Dans le mois de décembre, la Côte d'Ivoire va vivre une campagne publicitaire dénommée “Le Sapin de la paix”. Un concept novateur dans le monde des enfants. De passage à Abidjan, Michel Lohoré, Dg de Ml Conseil initiateur de ce projet en parle dans cet entretien.
Vous êtes l'initiateur du concept “Le sapin de la paix”, peut-on savoir ce qu'il renferme comme objectif ?
“Le sapin de la paix” est un concept que nous initions en Côte d'Ivoire et qui a pour objectif principal de permettre aux enfants de Côte d'Ivoire de passer de bonnes fêtes de fin d'année. Mais aussi de créer de la richesse. En effet, la Paix crée de la richesse. Après la situation qu'a connue notre pays, nous souhaitons aussi, par la même occasion, contribuer à son développement économique. Ainsi “Le Sapin de la Paix” est-il aussi un carrefour de rencontres. Rencontres entre opérateurs économiques. Rencontres entre opérateurs économiques et administrateurs locaux que sont nos élus : maires, présidents de Conseils généraux… C'est le but de la Caravane publicitaire qui constitue l'élément déterminant de notre concept. Et puis, nous allons organiser dans chaque ville-étape de la caravane, un concert pour rendre hommage aux artistes qui ont permis au peuple ivoirien de rester uni. En effet, nous avons constaté que la musique ivoirienne n'a véritablement connu ses lettres de noblesse que pendant cette période de crise. Cela mérite qu'on célèbre les populations qui ont su sublimer les différents clivages sociaux et les artistes qui l'ont permis. En effet, de toutes les contrées de notre pays, malgré la crise politique, les populations ont chanté les mêmes paroles et dansé au son des mêmes rythmes. C'est cette paix des cœurs que nous célébrons par ces concerts totalement gratuits.
Concrètement, comment s'articule le Sapin de la Paix de l'année 2009 ?
Pour cette année, après la cérémonie de lancement à Abidjan le 10 décembre, nous allons rallier la ville de Korhogo d'où partira notre Caravane publicitaire au terme de deux jours du “Village de Noël” dans cette grande cité du nord de notre pays. Donc nous y restons les 12 et 13 décembre. Après nous allons à Bouaké, ensuite à Yamoussoukro. Nous terminons notre tournée par Abidjan où nous nous installons pendant une semaine du 21 au 27 décembre. Vous l'aurez constaté, cette année nous avons choisi, pour notre première édition, de faire le grand axe Nord-Sud.
Vous voulez rendre hommage aux artistes, mais à quoi doit-on s'attendre au niveau des prix ?
Nous rendons hommage aux artistes et aux populations. Et, s'agissant des concerts, ils seront totalement gratuits. Mais si, toutefois, votre question fait allusion aux produits qui seront commercialisés sur nos marchés de noël, il faut souligner qu'ils appartiennent à nos partenaires qui sont des opérateurs économiques. Nous n'aurons donc aucune influence sur les prix pratiqués. Cependant, nous nous ferons fort de les inciter à des coûts raisonnables pour les populations. Il ne s'agit pas de faire appel à des partenaires pour qu'ils viennent vendre à perte. Ils contribuent déjà à offrir les concerts, le parc d'attraction et les cadeaux aux enfants. Sur nos villages, il aura non seulement matière à distraire les populations, mais également à leur apporter des soins, des opérations de sensibilisation dans divers domaines.
Qui sont vos partenaires pour l'édition 2009 ?
Nous avons des partenaires à l'étranger. Cependant, ce que nous recherchons surtout, ce sont des investisseurs déjà installés en Côte d'Ivoire. En effet, les premiers ne viendront que s'ils sont convaincus de ne pas être les seuls sur notre caravane publicitaire qui est un baromètre de confiance de sécurité d'une Côte d'Ivoire libre, à nouveau fréquentable. Nous nous voulons optimistes pour une grande mobilisation que nous souhaitons. Nous nous réjouissons du soutien des structures telles que la Mission économique de l'Ambassade de France qui trouve notre concept totalement novateur. Nous vous signalons, par ailleurs, que, comme vous pouvez le constater, que nos bureaux sont à la Chambre du commerce et d'industrie française en Côte d'Ivoire. Evidemment, nos partenaires naturels sont tous les administrateurs locaux des villes et régions de notre pays.
