A l’initiative du département chargé de l’alphabétisation au niveau de la direction régionale de l’Education nationale de Yamoussoukro, tous les centres d’alphabétisation de la région des Lacs étaient en fête. C’était mercredi dernier dans les locaux de l’Alliance franco-ivoirienne (Afi), sous le parrainage de M. Jean-Baptiste Akrou, Directeur général du groupe Fraternité Matin. Cette cérémonie a enregistré la participation des autorités locales, des responsables du monde de l’éducation, des chefs traditionnels et des représentants de la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire. Sans oublier les élèves eux-mêmes qui sont venus en très grand nombre des villages et quartiers de la commune, ainsi que leurs invités. Il s’agit pour les organisateurs d’encourager d’une part, tous ceux qui s’intéressent à l’alphabétisation; et d’autre part, de sensibiliser la population à son importance. D’où le thème choisi:
«L’alphabétisation, un remède pour la famille».
Selon Mme Fally née Monnou, directrice du Service autonome de l’alphabétisation (Saa), 63% de la population dont l’âge varie de 15 à 45 ans sont analphabètes. Dont 67,1% de femmes. Alors que, dira-t-elle, l’alphabétisation a des répercussions positives sur la famille. Tant sur la santé que sur le plan environnemental et socio-économique. C’est pourquoi, elle a souhaité que les collectivités suivent l’exemple de Yamoussoukro où le Gouverneur, M. N’dri Koffi Apollinaire, a ouvert une ligne budgétaire à cet effet. « Je voudrais inviter toutes les collectivités territoriales à initier, en faveur des populations, et en particulier des groupements des femmes, des mini programmes d’alphabétisation fonctionnelle et à introduire l’alphabétisation dans tous les programmes de développement», a-t-elle déclaré. Dans la même veine, M. Jean-Baptiste Akrou a confié qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre. «Pour la vie pratique de tous les jours, il est important de savoir lire et écrire. L’alphabétisation libère le citoyen.», soutient-il. Pour la directrice régionale de l’Education nationale, Mme Fauste Pierrette, il faut encourager tous les acteurs de l’alphabétisation dans la région des Lacs. Ce fut aussi l’occasion pour les animateurs et les promoteurs, de déplorer le manque de subvention. En vue de rémunérer les animateurs et aider les participants dans la création d’activités génératrices de revenus.
Signalons que les meilleurs centres d’alphabétisation, promoteurs et animateurs, ainsi que les meilleurs élèves ont reçu des récompenses. Entre autres, des cahiers, des documents didactiques.
Koffi Kouamé
Correspondant régional
«L’alphabétisation, un remède pour la famille».
Selon Mme Fally née Monnou, directrice du Service autonome de l’alphabétisation (Saa), 63% de la population dont l’âge varie de 15 à 45 ans sont analphabètes. Dont 67,1% de femmes. Alors que, dira-t-elle, l’alphabétisation a des répercussions positives sur la famille. Tant sur la santé que sur le plan environnemental et socio-économique. C’est pourquoi, elle a souhaité que les collectivités suivent l’exemple de Yamoussoukro où le Gouverneur, M. N’dri Koffi Apollinaire, a ouvert une ligne budgétaire à cet effet. « Je voudrais inviter toutes les collectivités territoriales à initier, en faveur des populations, et en particulier des groupements des femmes, des mini programmes d’alphabétisation fonctionnelle et à introduire l’alphabétisation dans tous les programmes de développement», a-t-elle déclaré. Dans la même veine, M. Jean-Baptiste Akrou a confié qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre. «Pour la vie pratique de tous les jours, il est important de savoir lire et écrire. L’alphabétisation libère le citoyen.», soutient-il. Pour la directrice régionale de l’Education nationale, Mme Fauste Pierrette, il faut encourager tous les acteurs de l’alphabétisation dans la région des Lacs. Ce fut aussi l’occasion pour les animateurs et les promoteurs, de déplorer le manque de subvention. En vue de rémunérer les animateurs et aider les participants dans la création d’activités génératrices de revenus.
Signalons que les meilleurs centres d’alphabétisation, promoteurs et animateurs, ainsi que les meilleurs élèves ont reçu des récompenses. Entre autres, des cahiers, des documents didactiques.
Koffi Kouamé
Correspondant régional
