L’ancien maire de Koumassi, Adou Assalé, est depuis militant du RDR. Directeur régional de campagne associé dans l’Indénié, il a accepté d’échanger avec nous dans son village, Sankadiokro. Il se prononce sur la tournée du Président Alassane Ouattara, ses solutions pour la Côte d’Ivoire et l’organisation pratique de sa tournée.
Le Patriote : M. le Maire, après quelques difficultés, le Président de votre parti, le RDR, sera effectivement dans le moyen Comoé dès ce lundi.
Adou Assalé : Oui, tout à fait. Je suis très content que cela soit effectif. C’est un sentiment de joie qui anime nos militants et tous ceux qui sont prêts à nous aider à porter notre Président au pouvoir le 29 novembre prochain. Personnellement, il y a une énorme joie qui m’anime. Et je crois qu’elle est partagée. De toute façon, vous aurez le constat lors de l’accueil de notre Président.
LP : En tant que directeur régional de campagne associé, pouvez-vous nous dire comment cette visite est organisée concrètement ?
A.A. : Tout est mis en place en fonction des directives reçues. Des commissions ont été mises en place et elles fonctionnent correctement. Vous venez d’Abengourou, vous avez dû constater le travail que les uns et les autres sont en train d’abattre. Ça bouge ! Je suis certain que la tournée se fera dans de meilleures conditions.
LP : Nous avons cru comprendre qu’il y a eu un problème de calendrier et qu’aussi certaines localités ont dû être exclues et ensuite réintégrées. De quoi s’agit-il ?
A.A. : Nous n’avons pas la culture de l’exclusion. Nous n’avons exclu aucune localité. Il s’est agi effectivement d’un problème de calendrier. Mais, au dernier moment, le Président a tranché qu’il fallait qu’il parte partout où ses compatriotes se trouvent. On a parlé de Bettié et Zaranou. C’est réglé. Le Président Ouattara sera à Bettié, il sera à Zaranou, il sera à Niablé, il sera à Approprom. Il sera partout. Que les uns et les autres se rassurent, aucune localité n’a été mise à l’écart.
LP : Quelles sont les attentes par rapport à cette tournée ?
A.A. : Vous savez que nos parents voulaient tous connaître le docteur Alassane Dramane Ouattara. Voilà, c’est l’occasion. Il aura l’occasion de s’entretenir avec certains. Et je pense qu’à partir de là, les gens apprendront à le connaître mieux. Ce n’est peut-être pas suffisant, mais c’est déjà mieux.
LP : Qu’attendent les populations de Ouattara, candidat à la Présidence de la République?
A.A. : Cette région n’est pas à part. Le grand problème de notre la Côte d’Ivoire, aujourd’hui, c’est la pauvreté qui grandit tous les jours. Avoir deux repas par jour, ici, est devenu un parcours du combattant. Pour résoudre cela, il faut que nos parents paysans, actuellement à genoux, retrouvent leur capacité de travail, leur pouvoir d’achat d’antan. Avec les pluies, aucune route n’est praticable dans l’Indénié aujourd’hui. Voilà les préoccupations de nos parents. Les gens ont parlé de Bettié insinuant qu’à cause de la route le Président serait hésitant, ce n’est pas vrai. Il veut être Président de la République, il ne peut pas dire que c’est difficile d’aller dans tel endroit donc qu’il n’y va pas. Mais bien au contraire, il doit y aller pour voir. C’est la logique de notre Président. C’est pourquoi il vient. Les problèmes de l’Indénié sont là, vous les voyez. Il n’y a pas de routes. Si on veut citer toutes nos difficultés, on n’en finira pas. Il y a beaucoup de choses.
LP : Etes-vous certain que le Président de votre parti peut résoudre tous ces problèmes ?
A.A. : Si je suis là, c’est parce que je suis persuadé personnellement que Alassane peut trouver des solutions à ces problèmes. Et je vous parle avec une très forte conviction. En Cote d’Ivoire, très souvent, nous laissons ce que nous avons en main pour aller chercher très loin. Ouattara l’a démontré en 1990 au moment où la Côte d’ivoire était confrontée à d’énormes problèmes. Le pays ne sortait pas d’une guère mais c’était extrêmement difficile. Lorsqu’il est arrivé, quelques temps après, ces problèmes appartenaient au passé. Aujourd’hui, c’est le même homme qui revient, plus expérimenté, et connaissant davantage les problèmes de son pays. Son parcours personnel fait que nous tous sommes convaincus qu’il est le seul, en cette période, à pouvoir sortir notre pays d’affaire. Il n’attend pas d’être élu pour chercher des solutions à nos problèmes. Il a les solutions. Ce qu’il dit, ce n’est pas pour chanter. Il a effectivement les solutions. Et vous, journalistes, vous savez. S’il intervient ailleurs pour sauver des pays, pourquoi pas le sien ? Pourquoi laisser Ouattara et demeurer dans la souffrance ? Alors que nous savons qu’en le votant, trois mois après les Ivoiriens verront les choses autrement. Il peut faire beaucoup pour la Côte d’Ivoire.
LP : Dans une région réputée bastion du PDCI, vous n’avez pas d’appréhensions ?
A.A. : Non ! Aucune appréhension. Le phénomène Ouattara est une réalité. Je n’ai aucune appréhension. Le PDCI est présent, c’est vrai. Nous sommes en alliance. Vous savez que moi-même je viens du PDCI. Je vous dis qu’avec Ouattara, c’est autre chose. Et les populations de chez nous ont compris. Je leur demande d’ailleurs de sortir pour accueillir Alassane. Au lieu qu’on leur parle de lui, qu’elles sortent pour voir d’elles-mêmes. Il a été caricaturé dans la région. On disait même qu’il était balafré. Que les populations sortent pour le voir. C’est un homme comme eux, et en plus un gentleman.
