Débuté le vendredi 10 juillet dernier, le procès relatif au drame survenu le 29 mars 2009 au stade Félix Houphouët Boigny (20 morts, 132 blessés) va connaître son épilogue demain. En effet, après le réquisitoire du parquet et la plaidoirie des neufs prévenus, le vendredi 17 juillet dernier, c'est demain matin à 8h 30 que le président de l'audience, le juge Yapi Tobo Clément, va vider son délibéré. Ce magistrat et ses assesseurs ont donc pris tout leur temps pour analyser le dossier à fond pour donner un verdict très attendu par tous les Ivoiriens. Car, faut-il le souligné, la FIFA, l'instance suprême du football sur le plan mondial, via sa commission de discipline, a sanctionné, hier, la Côte d'Ivoire en infligeant une lourde amende (50 mille francs suisses, environ 22 millions FCFA CFA) à payer et la restriction de la capacité d'accueil du stade Félix Houphouët Boigny à 20000 spectateurs au plus, au prochain match éliminatoire de la coupe du monde des Eléphants à Abidjan.
Pendant sept jours donc, le juge Yapi Tobo Clément et ses deux assesseurs, qui sont des magistrats chevronnés, ont planché dans le secret des dieux sur les tenants et les aboutissants de ce procès où il y a surtout des cas d'homicide involontaire (20 morts). S'il se trouve des prévenus, qui comparaissent tous en citation directe, à qui rien n'est reproché, alors ils retourneront chez eux comme ils sont venus. C'est-à-dire libres. Mais, dans le cas contraire, si leur culpabilité est établie, ils se retrouveront à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan dans les liens de la détention.
Les procureurs Diakité Mamadou et Zalo avaient requis, entre autres, vendredi dernier, 1 an de prison ferme pour Anzouan Kacou, président du comité d'organisation des matches, et la relaxe pure et simple pour délit non établi pour Koné Ardjouma, directeur général par intérim de la Fédération ivoirienne de football (FIF), et Beugré Andoh, chef du département finance de la FIF.
Didier Kéï
Pendant sept jours donc, le juge Yapi Tobo Clément et ses deux assesseurs, qui sont des magistrats chevronnés, ont planché dans le secret des dieux sur les tenants et les aboutissants de ce procès où il y a surtout des cas d'homicide involontaire (20 morts). S'il se trouve des prévenus, qui comparaissent tous en citation directe, à qui rien n'est reproché, alors ils retourneront chez eux comme ils sont venus. C'est-à-dire libres. Mais, dans le cas contraire, si leur culpabilité est établie, ils se retrouveront à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan dans les liens de la détention.
Les procureurs Diakité Mamadou et Zalo avaient requis, entre autres, vendredi dernier, 1 an de prison ferme pour Anzouan Kacou, président du comité d'organisation des matches, et la relaxe pure et simple pour délit non établi pour Koné Ardjouma, directeur général par intérim de la Fédération ivoirienne de football (FIF), et Beugré Andoh, chef du département finance de la FIF.
Didier Kéï