Les jours du Centre d'éducation, de formation et d'insertion des aveugles de Toumodi (CEFIAT) de Toumodi sont comptés. Faute d'argent, cet établissement qui œuvre pour la promotion et l'insertion sociale des enfants malvoyants risque de fermer ses portes avant terme.
Le centre d'éducation, de formation et d'insertion des aveugles de Toumodi a ouvert ses portes le 24 novembre 1999 avec 9 pensionnaires. Aux enfants considérés comme perdus pour la vie, l'école a donné de nouvelles perspectives. Les premiers élèves présentés au concours d'entrée en 6ème se sont classés parmi les meilleurs. Depuis, ce sont de bons résultats qui sont enregistrés par les candidats de cette école. La preuve, deux élèves de la première promotion seront en terminale la rentrée prochaine. Malheureusement les moyens se raréfient au fil des ans. A tel point que pour cette rentrée scolaire l'école a fonctionné à demi teinte. Le centre bénéficie d'une subvention annuelle de 5 000.000 FCFA de l'Etat. Mais on ne sait pour quelle raison, après le versement de la première tranche de 2 500 000 FCA, plus rien n'a été versé. Résultat, l'année scolaire 2008-2009 s'est arrêtée précipitamment le 11 janvier 2009 pour les 16 élèves du CPI au CE2. Ce qui équivaut à une année blanche pour ces enfants qui prennent de l'âge. Cette année scolaire, la catastrophe a été évitée de justesse : les 5 candidats à l'entrée en 6ème et les 4 autres au BEPC ont failli signer forfait, faute d'argent pour leur prise en charge à Abidjan où ils devaient passer les examens. C'est au dernier moment que le ministère des affaires sociales est intervenu pour permettre à ces 9 candidats de compétir. Mais il n'empêche que le problème reste entier. Cette école, qui faisait la fierté de la cité aux agoutis, est aujourd'hui devenue l'ombre d'elle-même à cause du désintéressement incompréhensible du ministère de tutelle et ses partenaires. C'est donc un véritable SOS que lance M. Zan Bi Trah Noël, son directeur, à toutes les bonnes volontés pour sauver l'école des aveugles de Toumodi. Cette école répond à un besoin réel, Toumodi étant une zone andémique de l'onchocercose.
Il faut signaler que le directeur est lui-même mal voyant.
Pierre Djessane Gervais
Le centre d'éducation, de formation et d'insertion des aveugles de Toumodi a ouvert ses portes le 24 novembre 1999 avec 9 pensionnaires. Aux enfants considérés comme perdus pour la vie, l'école a donné de nouvelles perspectives. Les premiers élèves présentés au concours d'entrée en 6ème se sont classés parmi les meilleurs. Depuis, ce sont de bons résultats qui sont enregistrés par les candidats de cette école. La preuve, deux élèves de la première promotion seront en terminale la rentrée prochaine. Malheureusement les moyens se raréfient au fil des ans. A tel point que pour cette rentrée scolaire l'école a fonctionné à demi teinte. Le centre bénéficie d'une subvention annuelle de 5 000.000 FCFA de l'Etat. Mais on ne sait pour quelle raison, après le versement de la première tranche de 2 500 000 FCA, plus rien n'a été versé. Résultat, l'année scolaire 2008-2009 s'est arrêtée précipitamment le 11 janvier 2009 pour les 16 élèves du CPI au CE2. Ce qui équivaut à une année blanche pour ces enfants qui prennent de l'âge. Cette année scolaire, la catastrophe a été évitée de justesse : les 5 candidats à l'entrée en 6ème et les 4 autres au BEPC ont failli signer forfait, faute d'argent pour leur prise en charge à Abidjan où ils devaient passer les examens. C'est au dernier moment que le ministère des affaires sociales est intervenu pour permettre à ces 9 candidats de compétir. Mais il n'empêche que le problème reste entier. Cette école, qui faisait la fierté de la cité aux agoutis, est aujourd'hui devenue l'ombre d'elle-même à cause du désintéressement incompréhensible du ministère de tutelle et ses partenaires. C'est donc un véritable SOS que lance M. Zan Bi Trah Noël, son directeur, à toutes les bonnes volontés pour sauver l'école des aveugles de Toumodi. Cette école répond à un besoin réel, Toumodi étant une zone andémique de l'onchocercose.
Il faut signaler que le directeur est lui-même mal voyant.
Pierre Djessane Gervais
