Selon Yayah Aguié, directeur technique de la Société ivoirienne de contrôle technique automobile (Sicta), les conducteurs et propriétaires de véhicules accusent à tort entreprise qu'il dirige. Il soutient que malgré la bataille médiatique qu'entreprend la Direction générale, des intentions ou actes de corruption se poursuivent. « Je ne peux pas confirmer ou infirmer l'idée selon laquelle mes agents s'adonnent à une pratique qui vise à soudoyer les propriétaires de véhicules. Certains racontent que nos agents collectent auprès des propriétaires de véhicules la somme de 100.000 Fcfa pour l'obtention d'une visite technique, mais je ne peux pas vous donner de preuve », a-t-il répondu. Le directeur technique, tout en se rejetant ces accusations, souligne que ses services reçoivent en moyenne 450 véhicules à Vridi et plus de 600 véhicules à la zone industrielle de Yopougon pour des visites. «Nous enregistrons dans les deux zones à savoir Vridi et Yopougon plus de 100.000 véhicules par jour. Alors, si nous devions rançonner les propriétaires de ces véhicules, à hauteur de 100.000 Fcfa je serais l'homme le plus riche», estime-t-il. «Bientôt ces allégations prendront fin dans la mesure où les agents (Ndlr : les forces de l'ordre) n'interviendront plus dans le contrôle des pièces de véhicules, et les conducteurs qui viendront faire la visite technique de leur voiture seront prier d'attendre dans une salle spécialement aménagée pour eux, de sorte à éviter tout contact», annonce M. Aguié.
OJM
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