Décédé le 8 juin dernier, Marcel Honoré Dallo, père de Désiré Dallo, directeur général du Port autonome de San Pedro, a été inhumé, le 17 juillet dernier, dans la stricte intimité familiale, à Daliguepa, village de la commune de Gagnoa qui l’a vu naître le 17 juillet 1929.
Les obsèques de cet octogénaire se sont déroulées, les 16 et 17 juillet derniers, en présence du président Laurent Gbagbo, de la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, des ministres Paul Antoine Bohoun Bouabré, Sébastien Dano Djédjé, Gilbert Bleu Lainé et Youssouf Soumahoro, de Marcel Gossio, directeur général du Port autonome d’Abidjan, du corps préfectoral du département, des élus, des chefs coutumiers, religieux, militaires, des amis et connaissances du défunt, de ses enfants, de ses petits-fils et de toute la population de Gagnoa. Tous ont fait le déplacement pour rendre un ultime hommage au disparu et soutenir moralement, matériellement, spirituellement et financièrement la communauté villageoise de Daliguepa en pleurs.
Les communautés villageoises de Daliguepa et du Quartier Soleil dont le défunt était le chef se sont fortement mobilisées pour l’accompagner dans son dernier voyage.
La veillée traditionnelle s’est tenue, le 16 juillet dernier, de 21h à l’aube, à la place publique de Daliguepa, et la messe de requiem, dirigée par le père Philippe Yao Kouamé, vicaire général de l’archidiocèse de Gagnoa, le 17 juillet dernier, en ce même lieu, de 11h 35m à 12h 50m, avant l’inhumation.
Dans son sermont, l’officiant du jour a intercédé auprès du Très Haut pour le repos éternel de l’âme de Marcel Honoré Dallo qui aura eu une vie pleine et intense.
Des oraisons funèbres dites par Apollinaire Zégbi, le ministre Sébastien Dano Djédjé et Franck Madou, aux noms respectifs du Quartier Soleil, du canton Zabia, dont le disparu est originaire, et de la famille, on retient que feu Marcel Honoré Dallo est né le 17 juillet 1929 à Daliguepa. De 1948 à 1952, il a enseigné comme instituteur à l’école privée catholique de Gagnoa et de Duékoué. En mai 1952, il intègre, par voie de concours, l’administration territoriale en qualité de commis expéditionnaire. De mai 1952 à 1963, il occupe les fonctions de chef de la subdivision centrale et de commandant de cercle de Gagnoa et celles de chef de service administratif et financier de la direction de solde au ministère de l’Agriculture et de la Coopération. En avril 1963, Marcel Honoré Dallo intègre, par voie de concours, l’Ecole nationale d’administration (ENA). Mais sa formation est interrompue en 1964 quand il est fait prisonnier à Yamoussoukro par feu Félix Houphouet Boigny pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Il restera en prison de 1964 à 1966. Un an plus tard, soit en 1967, il obtient son diplôme de l’ENA. De mai 1968 à 1984, il exercera plusieurs fonctions au Ministère des mines et au ministère de l’Intérieur dont celle de sous-préfet de Dikodoukou et de Bodokro. En 1984, il prend sa retraite et s’installe au Quartier Soleil de Gagnoa. Très vite, les habitants de ce quartier découvrent les qualités humaines du nouvel arrivant. Sa bonté, sa grande magnanimité, son immense générosité et son amour du prochain le propulsent en 1992, 8ans après, à la tête de la chefferie traditionnelle du Quartier Soleil et ce, en remplacement de Henri Lorougnon qui venait de mourir. Il restera à ce poste jusqu’en 2008, avant d’opter pour la chefferie de son village natal.
Feu Marcel Honoré Dallo était un homme bon, altruiste et généreux. Il n’était pas seulement le père de ses enfants, il était aussi et surtout le père de ses cousins, cousines, neveux, nièces et de toute personne indigente. Il partageait et aimait partager.
