L’errance dans la sous-région (africaine) pour Ibrahim Coulibaly, alias "Ib", a-t-il pris fin ? En attendant d`en avoir le cœur net, il est à indiquer que l`ex-Sergent-chef putschiste de l`armée ivoirienne, séjourne paisiblement au Ghana voisin. En rupture de ban avec ses camarades des Forces nouvelles (Fn), l`ex-rébellion ivoirienne, Ibrahim Coulibaly, vivait depuis 2005 à Cotonou, au Bénin. Avant d`être déclaré persona non grata en décembre 2007, par le ministre béninois de l`Intérieur, Félix Hessou. En juin dernier, le Sergent-chef a été condamné par contumace, à Paris, à quatre ans de prison pour son implication dans une tentative de déstabilisation du pouvoir du Président de la République, Laurent Gbagbo, en août 2003. Les autorités ghanéennes lui ont-ils accordé l`asile politique dans leur pays ? Si oui, l`ont-ils fait pour mieux le contrôler ? Qu`à cela ne tienne ! On a seulement en souvenance qu`au mois d`août 2008, l`ancien régime lui en avait accordée. Mais si l`on s`en tient à la nouvelle donne créée par l`avènement du nouveau chef de l`Etat ghanéen, John Atta-Mills, cette question n`a pas sa raison d`être. Dans la mesure où, l`homme a annoncé les couleurs à son investiture. En effet, le nouveau régime qui s`est installé au Ghana a promis " renforcer " les liens avec son voisin ivoirien. Nul doute que ce pays (le Ghana) ne servira certainement plus de base arrière pour la déstabilisation d`autres pays voisin. Encore moins, la Côte d`Ivoire. En témoigne l`aveu que le Président John Atta-Mills a fait à son homologue ivoirien, le Président Laurent Gbagbo. Avec qui, il a fait le pari de sécuriser leur frontière commune. " On maintient la sécurisation de la frontière ", a révélé Laurent Gbagbo, qui répondait aux questions sur le contenu du tête-à-tête qu`il a eu, avec le Ghanéen à Yamoussoukro, en janvier 2009. Cependant, vivre en Côte d`Ivoire et savoir que l`homme -qui a été cité dans l`attaque de Noé-, n`est pas encore rentré dans la République réside au Ghana voisin, cela donne à réfléchir. Surtout que vers la fin de l`année dernière, les Forces nouvelles (Fn) s`étaient aussi faites l`écho de sa présence sur le sol ghanéen. " Ib est arrivé au Ghana d`où il attendait de venir prendre le pouvoir ", avait déclaré Konaté Sidiki, porte-parole des Forces nouvelles (Fn). Quelques jours plus tard, le putsch dénommé " Noël à Abidjan " étouffé et dévoilé, au mois de décembre, auquel des indiscrétions associent le nom d`Ib, a donné raison au ministre ivoirien de l`Artisanat et du Tourisme. Aujourd`hui, le militaire déserteur dont le nom a été maintes fois cité dans les tentatives de déstabilisation de la Côte d`Ivoire est une fois de plus signalé au Ghana. Et quoique le nouveau régime du Ghana ait juré de gérer le pays selon la constitution. Quoique que le chef de l`Etat ivoirien ait dit " attendre beaucoup " de son homologue, prudence est mère de sûreté. Parce que pour une certaine opinion, tout ce recoupement crée encore des inquiétudes. Au moment où, les Ivoiriens s`approchent allègrement vers l`élection présidentielle de novembre 2009. Et où les grandes oreilles craignent le pire. Pendant que des schémas de déstabilisation se peaufinent dans le dos de la République. Quand d`autres sources révèlent l`arrivée de "légionnaires spécialement entraînés pour cette mission".
F. K. D
koukoudf@yahoo.fr
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