La 10e Assemblée ordinaire des ministres de la Santé de l'espace Cédéao s'est ouverte, hier, en présence du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Qui appelle à une amélioration des ressources humaines aux fins de répondre aux attentes des patients.
La 10e Assemblée ordinaire des ministres de la Santé de l'espace Cédéao s'est ouverte hier à Yamoussoukro, à "la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix", en présence du chef de l'Etat, Sem. Laurent Gbagbo. Organisée pour la première fois en terre ivoirienne depuis son existence, l'Assemblée des ministres en charge de la Santé de cet espace sous-régional a enregistré la participation d'au moins onze (11) Etats sur les seize(16) que compte l'organisation. Intervenant sur l'état des établissements sanitaires en Afrique subsaharienne, le Président ivoirien, a invité les ministres en charge et par ricochet ses pairs à plus de professionnalisme. Dans la promotion des ressources humaines, gage d'une solution solide aux récurrents problèmes auxquels les populations sont confrontées. Pour lui, au niveau des ressources humaines, des problèmes persistent. " Nous avons des problèmes au niveau des ressources humaines", a déploré le chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Et de proposer qu'un " accent soit mis sur le recrutement du personnel approprié et adapté à nos réalités pour sauver des vies humaines ", comme l'a fait, la Côte d'ivoire en recrutant récemment plus de 1000 agents de santé (infirmiers, médecins, sages femmes,etc.).En dépit de cela, a dit Laurent Gbagbo, les populations ivoiriennes réclament davantage d'agents de santé. La santé étant le préalable à tout développement, le numéro un ivoirien, patron de la cérémonie, s'est dit satisfait de telles rencontres. Qui répondent aux aspirations de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) à sa création. Il a donc enjoint l'Organisation ouest-africaine de la santé (Ooas), de susciter des actions concertées aux fins de lutter contre les pandémies qui rongent l'Afrique de l'ouest. " Organisez la coopération médicale et sanitaire au niveau de la Cédéao. Si nous ne sommes pas riches, il nous faut agir avec nos cerveaux à l'effet d'éviter que nos populations effectuent des déplacements coûteux hors de l'Afrique à plus de 6000 kilomètres pour des soins. Il nous faut capitaliser les ressources et les pauvres auront la même qualité de soins que les riches. C'est le sens que j'ai donné à l'Assurance maladie universelle (Amu), un outil pour sauver les vies humaines ", a-t-il conseillé, invitant à l'amélioration de la qualité des médecins de l'espace sous-régional. " Donnez-leur une formation de qualité qui puisse leur permettre de soulager les patients. Il faut une politique accrue pour nos populations ", a-t-il dit. Non sans s’indigner : ", il n'est pas normal qu'il n'y ait pas de grands chercheurs en Afrique sur le Vih/ Sida. On a créé la Cedeao pour être unis. Unissons donc nos forces en encourageant les spécialisations au niveau médical aux fins de parvenir à des traitements adéquats ", a souhaité le président de la République de Côte d'Ivoire. Du ministre ivoirien de la Santé, Dr Allah Rémi en passant par le Président de la 10e Assemblée ministérielle, le Professeur Babatundé Osotimehin à Ibn Chambas, de la Commission de la Cédéao et Dr Louis Sambo de l'Oms Afrique, cette rencontre arrive à propos. Vue de nombreux défis à relever. Notamment, les maladies (paludisme, poliomyélite, pandémies grippales). Aussi le représentant Oms Afrique, Dr louis Sambo a-t-il annoncé la tenue d'un forum sur la grippe A du 11 au 13 août prochain, à Johannesburg. A l'effet de réfléchir aux mesures à prendre pour stopper son expansion.
Débutée le 19 juillet dernier, avec des travaux thématiques, la 10e Assemblée ordinaire des ministres de la Santé de l'espace Cédéao prend fin aujourd'hui.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
La 10e Assemblée ordinaire des ministres de la Santé de l'espace Cédéao s'est ouverte hier à Yamoussoukro, à "la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix", en présence du chef de l'Etat, Sem. Laurent Gbagbo. Organisée pour la première fois en terre ivoirienne depuis son existence, l'Assemblée des ministres en charge de la Santé de cet espace sous-régional a enregistré la participation d'au moins onze (11) Etats sur les seize(16) que compte l'organisation. Intervenant sur l'état des établissements sanitaires en Afrique subsaharienne, le Président ivoirien, a invité les ministres en charge et par ricochet ses pairs à plus de professionnalisme. Dans la promotion des ressources humaines, gage d'une solution solide aux récurrents problèmes auxquels les populations sont confrontées. Pour lui, au niveau des ressources humaines, des problèmes persistent. " Nous avons des problèmes au niveau des ressources humaines", a déploré le chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Et de proposer qu'un " accent soit mis sur le recrutement du personnel approprié et adapté à nos réalités pour sauver des vies humaines ", comme l'a fait, la Côte d'ivoire en recrutant récemment plus de 1000 agents de santé (infirmiers, médecins, sages femmes,etc.).En dépit de cela, a dit Laurent Gbagbo, les populations ivoiriennes réclament davantage d'agents de santé. La santé étant le préalable à tout développement, le numéro un ivoirien, patron de la cérémonie, s'est dit satisfait de telles rencontres. Qui répondent aux aspirations de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao) à sa création. Il a donc enjoint l'Organisation ouest-africaine de la santé (Ooas), de susciter des actions concertées aux fins de lutter contre les pandémies qui rongent l'Afrique de l'ouest. " Organisez la coopération médicale et sanitaire au niveau de la Cédéao. Si nous ne sommes pas riches, il nous faut agir avec nos cerveaux à l'effet d'éviter que nos populations effectuent des déplacements coûteux hors de l'Afrique à plus de 6000 kilomètres pour des soins. Il nous faut capitaliser les ressources et les pauvres auront la même qualité de soins que les riches. C'est le sens que j'ai donné à l'Assurance maladie universelle (Amu), un outil pour sauver les vies humaines ", a-t-il conseillé, invitant à l'amélioration de la qualité des médecins de l'espace sous-régional. " Donnez-leur une formation de qualité qui puisse leur permettre de soulager les patients. Il faut une politique accrue pour nos populations ", a-t-il dit. Non sans s’indigner : ", il n'est pas normal qu'il n'y ait pas de grands chercheurs en Afrique sur le Vih/ Sida. On a créé la Cedeao pour être unis. Unissons donc nos forces en encourageant les spécialisations au niveau médical aux fins de parvenir à des traitements adéquats ", a souhaité le président de la République de Côte d'Ivoire. Du ministre ivoirien de la Santé, Dr Allah Rémi en passant par le Président de la 10e Assemblée ministérielle, le Professeur Babatundé Osotimehin à Ibn Chambas, de la Commission de la Cédéao et Dr Louis Sambo de l'Oms Afrique, cette rencontre arrive à propos. Vue de nombreux défis à relever. Notamment, les maladies (paludisme, poliomyélite, pandémies grippales). Aussi le représentant Oms Afrique, Dr louis Sambo a-t-il annoncé la tenue d'un forum sur la grippe A du 11 au 13 août prochain, à Johannesburg. A l'effet de réfléchir aux mesures à prendre pour stopper son expansion.
Débutée le 19 juillet dernier, avec des travaux thématiques, la 10e Assemblée ordinaire des ministres de la Santé de l'espace Cédéao prend fin aujourd'hui.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional