C’est le ministre de la Culture et de la Francophonie qui l’a dit, mercredi, lors d’un point de presse, à son cabinet du Plateau. L’élection du président du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) nouveau se tiendra le samedi 25 juillet prochain, à 8 h, au Palais de la culture de Treichville.
“Les créateurs de Côte d’Ivoire ont démontré qu’on peut compter sur eux ; ils ont déjoué tous les pronostics et autres pièges”, s’était-il félicité quant au déroulement du processus électoral de mise en place du Burida nouveau entamé depuis le 26 mai dernier. Par la suite, le ministre Komoé a déclaré les candidatures ouvertes jusqu’au 23 juillet prochain aux 18 membres élus le 10 juillet dernier, au Palais de la culture. A cet effet, il a demandé aux éventuels intéressés de fournir à son cabinet, un extrait d’acte de naissance ou un jugement supplétif, un casier judiciaire à jour plus une carte d’associé.
Le président qui sera élu ce 25 juillet aura la charge de désigner le directeur général du Burida, bien sûr, après appel à candidatures, a précisé le ministre de la Culture, s’appuyant sur les textes de l’institution réformée.
C’est au terme de ce dernier mode opératoire, a-t-il précisé, que le Burida qui passe d’une association à une société civile de type particulier, passera officiellement aux mains des créateurs de Côte d’Ivoire, comme ils l’ont plus que jamais souhaité ces derniers temps, avec la caution du président de la République, Laurent Gbagbo.
A ce jour, le chanteur Gadji Céli du Collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, est l’unique candidat déclaré. Mais on parle, depuis l’élection des 18 membres du Conseil, qui a vu la surprenante défaite de certains potentiels candidats à ce poste, de l’écrivain-magistrat Aboh Fodjo Kadjo venu du parquet de Bouaké, capitale de l’ex-rébellion du Nord. Même si ce dernier nie toute intention de briguer le fauteuil, des sources bien introduites affirment qu’il est en train de subir de fortes pressions de la part d’un groupe de créateurs à la recherche de quelqu’un qui pourrait bousculer le solide Gadji Céli.
Dans tous les cas, que ce soit Aboh Fodjo ou tout autre candidat qu’ils auraient choisis, le président de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (UNART-CI) part largement favori à cette élection du Conseil d’administration qui aura la lourde tâche de révolutionner, en profondeur, le Burida en proie à une tourmente qui dure des décennies. “Nous sommes préparés à toute épreuve”, prévient le batteur Djabo Steck, directeur de campagne de Gadji Céli derrière qui toute l’équipe de l’UNART-CI reste mobilisée.
Schadé Adédé
“Les créateurs de Côte d’Ivoire ont démontré qu’on peut compter sur eux ; ils ont déjoué tous les pronostics et autres pièges”, s’était-il félicité quant au déroulement du processus électoral de mise en place du Burida nouveau entamé depuis le 26 mai dernier. Par la suite, le ministre Komoé a déclaré les candidatures ouvertes jusqu’au 23 juillet prochain aux 18 membres élus le 10 juillet dernier, au Palais de la culture. A cet effet, il a demandé aux éventuels intéressés de fournir à son cabinet, un extrait d’acte de naissance ou un jugement supplétif, un casier judiciaire à jour plus une carte d’associé.
Le président qui sera élu ce 25 juillet aura la charge de désigner le directeur général du Burida, bien sûr, après appel à candidatures, a précisé le ministre de la Culture, s’appuyant sur les textes de l’institution réformée.
C’est au terme de ce dernier mode opératoire, a-t-il précisé, que le Burida qui passe d’une association à une société civile de type particulier, passera officiellement aux mains des créateurs de Côte d’Ivoire, comme ils l’ont plus que jamais souhaité ces derniers temps, avec la caution du président de la République, Laurent Gbagbo.
A ce jour, le chanteur Gadji Céli du Collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, est l’unique candidat déclaré. Mais on parle, depuis l’élection des 18 membres du Conseil, qui a vu la surprenante défaite de certains potentiels candidats à ce poste, de l’écrivain-magistrat Aboh Fodjo Kadjo venu du parquet de Bouaké, capitale de l’ex-rébellion du Nord. Même si ce dernier nie toute intention de briguer le fauteuil, des sources bien introduites affirment qu’il est en train de subir de fortes pressions de la part d’un groupe de créateurs à la recherche de quelqu’un qui pourrait bousculer le solide Gadji Céli.
Dans tous les cas, que ce soit Aboh Fodjo ou tout autre candidat qu’ils auraient choisis, le président de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (UNART-CI) part largement favori à cette élection du Conseil d’administration qui aura la lourde tâche de révolutionner, en profondeur, le Burida en proie à une tourmente qui dure des décennies. “Nous sommes préparés à toute épreuve”, prévient le batteur Djabo Steck, directeur de campagne de Gadji Céli derrière qui toute l’équipe de l’UNART-CI reste mobilisée.
Schadé Adédé