Il laisse derrière lui 26 enfants et une veuve.
Marius Dangan Kpan danganpkan@yahoo.fr
Les obsèques de cet octogénaire se sont déroulées, les 16 et 17 juillet derniers, en présence du président Laurent Gbagbo, de la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, des ministres Paul Antoine Bohoun Bouabré, Sébastien Dano Djédjé, Gilbert Bleu Lainé et Youssouf Soumahoro, de Marcel Gossio, directeur général du Port autonome d’Abidjan, du corps préfectoral du département, des élus, des chefs coutumiers, religieux, militaires, des amis et connaissances du défunt, de ses enfants, de ses petits-fils et de toute la population de Gagnoa. Tous ont fait le déplacement pour rendre un ultime hommage au disparu et soutenir moralement, matériellement, spirituellement et financièrement la communauté villageoise de Daliguepa en pleurs.
Les communautés villageoises de Daliguepa et du Quartier Soleil dont le défunt était le chef se sont fortement mobilisées pour l’accompagner dans son dernier voyage.
La veillée traditionnelle s’est tenue, le 16 juillet dernier, de 21h à l’aube, à la place publique de Daliguepa, et la messe de requiem, dirigée par le père Philippe Yao Kouamé, vicaire général de l’archidiocèse de Gagnoa, le 17 juillet dernier, en ce même lieu, de 11h 35m à 12h 50m, avant l’inhumation.
Dans son sermont, l’officiant du jour a intercédé auprès du Très Haut pour le repos éternel de l’âme de Marcel Honoré Dallo qui aura eu une vie pleine et intense.
Des oraisons funèbres dites par Apollinaire Zégbi, le ministre Sébastien Dano Djédjé et Franck Madou, aux noms respectifs du Quartier Soleil, du canton Zabia, dont le disparu est originaire, et de la famille, on retient que feu Marcel Honoré Dallo est né le 17 juillet 1929 à Daliguepa. De 1948 à 1952, il a enseigné comme instituteur à l’école privée catholique de Gagnoa et de Duékoué. En mai 1952, il intègre, par voie de concours, l’administration territoriale en qualité de commis expéditionnaire. De mai 1952 à 1963, il occupe les fonctions de chef de la subdivision centrale et de commandant de cercle de Gagnoa et celles de chef de service administratif et financier de la direction de solde au ministère de l’Agriculture et de la Coopération. En avril 1963, Marcel Honoré Dallo intègre, par voie de concours, l’Ecole nationale d’administration (ENA). Mais sa formation est interrompue en 1964 quand il est fait prisonnier à Yamoussoukro par feu Félix Houphouet Boigny pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Il restera en prison de 1964 à 1966. Un an plus tard, soit en 1967, il obtient son diplôme de l’ENA. De mai 1968 à 1984, il exercera plusieurs fonctions au Ministère des mines et au ministère de l’Intérieur dont celle de sous-préfet de Dikodoukou et de Bodokro. En 1984, il prend sa retraite et s’installe au Quartier Soleil de Gagnoa. Très vite, les habitants de ce quartier découvrent les qualités humaines du nouvel arrivant. Sa bonté, sa grande magnanimité, son immense générosité et son amour du prochain le propulsent en 1992, 8ans après, à la tête de la chefferie traditionnelle du Quartier Soleil et ce, en remplacement de Henri Lorougnon qui venait de mourir. Il restera à ce poste jusqu’en 2008, avant d’opter pour la chefferie de son village natal.
Feu Marcel Honoré Dallo était un homme bon, altruiste et généreux. Il n’était pas seulement le père de ses enfants, il était aussi et surtout le père de ses cousins, cousines, neveux, nièces et de toute personne indigente. Il partageait et aimait partager.
Il laisse derrière lui 26 enfants et une veuve.
Marius Dangan Kpan danganpkan@yahoo.fr
