Quatre cents (400) logements, pour améliorer le ratio logement-étudiant et désengorger les résidences universitaires publiques, verront bientôt le jour. Celles-ci seront l’œuvre d’opérateurs privés. Les promoteurs ayant fait acte de candidature et remplissant toutes les conditions requises pour participer à la réalisation de ce projet de haute portée pour le ministère de l’Enseignement Supérieur, seront connus le 29 juillet 2009. L’annonce a été faite hier mercredi 22 juillet 2009 par le président de la Commission Interministérielle du Projet de construction de résidences universitaires privées (CIP-RUP) M. Abou Karamoko.
La crise du logement-étudiant est devenue préoccupante en Côte d’ivoire. Les statistiques estiment à un (1) lit pour cinq (5) étudiants au niveau d’Abidjan. Mais ces données n’intègrent que la population estudiantine des universités et grandes écoles publiques, à l’exclusion de celle des universités et grandes écoles privées. Le nombre total des étudiants régulièrement inscrits est estimé à 150.000 pour environ 12.000 lits sur l’ensemble du territoire national. Or, depuis plus de deux décennies, après la construction de la résidence universitaire du ‘’Campus 2000’’ à la fin des années 1970, l’Etat de Côte d’Ivoire n’a construit, ni ouvert de nouvelles résidences universitaires à Abidjan, nonobstant la forte croissance, chaque année, de nouveaux bacheliers ou de titulaires de diplômes équivalents exprimant le vœu d’entrer dans le cycle supérieur. Face à la presse hier à la salle de conférence du ministère de l’Enseignement supérieur qui bénéficie de 8 membres sur les 14 que compte la CIP-RUP, M. Abou Karamoko a fait savoir que cette situation est à l’origine du surpeuplement des résidences universitaires. Pis, des couloirs de bâtiments de cours, des laboratoires, des bâtiments de cours en construction sur les sites universitaires servent de lieux de vie à bon nombre d’étudiants avec son corollaire de promiscuité, de prostitution, d’insalubrité et de violence de toutes sortes qui y sont légion. « Devant cette impasse, le ministre Ibrahim Cissé Bacongo a imaginé des alternatives notamment la construction par des promoteurs privés, de résidences adaptées à la vie estudiantine et communautaire, tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Nous avons lancé l’appel à manifestation d’intérêt et à ce jour, ce sont 29 opérateurs qui ont fait acte de candidature pour construire à court terme (première phase) 400 logements dont 300 à Abidjan et 100 à l’intérieur du pays. Après les dépouillements, les opérateurs qui auront satisfait à toutes les conditions requises seront connus à partir du 29 juillet 2009 », a-t-il déclaré. Puis de préciser que cette alternative « ingénieuse » du ministre Bacongo qui a gagné l’assentiment du Gouvernement, vise à améliorer le cadre de vie et les conditions de travail des étudiants et résorber à court et moyen terme, la crise du logement-étudiant. « Tout promoteur dont le projet de construction n’intégrera pas toutes les commodités pour des études saines, sera écarté. Toutefois, nous ne laisserons aucune place à la complaisance. La procédure de la concession assortie de cahier de charges va se passer dans la transparence et la rigueur », a-t-il rassuré. Concluant, le représentant du ministre Bacongo au sein de la CIP-RUP a noté que les termes de références du projet, les clauses de la convention de concession pour la conception, le financement, la construction, l’exploitation et l’entretien des résidences universitaires privées entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le promoteur et celles du cahier de charges de la concession ont toutes été harmonisées et adoptées par la commission. Voici les avantages des promoteurs Conscient de la difficulté financière qu’il rencontre pour construire de nouvelles résidences universitaires, le gouvernement, suite au plaidoyer du ministre Cissé Bacongo, a pris des mesures en faveur de la construction de résidences universitaires privées. Ces mesures sont édictées à travers l’Ordonnance n° 2007-488 du 31 mai 2007 et pour en bénéficier, le promoteur doit s’engager à réaliser un programme d’au moins 300 chambres à Abidjan ou 100 chambres à l’intérieur du pays sur deux (2) ans avec toutes les commodités de résidences universitaires. Au titre de la phase de réalisation des investissements, le premier point note que les entreprises agréées au régime fiscal en faveur de la construction de résidences universitaires bénéficient d’une exonération de la TVA sur les matériaux de construction, travaux de voiries et réseaux divers, d’études d’urbanisme, d’architecture et des infrastructures de construction, d’une exonération de droit d’enregistrement et de timbre sur les actes constitutifs de l’entreprise et d’une exonération de la TPS sur les prêts contractés pour la réalisation du projet. Pour la phase d’exploitation, le (s) promoteurs de la construction de résidences universitaires privées bénéficient d’une exonération de la contribution des patentes, d’une exonération des impôts fonciers, d’une exonération de la contribution à la charge de l’employeur et une autre de l’impôt sur les bénéfices sur les 5 premières années de l’exploitation. Le bénéfice des exonérations sus mentionnées s’étend sur toute la durée du projet à l’exception de l’exonération de l’impôt sur les bénéfices qui s’étend sur les 5 premières années de l’exploitation. M.T.T Source journal officiel du jeudi 16 août 2007
