Le ministère de la Réconciliation nationale et des Relations avec les institutions a organisé le 17 et 18 juillet, à Bouaké, un atelier de formation à l’intention des leaders d’opinion de la zone centre, nord et ouest sur le thème : «techniques de rapprochement intercommunautaire» Cette session de formation a bénéficié de l’appui technique du Pnud et de l’agence d’exécution du projet intégré d’appui au redéploiement de l’administration, au retour et à la réinsertion des personnes déplacées internes et à la cohésion sociale (projet Fisdes). Le représentant national dudit projet, Kouassi N’goran Edouard, a indiqué que c’est grâce à l’important financement du Fonds ivoiro–suisse de développement économique et social (Fisdes) que ce projet a vu le jour. Avant d’annoncer que dans les prochaines semaines, d’autres sessions vont suivre portant sur le règlement des conflits et sur la réconciliation nationale. Le consultant en gestion des conflits, Gnapia Elie Brise, a fait savoir que ce projet est réparti en trois phases. A savoir, le renforcement des capacités des leaders d’opinion, l’installation des comités locaux et de réconciliation dans la zone Cno et mise à la disposition desdits comités de moyens nécessaires pour qu’ils puissent mener à bien leur mission.
Quant au préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, Konin Aka, il a rappelé qu’à une période récente, la paix était la seconde religion en Côte d’Ivoire parce que les Ivoiriens s’accordaient sur un minimum et regardaient tous dans la même direction. Ce qui, a-t-il regretté, n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui. C’est pourquoi, il a affirmé qu’il apprécie à sa juste valeur ce genre de formation dont l’objectif est de permettre à chacun de faire son introspection, eu égard notamment au rôle joué dans la dégradation de la cohésion sociale dans le pays depuis le 19 septembre 2002. C’est seulement alors que les uns et les autres se remettront en cause et s’investiront pleinement dans la recherche d’une paix durable en Côte d’Ivoire.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional.
Quant au préfet de la région de la Vallée du Bandama, préfet du département de Bouaké, Konin Aka, il a rappelé qu’à une période récente, la paix était la seconde religion en Côte d’Ivoire parce que les Ivoiriens s’accordaient sur un minimum et regardaient tous dans la même direction. Ce qui, a-t-il regretté, n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui. C’est pourquoi, il a affirmé qu’il apprécie à sa juste valeur ce genre de formation dont l’objectif est de permettre à chacun de faire son introspection, eu égard notamment au rôle joué dans la dégradation de la cohésion sociale dans le pays depuis le 19 septembre 2002. C’est seulement alors que les uns et les autres se remettront en cause et s’investiront pleinement dans la recherche d’une paix durable en Côte d’Ivoire.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional.