C’est désormais une vérité établie. Le candidat à l’élection présidentielle Alassane Ouattara est le champion des mobilisations de masse. Hier, il en a encore fait la démonstration. Dans le cadre de la tournée nationale d’explication de son programme de gouvernement qu’il a débutée par la région du Bas-Sassandra à laquelle ont succédé celles des Lacs et de la Vallée du Bandama, l’ancien Premier ministre a donné rendez-vous aux populations du Moyen Comoé, où il a élu domicile depuis hier, lundi 20 juillet. Dans cette région présumée moins favorable au message du RDR par rapport aux autres, le leader des Républicains n’a pas fait mentir sa réputation. L’acte un du séjour au royaume Agni a été un francs succès.
Abengourou s’était pourtant réveillée comme dans un jour ordinaire. Très peu de couleurs dans la ville, sinon quelques banderoles, peu attrayantes, annonçant la visite de l’hôte de marque. Les Populations vaquaient à leurs occupations quotidiennes. Les fonctionnaires ont pris le chemin des bureaux tandis que ceux et celles qui exercent des activités libérales s’affairaient pour gagner leur pitance quotidienne. Seuls quelques irréductibles au parfum de l’organisation, avaient garé, à l’entrée d’Abengourou, au village d’Adahou, quelques véhicules de transport en commun. Ce village qui accueille tout voyageur qui se rend dans la capitale de l’Indénié sur l’axe d’Akoupé, est habitué aux cérémonies d’accueil.
Tout de suite l’on se rend compte qu’il y a un événement là. Il est 10 heures passé, quand, le comité d’organisation de la visite du président ADO dans le Moyen Comoé, déroule la banderole sur laquelle il est inscrit. « Alassane Ouattara, le Royaume de l’Indénié te dit Akwaba et attend tes solutions ». Sur ce fait, les populations et les militants comprennent que la présence de leur leader parmi eux est imminente. Clairsemé il y a quelques minutes, le carrefour d’Adahou commence à recevoir du beau monde. La fanfare et les jeunes animateurs au tam-tam rivalisent d’ardeur. Les téléphones portables ne quittent pas les oreilles. Le service de protocole de la Direction centrale de campagne est en contact ininterrompu avec la sécurité. Sangafowa Coulibaly, patron de ce groupe de personnes, annonce soudain « ils ont quitté, ils seront là dans cinq minutes ». En fait, il venait d’avoir l’information que le Président du RDR est parti de la localité d’Anuassué où il venait de marquer un arrêt pour faire ses civilités au chef de Canton et la notabilité qui l’ont baptisé du nom de Nanan Kouakou Anongba.
Midi approche dans quelques minutes et le soleil, de moins en moins clément, contraint certaines personnes à quitter les rangs de la haie formée pour s’abriter à l’ombre des arbres et des préaux. Soudain, à plus d’un kilomètre du lieu où ils se trouvent, les militants du RDR voient arriver, en flèche, le cortège, conduit par la sécurité de leur président. ADO est effectivement là. Il descend de son véhicule et se soumet au rituel. Une belle petite fille lui offre un bouquet de fleurs qu’il accepte avec des « merci beaucoup » à chaque main qu’il serre. A ses cotés, la secrétaire générale de son parti, Henriette Dagri Diabaté. La sécurité comprend tout de suite que ce sera difficile de contenir la foule. Toutefois, Ado est conduit jusqu’à Kouadio Atchey et Ettien Essey, représentants du chef d’Adahou, village fondateur d’Abengourou. Après le traditionnel Akwaba, il prend place à bord de son véhicule de commandement. Là, plus de place au doute. Abengourou s’est ranimée et s’éveille. Une haie d’honneur, longue de plusieurs kilomètres, s’est spontanément, formée sur la voie principale menant au centre-ville pour atteindre la préfecture. ADO est debout dans son véhicule, il salue des mains. D’Adahou au quartier Agnikro en passant par le Château et Dioulakro, c’est la liesse populaire. Des jeunes escortent le véhicule de commandement du président Ouattara, scandant, pour les uns « ADO solution », pour les autres, « On veut ADO Président ». Une demi-heure plus tard, l’ancien Directeur général adjoint du FMI est à la préfecture où l’attend le maitre des lieux, le préfet Anon Léopold Florent.
Après les civilités, le président du RDR et son cortège se rendent à la Cour royale. Nanan Boa Kouassi III et sa cour sont au complet, avec certains chefs de villages et notables. Puis, dans l’après-midi, cap est mis sur Niablé, gros canton de douze villages dans le royaume. Frappé par un deuil, le chef du canton Niablé, Kouakou Kouao, Le Patient III, est rentré expressément d’Abidjan pour accueillir le Premier ministre Ouattara. ADO est reçu dans la cour royale avec tous les honneurs. Les danseuses d’Adjanou, la danse de la cour royale et les tams-tams parleurs ont combiné les chants pour lui rendre hommage.
Bien avant, le Président du RDR a animé un meeting devant plus d’un millier de personnes. Dans le public venu écouter son message, nanan Djabin II, venu de Tanosso, village ghanéen, à une trentaine de kilomètres de Niablé.
Après Niablé, ADO a été reçu aussi avec la même ferveur par les populations de Sankadiokro, village de son Directeur régional de campagne, l’ancien maire de Koumassi, Adou Assalé. Les Population ont sorti toutes les danses du terroir en plus de la fanfare, pour attendre des heures durant, l’arrivée d’ADO.