Pensez-vous qu'il y ait quelques réticences en la matière ?
Tous ceux que nous avons rencontrés nous ont encouragés et cela est un levier pour notre action. Il est évident qu'organiser une caravane publicitaire de grande envergure telle que celle sur les tours cyclistes en Europe, cela ne va pas de soit. C'est un véritable défi. Mais il faut des challenges pour ce grand pays qu'est la Côte d'Ivoire. Notre pays est dans une dynamique nouvelle à laquelle notre action souhaite contribuer de manière intelligente et structurante. Faire œuvre utile mais poser des leviers de développement pour permettre aux populations de prendre en charge ces enfants auxquels nous apportons la magie de noël. En effet, des enfants en difficulté sont l'iceberg d'une société en crise.
Quelle est la stratégie de communication que vous avez mise en place, d'autant plus que vous êtes à la première édition de ce concept ?
Nous avons mis en place les plans médias qu'il faut pour des projets de cette envergure : l'affichage, les encarts publicitaires dans la presse écrite. Beaucoup de journaux quotidiens et radios de la place ont massivement fait échos du déjeuner-presse que nous avons organisé, il y a quelques mois. Nous utilisons toutes les ressources disponibles pour faire connaitre notre projet. Car, sans prétention aucune, nous pensons que c'est un projet dont notre pays a besoin. Aussi avons-nous à cœur, non seulement, de mener ce pari mais de le réussir avec l'aide de Dieu. Pour organiser ce genre d'actions en Côte d'Ivoire et c'est un secret de polichinelle, il faut prendre attache avec les leaders d'opinion.
Est-ce que vous avez rencontré ceux-ci à Abidjan ou certains Com-zones ?
Evidemment que les contacts avec toutes les autorités sont importants et nous y travaillons activement. Nous avons rencontré certains maires qui ont favorablement accueilli notre initiative. Ils nous ont assuré de leur soutien et affirmé que c'est pour eux une opportunité que de réunir, dans leur commune, des opérateurs économiques et des animations pour égayer les enfants pendant cette période de grandes réjouissances populaires. Cependant notre première cible reste les partenaires économiques sans lesquels notre opération n'atteindra pas ses objectifs
Votre objectif, c'est donc d'amener les opérateurs économiques aussi bien ivoiriens qu'étrangers en Côte d'Ivoire ?
Effectivement, c'est une rencontre internationale. La paix étant revenue, nous pensons que c'est le moment, plus que jamais, de dire aux uns et aux autres qu'ils peuvent venir, en toute quiétude, chez nous. Comme nous le disions tantôt, la Paix crée de la richesse. C'est donc un appel à une grande mobilisation pour l'investissement en Côte d'Ivoire que nous lançons. Raison pour laquelle nous allons éditer un rapport qui rendra compte, au terme de notre manifestation, de toutes les rencontres lors de ce grand carrefour d'échanges et de découvertes. Ce document sera mis à la disposition des opérateurs économiques.
Nous terminons l'entretien en soulignant que le focus de notre opération se situe à la fin de notre tournée à l'intérieur du pays. En effet, nous organisons, du 21 au 27, un grand “Village de Noël” à Abidjan. Ce sera la version prolongée de ceux que nous allons tenir lors de notre parade publicitaire dans les différentes villes-étapes. Un véritable “Marché de Noël” pendant une semaine à Abidjan comme il s'en tient ailleurs dans le monde pendant cette période de fin d'année. Et nous mettrons une touche spéciale à l'après-midi du 25 décembre qui sera exclusivement consacré au bonheur des enfants avec qui nous resterons jusqu'à 18 heures.