Honoré Kouassi
La crise du logement-étudiant est devenue préoccupante en Côte d’ivoire. Les statistiques estiment à un (1) lit pour cinq (5) étudiants au niveau d’Abidjan. Mais ces données n’intègrent que la population estudiantine des universités et grandes écoles publiques, à l’exclusion de celle des universités et grandes écoles privées. Le nombre total des étudiants régulièrement inscrits est estimé à 150.000 pour environ 12.000 lits sur l’ensemble du territoire national. Or, depuis plus de deux décennies, après la construction de la résidence universitaire du ‘’Campus 2000’’ à la fin des années 1970, l’Etat de Côte d’Ivoire n’a construit, ni ouvert de nouvelles résidences universitaires à Abidjan, nonobstant la forte croissance, chaque année, de nouveaux bacheliers ou de titulaires de diplômes équivalents exprimant le vœu d’entrer dans le cycle supérieur. Face à la presse hier à la salle de conférence du ministère de l’Enseignement supérieur qui bénéficie de 8 membres sur les 14 que compte la CIP-RUP, M. Abou Karamoko a fait savoir que cette situation est à l’origine du surpeuplement des résidences universitaires. Pis, des couloirs de bâtiments de cours, des laboratoires, des bâtiments de cours en construction sur les sites universitaires servent de lieux de vie à bon nombre d’étudiants avec son corollaire de promiscuité, de prostitution, d’insalubrité et de violence de toutes sortes qui y sont légion. « Devant cette impasse, le ministre Ibrahim Cissé Bacongo a imaginé des alternatives notamment la construction par des promoteurs privés, de résidences adaptées à la vie estudiantine et communautaire, tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. Nous avons lancé l’appel à manifestation d’intérêt et à ce jour, ce sont 29 opérateurs qui ont fait acte de candidature pour construire à court terme (première phase) 400 logements dont 300 à Abidjan et 100 à l’intérieur du pays. Après les dépouillements, les opérateurs qui auront satisfait à toutes les conditions requises seront connus à partir du 29 juillet 2009 », a-t-il déclaré. Puis de préciser que cette alternative « ingénieuse » du ministre Bacongo qui a gagné l’assentiment du Gouvernement, vise à améliorer le cadre de vie et les conditions de travail des étudiants et résorber à court et moyen terme, la crise du logement-étudiant. « Tout promoteur dont le projet de construction n’intégrera pas toutes les commodités pour des études saines, sera écarté. Toutefois, nous ne laisserons aucune place à la complaisance. La procédure de la concession assortie de cahier de charges va se passer dans la transparence et la rigueur », a-t-il rassuré. Concluant, le représentant du ministre Bacongo au sein de la CIP-RUP a noté que les termes de références du projet, les clauses de la convention de concession pour la conception, le financement, la construction, l’exploitation et l’entretien des résidences universitaires privées entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le promoteur et celles du cahier de charges de la concession ont toutes été harmonisées et adoptées par la commission. Voici les avantages des promoteurs Conscient de la difficulté financière qu’il rencontre pour construire de nouvelles résidences universitaires, le gouvernement, suite au plaidoyer du ministre Cissé Bacongo, a pris des mesures en faveur de la construction de résidences universitaires privées. Ces mesures sont édictées à travers l’Ordonnance n° 2007-488 du 31 mai 2007 et pour en bénéficier, le promoteur doit s’engager à réaliser un programme d’au moins 300 chambres à Abidjan ou 100 chambres à l’intérieur du pays sur deux (2) ans avec toutes les commodités de résidences universitaires. Au titre de la phase de réalisation des investissements, le premier point note que les entreprises agréées au régime fiscal en faveur de la construction de résidences universitaires bénéficient d’une exonération de la TVA sur les matériaux de construction, travaux de voiries et réseaux divers, d’études d’urbanisme, d’architecture et des infrastructures de construction, d’une exonération de droit d’enregistrement et de timbre sur les actes constitutifs de l’entreprise et d’une exonération de la TPS sur les prêts contractés pour la réalisation du projet. Pour la phase d’exploitation, le (s) promoteurs de la construction de résidences universitaires privées bénéficient d’une exonération de la contribution des patentes, d’une exonération des impôts fonciers, d’une exonération de la contribution à la charge de l’employeur et une autre de l’impôt sur les bénéfices sur les 5 premières années de l’exploitation. Le bénéfice des exonérations sus mentionnées s’étend sur toute la durée du projet à l’exception de l’exonération de l’impôt sur les bénéfices qui s’étend sur les 5 premières années de l’exploitation. M.T.T Source journal officiel du jeudi 16 août 2007
Honoré Kouassi