Interview réalisée par
KIGBAFORY Inza
Le Patriote : M. le Maire, après quelques difficultés, le Président de votre parti, le RDR, sera effectivement dans le moyen Comoé dès ce lundi.
Adou Assalé : Oui, tout à fait. Je suis très content que cela soit effectif. C’est un sentiment de joie qui anime nos militants et tous ceux qui sont prêts à nous aider à porter notre Président au pouvoir le 29 novembre prochain. Personnellement, il y a une énorme joie qui m’anime. Et je crois qu’elle est partagée. De toute façon, vous aurez le constat lors de l’accueil de notre Président.
LP : En tant que directeur régional de campagne associé, pouvez-vous nous dire comment cette visite est organisée concrètement ?
A.A. : Tout est mis en place en fonction des directives reçues. Des commissions ont été mises en place et elles fonctionnent correctement. Vous venez d’Abengourou, vous avez dû constater le travail que les uns et les autres sont en train d’abattre. Ça bouge ! Je suis certain que la tournée se fera dans de meilleures conditions.
LP : Nous avons cru comprendre qu’il y a eu un problème de calendrier et qu’aussi certaines localités ont dû être exclues et ensuite réintégrées. De quoi s’agit-il ?
A.A. : Nous n’avons pas la culture de l’exclusion. Nous n’avons exclu aucune localité. Il s’est agi effectivement d’un problème de calendrier. Mais, au dernier moment, le Président a tranché qu’il fallait qu’il parte partout où ses compatriotes se trouvent. On a parlé de Bettié et Zaranou. C’est réglé. Le Président Ouattara sera à Bettié, il sera à Zaranou, il sera à Niablé, il sera à Approprom. Il sera partout. Que les uns et les autres se rassurent, aucune localité n’a été mise à l’écart.
LP : Quelles sont les attentes par rapport à cette tournée ?
A.A. : Vous savez que nos parents voulaient tous connaître le docteur Alassane Dramane Ouattara. Voilà, c’est l’occasion. Il aura l’occasion de s’entretenir avec certains. Et je pense qu’à partir de là, les gens apprendront à le connaître mieux. Ce n’est peut-être pas suffisant, mais c’est déjà mieux.
LP : Qu’attendent les populations de Ouattara, candidat à la Présidence de la République?
A.A. : Cette région n’est pas à part. Le grand problème de notre la Côte d’Ivoire, aujourd’hui, c’est la pauvreté qui grandit tous les jours. Avoir deux repas par jour, ici, est devenu un parcours du combattant. Pour résoudre cela, il faut que nos parents paysans, actuellement à genoux, retrouvent leur capacité de travail, leur pouvoir d’achat d’antan. Avec les pluies, aucune route n’est praticable dans l’Indénié aujourd’hui. Voilà les préoccupations de nos parents. Les gens ont parlé de Bettié insinuant qu’à cause de la route le Président serait hésitant, ce n’est pas vrai. Il veut être Président de la République, il ne peut pas dire que c’est difficile d’aller dans tel endroit donc qu’il n’y va pas. Mais bien au contraire, il doit y aller pour voir. C’est la logique de notre Président. C’est pourquoi il vient. Les problèmes de l’Indénié sont là, vous les voyez. Il n’y a pas de routes. Si on veut citer toutes nos difficultés, on n’en finira pas. Il y a beaucoup de choses.
LP : Etes-vous certain que le Président de votre parti peut résoudre tous ces problèmes ?
A.A. : Si je suis là, c’est parce que je suis persuadé personnellement que Alassane peut trouver des solutions à ces problèmes. Et je vous parle avec une très forte conviction. En Cote d’Ivoire, très souvent, nous laissons ce que nous avons en main pour aller chercher très loin. Ouattara l’a démontré en 1990 au moment où la Côte d’ivoire était confrontée à d’énormes problèmes. Le pays ne sortait pas d’une guère mais c’était extrêmement difficile. Lorsqu’il est arrivé, quelques temps après, ces problèmes appartenaient au passé. Aujourd’hui, c’est le même homme qui revient, plus expérimenté, et connaissant davantage les problèmes de son pays. Son parcours personnel fait que nous tous sommes convaincus qu’il est le seul, en cette période, à pouvoir sortir notre pays d’affaire. Il n’attend pas d’être élu pour chercher des solutions à nos problèmes. Il a les solutions. Ce qu’il dit, ce n’est pas pour chanter. Il a effectivement les solutions. Et vous, journalistes, vous savez. S’il intervient ailleurs pour sauver des pays, pourquoi pas le sien ? Pourquoi laisser Ouattara et demeurer dans la souffrance ? Alors que nous savons qu’en le votant, trois mois après les Ivoiriens verront les choses autrement. Il peut faire beaucoup pour la Côte d’Ivoire.
LP : Dans une région réputée bastion du PDCI, vous n’avez pas d’appréhensions ?
A.A. : Non ! Aucune appréhension. Le phénomène Ouattara est une réalité. Je n’ai aucune appréhension. Le PDCI est présent, c’est vrai. Nous sommes en alliance. Vous savez que moi-même je viens du PDCI. Je vous dis qu’avec Ouattara, c’est autre chose. Et les populations de chez nous ont compris. Je leur demande d’ailleurs de sortir pour accueillir Alassane. Au lieu qu’on leur parle de lui, qu’elles sortent pour voir d’elles-mêmes. Il a été caricaturé dans la région. On disait même qu’il était balafré. Que les populations sortent pour le voir. C’est un homme comme eux, et en plus un gentleman.
Interview réalisée par
KIGBAFORY Inza