L'apothéose, ce sera le grand concert pour remercier tous nos sponsors, partenaires et populations le 26 décembre 2009.
Entretien réalisé par
Simplice Allard
Vous êtes l'initiateur du concept “Le sapin de la paix”, peut-on savoir ce qu'il renferme comme objectif ?
“Le sapin de la paix” est un concept que nous initions en Côte d'Ivoire et qui a pour objectif principal de permettre aux enfants de Côte d'Ivoire de passer de bonnes fêtes de fin d'année. Mais aussi de créer de la richesse. En effet, la Paix crée de la richesse. Après la situation qu'a connue notre pays, nous souhaitons aussi, par la même occasion, contribuer à son développement économique. Ainsi “Le Sapin de la Paix” est-il aussi un carrefour de rencontres. Rencontres entre opérateurs économiques. Rencontres entre opérateurs économiques et administrateurs locaux que sont nos élus : maires, présidents de Conseils généraux… C'est le but de la Caravane publicitaire qui constitue l'élément déterminant de notre concept. Et puis, nous allons organiser dans chaque ville-étape de la caravane, un concert pour rendre hommage aux artistes qui ont permis au peuple ivoirien de rester uni. En effet, nous avons constaté que la musique ivoirienne n'a véritablement connu ses lettres de noblesse que pendant cette période de crise. Cela mérite qu'on célèbre les populations qui ont su sublimer les différents clivages sociaux et les artistes qui l'ont permis. En effet, de toutes les contrées de notre pays, malgré la crise politique, les populations ont chanté les mêmes paroles et dansé au son des mêmes rythmes. C'est cette paix des cœurs que nous célébrons par ces concerts totalement gratuits.
Concrètement, comment s'articule le Sapin de la Paix de l'année 2009 ?
Pour cette année, après la cérémonie de lancement à Abidjan le 10 décembre, nous allons rallier la ville de Korhogo d'où partira notre Caravane publicitaire au terme de deux jours du “Village de Noël” dans cette grande cité du nord de notre pays. Donc nous y restons les 12 et 13 décembre. Après nous allons à Bouaké, ensuite à Yamoussoukro. Nous terminons notre tournée par Abidjan où nous nous installons pendant une semaine du 21 au 27 décembre. Vous l'aurez constaté, cette année nous avons choisi, pour notre première édition, de faire le grand axe Nord-Sud.
Vous voulez rendre hommage aux artistes, mais à quoi doit-on s'attendre au niveau des prix ?
Nous rendons hommage aux artistes et aux populations. Et, s'agissant des concerts, ils seront totalement gratuits. Mais si, toutefois, votre question fait allusion aux produits qui seront commercialisés sur nos marchés de noël, il faut souligner qu'ils appartiennent à nos partenaires qui sont des opérateurs économiques. Nous n'aurons donc aucune influence sur les prix pratiqués. Cependant, nous nous ferons fort de les inciter à des coûts raisonnables pour les populations. Il ne s'agit pas de faire appel à des partenaires pour qu'ils viennent vendre à perte. Ils contribuent déjà à offrir les concerts, le parc d'attraction et les cadeaux aux enfants. Sur nos villages, il aura non seulement matière à distraire les populations, mais également à leur apporter des soins, des opérations de sensibilisation dans divers domaines.
Qui sont vos partenaires pour l'édition 2009 ?
Nous avons des partenaires à l'étranger. Cependant, ce que nous recherchons surtout, ce sont des investisseurs déjà installés en Côte d'Ivoire. En effet, les premiers ne viendront que s'ils sont convaincus de ne pas être les seuls sur notre caravane publicitaire qui est un baromètre de confiance de sécurité d'une Côte d'Ivoire libre, à nouveau fréquentable. Nous nous voulons optimistes pour une grande mobilisation que nous souhaitons. Nous nous réjouissons du soutien des structures telles que la Mission économique de l'Ambassade de France qui trouve notre concept totalement novateur. Nous vous signalons, par ailleurs, que, comme vous pouvez le constater, que nos bureaux sont à la Chambre du commerce et d'industrie française en Côte d'Ivoire. Evidemment, nos partenaires naturels sont tous les administrateurs locaux des villes et régions de notre pays.
