Six jeunes filles des lycées de Côte d’Ivoire, qui se sont distinguées dans les filières scientifiques et technologiques, ont été récompensées par la Commission nationale de l’Unesco, mercredi dernier, au Cerap de Cocody. Mlle Adégoké Fatim Aniké, élève au Lycée Sainte Marie de Cocody en Terminale C, a enlevé le premier prix en sciences physiques. Elle est suivie de Ky Rolande du Lycée classique d’Abidjan, et de Dagnoko Tiéfigué Aminata du Lycée Mamie Faitai de Bingerville, également en Terminale C. En sciences de la vie et de la terre, Mlle Assis N’san Logba Sylvia, en Terminale D au Lycée classique d’Abidjan, est arrivée en tête. Akanbi Adunni du Lycée Mamie Faitai de Bingerville et Dion Séphora du Lycée Sainte Marie de Cocody, toutes en Terminale D, se sont partagées le deuxième et le troisième prix.
Selon Pr. Lou Bamba, secrétaire général de la Commission nationale pour l’Unesco, ces distinctions tirent leur essence dans la vision de son organisation de promouvoir les sciences exactes et naturelles en Afrique, surtout au niveau des femmes. En effet, a-t-il expliqué, jadis les sciences étaient considérées comme le jardin secret des hommes car “il se disait des femmes qu’elles ne devaient pas être savantes, que la curiosité les rendrait vaines et précieuses ; qu’il suffisait qu’elles sussent gouverner un jour leurs ménages et obéir à leurs maris sans raisonner”. Mais à présent, ces temps sont révolus. Il est donc normal, a-t-il relevé, que l’on assiste à un renversement de rhétorique et à une inversion de tendance en faveur des jeunes filles, car tout autant que les garçons, parfois même plus que les garçons, les filles sont capables de maîtriser la sciences et la technologie. Il a donc encouragé les lauréates du Prix Unesco à devenir les porte-flambeaux de la science, à l’image de Sophie Germain, Marie Curie, Barbara McClintock, qui se sont illustrées dans le monde en mathématiques et en science physiques, et des professeurs Essis Tomé, Guigui Wandja, Chantal Kouassi qui font la fierté de l’Université de Côte d’Ivoire en science et technologie.
Du chemin reste toutefois à parcourir, au regard des chiffres communiqués par Pr. Chantal Kouassi, doyen de l’UFR des sciences des structures de la matière et de la technologie, qui a donné une conférence sur “les femmes dans les filières scientifiques et technologiques en Côte d’Ivoire, cas de l’Université de Cocody”. Selon elle, sur 28% de jeunes filles inscrites à l’Université, 7% le sont dans les filières scientifiques pures (Math, physique, chimie etc.), quand sur les 18% de femmes enseignants chercheurs, 5% sont en sciences.
D.K.
Selon Pr. Lou Bamba, secrétaire général de la Commission nationale pour l’Unesco, ces distinctions tirent leur essence dans la vision de son organisation de promouvoir les sciences exactes et naturelles en Afrique, surtout au niveau des femmes. En effet, a-t-il expliqué, jadis les sciences étaient considérées comme le jardin secret des hommes car “il se disait des femmes qu’elles ne devaient pas être savantes, que la curiosité les rendrait vaines et précieuses ; qu’il suffisait qu’elles sussent gouverner un jour leurs ménages et obéir à leurs maris sans raisonner”. Mais à présent, ces temps sont révolus. Il est donc normal, a-t-il relevé, que l’on assiste à un renversement de rhétorique et à une inversion de tendance en faveur des jeunes filles, car tout autant que les garçons, parfois même plus que les garçons, les filles sont capables de maîtriser la sciences et la technologie. Il a donc encouragé les lauréates du Prix Unesco à devenir les porte-flambeaux de la science, à l’image de Sophie Germain, Marie Curie, Barbara McClintock, qui se sont illustrées dans le monde en mathématiques et en science physiques, et des professeurs Essis Tomé, Guigui Wandja, Chantal Kouassi qui font la fierté de l’Université de Côte d’Ivoire en science et technologie.
Du chemin reste toutefois à parcourir, au regard des chiffres communiqués par Pr. Chantal Kouassi, doyen de l’UFR des sciences des structures de la matière et de la technologie, qui a donné une conférence sur “les femmes dans les filières scientifiques et technologiques en Côte d’Ivoire, cas de l’Université de Cocody”. Selon elle, sur 28% de jeunes filles inscrites à l’Université, 7% le sont dans les filières scientifiques pures (Math, physique, chimie etc.), quand sur les 18% de femmes enseignants chercheurs, 5% sont en sciences.
D.K.