Après avoir louvoyé dans la crise ivoirienne, Sarkozy vient de jeter le masque en déclarant la guerre à la Côte d`Ivoire.
C’est une déclaration de guerre en bonne et due forme. Et estampillée Nicolas Sarkozy, président de la République française. En tout cas, lasse de comploter en sourdine contre un Gbagbo qui ne tombe jamais, le patron de l`Elysée a décidé de jeter le masque, en décidant de prendre le devant des choses. " Ce monsieur n`est pas digne de confiance (…) C`est fort de la présence des casques bleus qu`il fait tout cela, sinon, j`aurais depuis longtemps, demandé à mes gars de faire le nettoyage nécessaire. " S`est-il permis avec l`arrogance d`un petit fils de colon, face à Ban Ki-moon, le secrétaire général de l`Onu sûrement sidéré par les propos discourtois du Président français. Gbagbo pas digne de confiance, par rapport à quoi ? Se demande-t-on. Car n`étant pas ivoirien, Sarkozy ne peut pas prétendre aimer la Côte d`Ivoire plus que les citoyens de ce pays. Mieux, on ne sort pas d`une telle crise, comme on sort d`un dîner gala, tel le dit le chef de l`Etat. Mais bien plus, malgré toutes sortes de difficultés, le processus de paix va à son terme. D`ailleurs, Jean-Marc Simon, son nouvel ambassadeur en Côte d`Ivoire le reconnaît, à moins qu`il ne veuille amadouer les Ivoiriens. " Je suis satisfait et confiant pour la suite du processus électoral, parce qu`un gros travail a été fait. " S`était-il satisfait, à la sortie d`une audience avec Mambé, le patron de la Cei. En réalité, Sarko est allé faire la courbette au sud-coréen Ban-Ki-moon pour " demander à ses gars de faire le nettoyage nécessaire " en Côte d`Ivoire. Comme Chirac l`avait fait face à la Chine. Sa stratégie est bien simple. Dépeindre Gbagbo en noir au sein de la communauté internationale, avant de provoquer son coup de force. Histoire de se donner des arguments auprès de ceux qui pourraient l`en dissuader. Ne dit-on pas que qui veut noyer son chien l`accuse de rage. La Côte d`Ivoire étant un bijou bien précieux pour la France, Paris n`est pas prête de lâcher prise. Le journaliste français Stephen Smith, l`autre anti-Gbagbo n`a-t-il pas écrit que " la Côte d`Ivoire est le petit Irak de la France ! " Il est bien évidemment clair qu`on n`abandonne pas un tel pays. Dans la crise ivoirienne, ce ne sont pas les élections qui intéressent, en réalité, la France. Paris est convaincu que Gbagbo qu`elle ne porte pas dans son cœur, reste le super favori dans l`opinion ivoirienne. L`Elysée qui a toutes les Instituts de sondage à sa botte, suit de bout en bout l`évolution de la crise ivoirienne, avec bien entendu, le candidat qui part favori. La France veut donc par tous les moyens, diriger ce processus pour mettre à la tête du pays, le candidat de son choix, à savoir Ouattara qui est prêt à lui livrer la Côte d`Ivoire mains et pieds liés. Par l`entremise de l`opposition, la France veut provoquer une autre crise pour mettre " ses gars " en action. L`autre option est aussi de pousser cette opposition à contester les résultats des élections. Ce qui donnera à l`Elysée des arguments pour mettre ses forces basées en Côte d`Ivoire en action. Evidemment, face aux gros enjeux qui sont dans la crise ivoirienne, Sarkozy, se fout pas mal des Français qui ont commencé par affluer en Côte d`Ivoire par milliers. Il n`y a pas longtemps, l`ambassadeur Jean-Simon, les avait rassurés que leur sécurité sera assurée comme si la Côte d`Ivoire était un département français. Puisqu`il est clair que la sécurité de tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien incombe aux Fds. A moins que l`ambassadeur de France ait été trahi par sa pensée... En fait, l`Hexagone est dans sa logique de déstabilisation du pouvoir ivoirien. Depuis hier, la chaîne d`infos en continue, France 24 passe en boucle, la sordide affaire de Guy André Kieffer. Elle a sorti un certain Gossé, prétendu major de l`armée ivoirienne, qui aurait été témoin de l`assassinat du journaliste franco-canadien. En réalité, Alain Gossé est un burkinabé qui a pris le nom d`un bété, en pensant ainsi faire du mal au pouvoir ivoirien. Parce que les blancs aiment bien surfer sur les questions ethno-tribales dans les conflits en Afrique. En somme, dans la crise ivoirienne, la France continue de se déculotter. Et comme elle n`excelle que dans le faux, elle continuera de se fier à des faussaires qui se donnent des noms qu`ils n`ont pas.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