Pensez-vous qu'il y ait quelques réticences en la matière ?
Tous ceux que nous avons rencontrés nous ont encouragés et cela est un levier pour notre action. Il est évident qu'organiser une caravane publicitaire de grande envergure telle que celle sur les tours cyclistes en Europe, cela ne va pas de soit. C'est un véritable défi. Mais il faut des challenges pour ce grand pays qu'est la Côte d'Ivoire. Notre pays est dans une dynamique nouvelle à laquelle notre action souhaite contribuer de manière intelligente et structurante. Faire œuvre utile mais poser des leviers de développement pour permettre aux populations de prendre en charge ces enfants auxquels nous apportons la magie de noël. En effet, des enfants en difficulté sont l'iceberg d'une société en crise.
Quelle est la stratégie de communication que vous avez mise en place, d'autant plus que vous êtes à la première édition de ce concept ?
Nous avons mis en place les plans médias qu'il faut pour des projets de cette envergure : l'affichage, les encarts publicitaires dans la presse écrite. Beaucoup de journaux quotidiens et radios de la place ont massivement fait échos du déjeuner-presse que nous avons organisé, il y a quelques mois. Nous utilisons toutes les ressources disponibles pour faire connaitre notre projet. Car, sans prétention aucune, nous pensons que c'est un projet dont notre pays a besoin. Aussi avons-nous à cœur, non seulement, de mener ce pari mais de le réussir avec l'aide de Dieu. Pour organiser ce genre d'actions en Côte d'Ivoire et c'est un secret de polichinelle, il faut prendre attache avec les leaders d'opinion.
Est-ce que vous avez rencontré ceux-ci à Abidjan ou certains Com-zones ?
Evidemment que les contacts avec toutes les autorités sont importants et nous y travaillons activement. Nous avons rencontré certains maires qui ont favorablement accueilli notre initiative. Ils nous ont assuré de leur soutien et affirmé que c'est pour eux une opportunité que de réunir, dans leur commune, des opérateurs économiques et des animations pour égayer les enfants pendant cette période de grandes réjouissances populaires. Cependant notre première cible reste les partenaires économiques sans lesquels notre opération n'atteindra pas ses objectifs
Votre objectif, c'est donc d'amener les opérateurs économiques aussi bien ivoiriens qu'étrangers en Côte d'Ivoire ?
Effectivement, c'est une rencontre internationale. La paix étant revenue, nous pensons que c'est le moment, plus que jamais, de dire aux uns et aux autres qu'ils peuvent venir, en toute quiétude, chez nous. Comme nous le disions tantôt, la Paix crée de la richesse. C'est donc un appel à une grande mobilisation pour l'investissement en Côte d'Ivoire que nous lançons. Raison pour laquelle nous allons éditer un rapport qui rendra compte, au terme de notre manifestation, de toutes les rencontres lors de ce grand carrefour d'échanges et de découvertes. Ce document sera mis à la disposition des opérateurs économiques.
Nous terminons l'entretien en soulignant que le focus de notre opération se situe à la fin de notre tournée à l'intérieur du pays. En effet, nous organisons, du 21 au 27, un grand “Village de Noël” à Abidjan. Ce sera la version prolongée de ceux que nous allons tenir lors de notre parade publicitaire dans les différentes villes-étapes. Un véritable “Marché de Noël” pendant une semaine à Abidjan comme il s'en tient ailleurs dans le monde pendant cette période de fin d'année. Et nous mettrons une touche spéciale à l'après-midi du 25 décembre qui sera exclusivement consacré au bonheur des enfants avec qui nous resterons jusqu'à 18 heures.
L'apothéose, ce sera le grand concert pour remercier tous nos sponsors, partenaires et populations le 26 décembre 2009.
Entretien réalisé par
Simplice Allard