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Art et Culture Publié le vendredi 17 juillet 2009 | Notre Voie

Dédicace des Tyrannicides de Bernard Montouo: Chant d`amour d`un combattant de la liberté

“J'ai écrit et je continue d'écrire pour montrer à mes compatriotes qu'il faut que nous sachions d'où nous venons pour savoir où nous allons. Nous nous devons donc de nous connaître nous-mêmes. J'ai écrit “Les tyrannicides” avec mes sueurs et mes larmes. Avec mon sang. A travers cette œuvre, je rends hommage à Laurent Gbagbo qui a su mener le combat qu'il fallait en vue de sauver la patrie en danger”.

Ces propos de Bernard Montouo, aujourd'hui Gboé a Kah-Pantoussohou ont fortement ému tous ceux qui étaient présents mercredi dernier à la cérémonie de dédicace de ses livres “Les flèches de l'aube” et “Les tyrannicides” au Conseil économique et social. L'auteur loue le courage de Laurent Gbagbo et de tous ses compagnons de lutte qui ne se sont pas trompés de combat. Il fallait exprimer la conviction et la sensation qui l'habitent avec des mots. Gboé a Kah-Pantoussohou a choisi la poésie.

Le Professeur Séry Bailly qui a présenté ces deux ouvrages est allé dans ce sens pour faire remarquer que le poète a fait valoir sa conscience esthétique dans un monde où les gens sont portés sur le gain facile qu'ils traduisent par l'argent en vitesse. Certaines personnes, selon Séry Bailly, pour se montrer davantage imperméable à la sensation que dégage la poésie, estiment qu'elle est un genre difficile dans la littérature. “Le poète aide à prendre conscience de l'environnement dans lequel on vit. Le poète participe à la résurrection des mots, et ces mots sont comme un billet neuf fraîchement sorti de banque. Ainsi, Gboé a Kah Pantoussohou utilise-t-il beaucoup les figures de rhétorique en vue de souligner la beauté du langage”, a conclu le professeur Séry Bailly.

Quant au parrain de la cérémonie, le ministre d'Etat Bohoun Bouabré, il a relevé qu'il n'a pas la capacité de décoder le langage des poètes, mais il sait que la poésie est un produit non périssable. “L'auteur m'avait séduit quand il m'a reçu chez lui à Montréal, a fait remarquer Bohoun Bouabré. C'est un homme politique, un meneur d'hommes. Et il a su nous communiquer, en tant que poète, ses propres sensastions. Je lui souhaite une grande et belle aventure”.
Une séance de dédicace a assuré la fin de la cérémonie.

Azo Vauguy
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