C’est une déclaration de guerre en bonne et due forme. Et estampillée Nicolas Sarkozy, président de la République française. En tout cas, lasse de comploter en sourdine contre un Gbagbo qui ne tombe jamais, le patron de l`Elysée a décidé de jeter le masque, en décidant de prendre le devant des choses. " Ce monsieur n`est pas digne de confiance (…) C`est fort de la présence des casques bleus qu`il fait tout cela, sinon, j`aurais depuis longtemps, demandé à mes gars de faire le nettoyage nécessaire. " S`est-il permis avec l`arrogance d`un petit fils de colon, face à Ban Ki-moon, le secrétaire général de l`Onu sûrement sidéré par les propos discourtois du Président français. Gbagbo pas digne de confiance, par rapport à quoi ? Se demande-t-on. Car n`étant pas ivoirien, Sarkozy ne peut pas prétendre aimer la Côte d`Ivoire plus que les citoyens de ce pays. Mieux, on ne sort pas d`une telle crise, comme on sort d`un dîner gala, tel le dit le chef de l`Etat. Mais bien plus, malgré toutes sortes de difficultés, le processus de paix va à son terme. D`ailleurs, Jean-Marc Simon, son nouvel ambassadeur en Côte d`Ivoire le reconnaît, à moins qu`il ne veuille amadouer les Ivoiriens. " Je suis satisfait et confiant pour la suite du processus électoral, parce qu`un gros travail a été fait. " S`était-il satisfait, à la sortie d`une audience avec Mambé, le patron de la Cei. En réalité, Sarko est allé faire la courbette au sud-coréen Ban-Ki-moon pour " demander à ses gars de faire le nettoyage nécessaire " en Côte d`Ivoire. Comme Chirac l`avait fait face à la Chine. Sa stratégie est bien simple. Dépeindre Gbagbo en noir au sein de la communauté internationale, avant de provoquer son coup de force. Histoire de se donner des arguments auprès de ceux qui pourraient l`en dissuader. Ne dit-on pas que qui veut noyer son chien l`accuse de rage. La Côte d`Ivoire étant un bijou bien précieux pour la France, Paris n`est pas prête de lâcher prise. Le journaliste français Stephen Smith, l`autre anti-Gbagbo n`a-t-il pas écrit que " la Côte d`Ivoire est le petit Irak de la France ! " Il est bien évidemment clair qu`on n`abandonne pas un tel pays. Dans la crise ivoirienne, ce ne sont pas les élections qui intéressent, en réalité, la France. Paris est convaincu que Gbagbo qu`elle ne porte pas dans son cœur, reste le super favori dans l`opinion ivoirienne. L`Elysée qui a toutes les Instituts de sondage à sa botte, suit de bout en bout l`évolution de la crise ivoirienne, avec bien entendu, le candidat qui part favori. La France veut donc par tous les moyens, diriger ce processus pour mettre à la tête du pays, le candidat de son choix, à savoir Ouattara qui est prêt à lui livrer la Côte d`Ivoire mains et pieds liés. Par l`entremise de l`opposition, la France veut provoquer une autre crise pour mettre " ses gars " en action. L`autre option est aussi de pousser cette opposition à contester les résultats des élections. Ce qui donnera à l`Elysée des arguments pour mettre ses forces basées en Côte d`Ivoire en action. Evidemment, face aux gros enjeux qui sont dans la crise ivoirienne, Sarkozy, se fout pas mal des Français qui ont commencé par affluer en Côte d`Ivoire par milliers. Il n`y a pas longtemps, l`ambassadeur Jean-Simon, les avait rassurés que leur sécurité sera assurée comme si la Côte d`Ivoire était un département français. Puisqu`il est clair que la sécurité de tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien incombe aux Fds. A moins que l`ambassadeur de France ait été trahi par sa pensée... En fait, l`Hexagone est dans sa logique de déstabilisation du pouvoir ivoirien. Depuis hier, la chaîne d`infos en continue, France 24 passe en boucle, la sordide affaire de Guy André Kieffer. Elle a sorti un certain Gossé, prétendu major de l`armée ivoirienne, qui aurait été témoin de l`assassinat du journaliste franco-canadien. En réalité, Alain Gossé est un burkinabé qui a pris le nom d`un bété, en pensant ainsi faire du mal au pouvoir ivoirien. Parce que les blancs aiment bien surfer sur les questions ethno-tribales dans les conflits en Afrique. En somme, dans la crise ivoirienne, la France continue de se déculotter. Et comme elle n`excelle que dans le faux, elle continuera de se fier à des faussaires qui se donnent des noms qu`ils n`ont pas.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr