Bonne nouvelle pour les chercheurs du continent, qui exercent dans le domaine de la recherche scientifique. Certains se pourront désormais se consacrer tranquillement à leurs recherches. La raison ? C’est simple, la fondation anglaise « The Welcome Trust » vient, dans le cadre d’un projet de plate-forme de recherche à l’intention des institutions africaines dans le domaine de la recherche, d’octroyer, un financement de 34 milliards de francs CFA, pour une durée de 5 ans, à sept consortiums, retenus sur 300 candidatures. Et l’un d’entre eux, dénommé « Initiative One Health, consortium africain pour la recherche sur l’écosystème et la santé de la population », réunit des chercheurs ivoiriens. Il est dirigé par le Pr Bassirou Bonfoh, directeur du Centre suisse de recherche en Côte d’Ivoire (CSRS). Mardi dernier, ce consortium a été officiellement présenté, dans les locaux de cet institut, situé à Adiopodoumé, sur la route de Dabou. Son but, a précisé le Pr Bonfoh, est de « renforcer les capacités de recherches des institutions et universités en Afrique dans les domaines de la santé animale, humaine et environnementale ». Il est constitué d’un corps de onze institutions principales composées de sept universités et de quatre instituts de recherche, appartenant à six pays d’Afrique subsaharienne (Côte d’Ivoire, Ghana, Sénégal, Tchad, Tanzanie, Ouganda), qui travailleront en partenariat avec organismes européens. Avec un budget de 3,6 milliards de nos francs, sur cinq ans.
En Côte d’Ivoire, l’université d’Abobo-Adjamé et le CSRS font partie de ce consortium qui, dira Pr Bonfoh, « offre une opportunité unique de développer une capacité de recherche interdisciplinaire et peut fortement améliorer les aptitudes des chercheurs et institutions africaines à attirer des subventions et financements de manière indépendante parce que les pays africains disposent des environnements intéressants et importants pour la conduite de telles recherches ». L’objectif de « Initiative One Health » est, selon lui, de générer une masse critique de chercheurs avec un focus sur les zoonoses ». « Les bénéficiaires, a poursuivi Pr Bonfoh, sont les chercheurs, les universités et de manière indirecte, les populations si nous abordons les questions de santé ». Les recherches porteront, à l’en croire, entre autres sur l’étude des pathologies transmissibles des animaux aux hommes, la rage, la tuberculose bovine…
De son côté, le Pr Biaka Zasseli (président du centre scientifique du PASRES) a souhaité que les chercheurs se mobilisent pour faire de bonnes recherches quand le Pr Gadebeku Samuel exhortait l’Etat à promouvoir les chercheurs et améliorer leur qualité.
Y. Sangaré
En Côte d’Ivoire, l’université d’Abobo-Adjamé et le CSRS font partie de ce consortium qui, dira Pr Bonfoh, « offre une opportunité unique de développer une capacité de recherche interdisciplinaire et peut fortement améliorer les aptitudes des chercheurs et institutions africaines à attirer des subventions et financements de manière indépendante parce que les pays africains disposent des environnements intéressants et importants pour la conduite de telles recherches ». L’objectif de « Initiative One Health » est, selon lui, de générer une masse critique de chercheurs avec un focus sur les zoonoses ». « Les bénéficiaires, a poursuivi Pr Bonfoh, sont les chercheurs, les universités et de manière indirecte, les populations si nous abordons les questions de santé ». Les recherches porteront, à l’en croire, entre autres sur l’étude des pathologies transmissibles des animaux aux hommes, la rage, la tuberculose bovine…
De son côté, le Pr Biaka Zasseli (président du centre scientifique du PASRES) a souhaité que les chercheurs se mobilisent pour faire de bonnes recherches quand le Pr Gadebeku Samuel exhortait l’Etat à promouvoir les chercheurs et améliorer leur qualité.
Y. Sangaré