Pour un début, la tournée du Président du RDR dans le Moyen Comoé a démarré sur des chapeaux de roue. Au bout du compte, le RDR et son candidat montrent à la face de la nation qu’aucune parcelle du territoire n’est insensible à son discours qui tranche avec les autres.
Charles Sanga
Abengourou s’était pourtant réveillée comme dans un jour ordinaire. Très peu de couleurs dans la ville, sinon quelques banderoles, peu attrayantes, annonçant la visite de l’hôte de marque. Les Populations vaquaient à leurs occupations quotidiennes. Les fonctionnaires ont pris le chemin des bureaux tandis que ceux et celles qui exercent des activités libérales s’affairaient pour gagner leur pitance quotidienne. Seuls quelques irréductibles au parfum de l’organisation, avaient garé, à l’entrée d’Abengourou, au village d’Adahou, quelques véhicules de transport en commun. Ce village qui accueille tout voyageur qui se rend dans la capitale de l’Indénié sur l’axe d’Akoupé, est habitué aux cérémonies d’accueil.
Tout de suite l’on se rend compte qu’il y a un événement là. Il est 10 heures passé, quand, le comité d’organisation de la visite du président ADO dans le Moyen Comoé, déroule la banderole sur laquelle il est inscrit. « Alassane Ouattara, le Royaume de l’Indénié te dit Akwaba et attend tes solutions ». Sur ce fait, les populations et les militants comprennent que la présence de leur leader parmi eux est imminente. Clairsemé il y a quelques minutes, le carrefour d’Adahou commence à recevoir du beau monde. La fanfare et les jeunes animateurs au tam-tam rivalisent d’ardeur. Les téléphones portables ne quittent pas les oreilles. Le service de protocole de la Direction centrale de campagne est en contact ininterrompu avec la sécurité. Sangafowa Coulibaly, patron de ce groupe de personnes, annonce soudain « ils ont quitté, ils seront là dans cinq minutes ». En fait, il venait d’avoir l’information que le Président du RDR est parti de la localité d’Anuassué où il venait de marquer un arrêt pour faire ses civilités au chef de Canton et la notabilité qui l’ont baptisé du nom de Nanan Kouakou Anongba.
Midi approche dans quelques minutes et le soleil, de moins en moins clément, contraint certaines personnes à quitter les rangs de la haie formée pour s’abriter à l’ombre des arbres et des préaux. Soudain, à plus d’un kilomètre du lieu où ils se trouvent, les militants du RDR voient arriver, en flèche, le cortège, conduit par la sécurité de leur président. ADO est effectivement là. Il descend de son véhicule et se soumet au rituel. Une belle petite fille lui offre un bouquet de fleurs qu’il accepte avec des « merci beaucoup » à chaque main qu’il serre. A ses cotés, la secrétaire générale de son parti, Henriette Dagri Diabaté. La sécurité comprend tout de suite que ce sera difficile de contenir la foule. Toutefois, Ado est conduit jusqu’à Kouadio Atchey et Ettien Essey, représentants du chef d’Adahou, village fondateur d’Abengourou. Après le traditionnel Akwaba, il prend place à bord de son véhicule de commandement. Là, plus de place au doute. Abengourou s’est ranimée et s’éveille. Une haie d’honneur, longue de plusieurs kilomètres, s’est spontanément, formée sur la voie principale menant au centre-ville pour atteindre la préfecture. ADO est debout dans son véhicule, il salue des mains. D’Adahou au quartier Agnikro en passant par le Château et Dioulakro, c’est la liesse populaire. Des jeunes escortent le véhicule de commandement du président Ouattara, scandant, pour les uns « ADO solution », pour les autres, « On veut ADO Président ». Une demi-heure plus tard, l’ancien Directeur général adjoint du FMI est à la préfecture où l’attend le maitre des lieux, le préfet Anon Léopold Florent.
Après les civilités, le président du RDR et son cortège se rendent à la Cour royale. Nanan Boa Kouassi III et sa cour sont au complet, avec certains chefs de villages et notables. Puis, dans l’après-midi, cap est mis sur Niablé, gros canton de douze villages dans le royaume. Frappé par un deuil, le chef du canton Niablé, Kouakou Kouao, Le Patient III, est rentré expressément d’Abidjan pour accueillir le Premier ministre Ouattara. ADO est reçu dans la cour royale avec tous les honneurs. Les danseuses d’Adjanou, la danse de la cour royale et les tams-tams parleurs ont combiné les chants pour lui rendre hommage.
Bien avant, le Président du RDR a animé un meeting devant plus d’un millier de personnes. Dans le public venu écouter son message, nanan Djabin II, venu de Tanosso, village ghanéen, à une trentaine de kilomètres de Niablé.
Après Niablé, ADO a été reçu aussi avec la même ferveur par les populations de Sankadiokro, village de son Directeur régional de campagne, l’ancien maire de Koumassi, Adou Assalé. Les Population ont sorti toutes les danses du terroir en plus de la fanfare, pour attendre des heures durant, l’arrivée d’ADO.
Pour un début, la tournée du Président du RDR dans le Moyen Comoé a démarré sur des chapeaux de roue. Au bout du compte, le RDR et son candidat montrent à la face de la nation qu’aucune parcelle du territoire n’est insensible à son discours qui tranche avec les autres.
Charles Sanga