ADO dans les regions du moyen-comoé et du zanzan - “Comme Moise, viens délivrer ton peuple”

Des routes pratiquement inexistantes. Tellement dégradées qu’un char d’assaut russe aurait du mal à les emprunter avec aisance. Sans infrastructures de base, oubliées de l’Etat, les régions de l’Indénié et de Koun-Fao, principales portes d’entrée en Côte d’Ivoire par Kumassi, capitale du pays Ashanti au Ghana, gronde. Les populations de ces localités n’ont pu cacher leurs préoccupations, face au candidat Alassane Ouattara qui se trouvait sur leur terre dans la journée d’hier. Troisième journée de son périple dans le Moyen Comoé et le Zanzan, ce mardi a été l’occasion pour le candidat ADO de constater la « démission de l’Etat ». « Nous sommes devenus des Saint Thomas. Nous ne croyons plus aux promesses », a dit Christophe Kouadio, porte-parole des populations de Tankessé. A Tienkoikro, Tingué Kouadio Francis, porte-parole des populations, a égrené tout un chapelet de difficultés qui lui font dire que « la population est en constante paupérisation ». A Koun-Fao, le directeur départemental de campagne du candidat Alassane Ouattara s’est tout simplement réjoui car, pour lui : « un jour nouveau se lève sur la Côte d’Ivoire », assuré que la victoire de son parti à la présidentielle, est certaine.
A Tienkoikro, les populations ont fait dire par leur porte-parole qu’Alassane Ouattara « est la solution aux problèmes qui assaillent le pays ». Tingué Kouadio qui a eu la charge de livrer le message des populations, n’a pas porté de gants pour le faire : «ADO a les compétences reconnues mondialement. C’est un travailleur qu’il nous faut. Nous cherchons à remettre la Côte d’Ivoire au travail. Il vient nous sauver, nous sommes fatigués ». Interpellant le président du RDR, il révèle : « Dieu t’appelle pour sauver ton peuple. Comme Moïse, viens nous délivrer », a-t-il indiqué, sous un tonnerre d’applaudissement. Partout où il est passé hier, le candidat du RDR a écouté de très nombreuses doléances, car pour ses hôtes, « il est un homme politique pas comme les autres. Quand il promet il le fait », ont fait remarquer les populations.
Charles Sanga (Envoyé spécial)