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Faits Divers Publié le mercredi 22 juillet 2009 | Nord-Sud

Le rebelle frappe les policiers

Adolin Nagni, la vingtaine, les flics n’ou­blieront pas de si tôt sa tête. Arrêté la semaine dernière au grand carrefour de Koumassi pendant une rafle, Adolin a refusé de monter dans le cargo de la police. Il a fallu toute l’énergie des policiers pour le mettre dans le coffre. En chemin, le garçon parvient à sortir du coffre. Il empoigne le premier policier à sa portée. Une bagarre éclate, Adolin prend une raclée avant d’être conduit au commissariat. Les policiers portent plainte contre lui pour « fait de rébellion ». A la barre, lundi le juge regarde le prévenu avec étonnement.

— Pour vous faire monter dans le véhicule, c’était tout un problème. Est-ce que vous n’étiez pas saoulé ?

— Effectivement je venais d’un show, répond Adolin. Quand je me suis réveillé le lendemain au commissariat, je ne savais pas comment j’étais arrivé là.

— Nous ne pouvons pas tolérer ce genre d’attitude ! s’est écrié le procureur.
Adolin a pris 3 mois avec sursis.


Batterie, ce n’est pas batterie

Une batterie n’est pas une batterie. Après avoir envoyé son fournisseur de service, Touré Vamory, à la barre pour abus de confiance sur une batterie, M.V. a ensuite changé d’avis.

— M. le président, ses parents m’ont remboursé la batterie qu’il a perdue, je viens retirer la plainte, explique-t-il le 20 juillet aux flagrants délits du Plateau.

— Parce que tu es content, quoi ! lui dit le juge.

— Est-ce la même batterie qu’il vous a restituée ? demande le procureur.

— Non, répond le plaignant.

Le procureur reprend alors que le délit pénal demeure et que l’épée de la justice doit frapper. Néanmoins, Touré Vamory qui est soudeur à Aboboté, écope de 7 jours de taule.


Le pasteur dans la merde !

Le pasteur Boni Daniel de l’église Bénédiction des 220 logements était dans la merde lundi. Conduit à la barre des flagrants délits du Plateau pour abus de confiance, il a finalement été relaxé après avoir convaincu le juge. Son cousin l’accusait de lui avoir pris plus d’un million de Fcfa. Que s’est-il passé ?

Boni qui est tombé malade avait sollicité l’aide du cousin pour se soigner. Après rétablissement, il a proposé à celui-ci de louer sa maison au Pk 18. Par ce procédé, le cousin devait pouvoir passer un bon nombre de mois dans la maison sans payer de loyer et récupérer. Mais, voilà que le cousin décide d’acheter la piaule. Le marché discuté, ils tombent d’accord sur 2.5 millions de Fcfa. Le nouvel locataire fait des travaux d’aménagement dans la maison et donne une avance de près de 800.000 Fcfa à Boni. Ensuite, c’est par tranche de 30.000 Fcfa que le cousin veut payer le reste. Ce que Boni refuse et demande à reprendre sa maison. Le cousin le poursuit pour abus de confiance.


Bérenger vole l’armée française

Quand on est voleur, il faut savoir se fixer des limites ! Véhe Mahe Bérenger a appris cette maxime à ses dépends. Ce garçon de 21 ans est allé voler des fils barbelés au 43ème Bima de Port-Bouët. C’est au moment où il sectionnait les fils que des éléments de l’armée française qui faisaient le guet ont mis la main sur lui. Ce 20 juillet, aux flagrants délits du Plateau, il nie les faits.

— Je vais ramasser les bidons au 43ème Bima, chaque matin. C’est ce que je faisais ce 10 juillet quand on m’a arrêté, explique-t-il.

Le juge lui rappelle alors qu’il a reconnu les faits dans le Pv.

— Je suis un dealer, je ramasse les bidons, moi ! insiste le garçon.

— Pourtant tu as affirmé qu’un monsieur t’a envoyé couper les barbelés moyennant 500 Fcfa, précise le magistrat.

Bérenger a pris 3 mois fermes.


Il lapide le chauffeur de bus !

Il est descendu du bus et a attendu patiemment le chauffeur à l’arrêt, à la Riviera M’Pouto. Quand celui-ci est afin descendu de sa cabine, Sidibé Salifou s’est emparé d’une pierre et l’a lapidé. Le conducteur de la Sotra n’a pas pu travailler durant 15 jours.

— La Sotra a eu une perte financière parce qu’il a fallu remplacer le conducteur, ajoute l’avocat du chauffeur.

Pourtant, à la barre ce lundi, Salifou, qui a 29 ans, semble sage.

— Qu’as-tu fait ? lui demande le juge.

— J’ai frappé T. avec un caillou. Je ne savais pas qu’il était blessé.

-Même avec un caillou ? s’étonne le magistrat.

Salifou explique qu’il a lancé le caillou sur T. sans savoir si la pierre l’avait touché ou pas.

— J’ai lancé un seul coup, ajoute-t-il bien poliment.

Pour qu’il en arrive là, ce garçon s’était disputé avec les passagers du bus. Le trouvant récalcitrant, le chauffeur l’avait fait descendre. C’est donc pour régler son compte avec ce dernier qu’il l’a lapidé. Salifou a pris 6 mois fermes. Il devra payer à sa sortie de prison, 1 million de Fcfa au chauffeur.


L’intermédiaire vend la bagnole aux enchères !

Kouyaté Ba-Souleymane voulait tout expliquer à la fois. Mais, en fin de compte, il n’a rien dit à la barre. 2 ans fermes. Il lui avait été confié de dédouaner le véhicule de N.S. au port, moyennant environ 750.000 Fcfa. Le transitaire au port a claqué le fric sans bouger du doigt. Conséquence, la bagnole flambant neuve de N.S. a moisi au port et les autorités l’ont vendue aux enchères, procédure oblige.

— M. le président, se défend Kouyaté, le véhicule était au port depuis 2 mois. Ni elle ni son mari en Europe ne le savaient. Il était trop tard quand je l’ai su. Le véhicule était déjà aux enchères. Elle l’a reprise et blablabla…

Le procureur lui intime l’ordre de se taire une seconde.

— M. le juge, il n’a même pas ouvert mon dossier, continue de se plaindre N.S. à la barre. Il faut tout l’entregent du juge pour faire taire la dame.

Le prévenu à qui on remet la parole ne fait pas mieux.

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