ABIDJAN - Le parquet d`Abidjan a requis vendredi une peine d`un an de prison ferme contre un haut dirigeant du football ivoirien pour son implication présumée dans la bousculade du 29 mars au stade de la ville qui avait fait 20 morts, a constaté une journaliste de l`AFP.
Le procureur Mamadou Diakité a requis un an de prison ferme et une amende
de 500.000 francs CFA (750 euros) contre Albert Anzouan Kacou, président du
comité d`organisation des compétitions à la Fédération ivoirienne de football
(FIF), pour "homicide involontaire et blessures involontaires", "complicité de
faux et usage de faux" et "escroquerie".
S`agissant des prestataires de services de la FIF chargés notamment
d`imprimer les billets, le parquet a demandé six mois de prison ferme pour
trois prévenus et six mois avec sursis pour trois autres, pour "faux et usage
de faux".
Le procureur a requis la relaxe pour le directeur général par intérim de la
fédération, Ardjouma Koné, et le chef du service comptabilité Andoh Beugré,
qui étaient poursuivis pour "faux et usage de faux" et "complicité
d`escroquerie".
Le manque de "coordination" dans la sécurisation du stade et de ses
environs est à l`origine du drame, selon le parquet, qui a également pointé la
mise en place d`une "billetterie parallèle".
Le verdict du procès ouvert le 10 juillet au tribunal correctionnel
d`Abidjan est attendu vendredi prochain.
Les trois membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) également
poursuivis pour leur participation à la sécurisation n`étaient pas présents,
la Cour suprême devant encore désigner la juridiction qui les jugera.
Vingt personnes avaient trouvé la mort et plus de 130 avaient été blessées
le 29 mars, piétinées dans la bousculade provoquée par des supporters qui
forçaient les accès du stade Houphouët-Boigny d`Abidjan, avant le match Côte
d`Ivoire-Malawi, qualificatif pour le Mondial-2010 en Afrique du Sud.
Ce "drame sans précédent dans l`histoire" ivoirienne, selon l`expression du
président Laurent Gbagbo, avait entraîné un deuil national de trois jours.
Le procureur Mamadou Diakité a requis un an de prison ferme et une amende
de 500.000 francs CFA (750 euros) contre Albert Anzouan Kacou, président du
comité d`organisation des compétitions à la Fédération ivoirienne de football
(FIF), pour "homicide involontaire et blessures involontaires", "complicité de
faux et usage de faux" et "escroquerie".
S`agissant des prestataires de services de la FIF chargés notamment
d`imprimer les billets, le parquet a demandé six mois de prison ferme pour
trois prévenus et six mois avec sursis pour trois autres, pour "faux et usage
de faux".
Le procureur a requis la relaxe pour le directeur général par intérim de la
fédération, Ardjouma Koné, et le chef du service comptabilité Andoh Beugré,
qui étaient poursuivis pour "faux et usage de faux" et "complicité
d`escroquerie".
Le manque de "coordination" dans la sécurisation du stade et de ses
environs est à l`origine du drame, selon le parquet, qui a également pointé la
mise en place d`une "billetterie parallèle".
Le verdict du procès ouvert le 10 juillet au tribunal correctionnel
d`Abidjan est attendu vendredi prochain.
Les trois membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) également
poursuivis pour leur participation à la sécurisation n`étaient pas présents,
la Cour suprême devant encore désigner la juridiction qui les jugera.
Vingt personnes avaient trouvé la mort et plus de 130 avaient été blessées
le 29 mars, piétinées dans la bousculade provoquée par des supporters qui
forçaient les accès du stade Houphouët-Boigny d`Abidjan, avant le match Côte
d`Ivoire-Malawi, qualificatif pour le Mondial-2010 en Afrique du Sud.
Ce "drame sans précédent dans l`histoire" ivoirienne, selon l`expression du
président Laurent Gbagbo, avait entraîné un deuil national de trois jours.