Tareq E. Maady, le tout nouvel ambassadeur d’Egypte en Côte d’Ivoire, a commémoré hier en sa résidence de Cocody la 57e année de la révolution de juillet correspondant au 57e anniversaire de l’indépendance d’Egypte. Cette révolution, selon le diplomate égyptien, plus qu’un symbole de liberté, a établi l’Egypte dans la république, puis elle a conforté les relations du pays des pyramides avec toute l’Afrique. L’Egypte a apporté un soutien aux mouvements de libération, contribuant ainsi à la lutte de décolonisation et pour les indépendances que menaient de nombreux pays africains. Ce qui a fait de son président Abdel Nasser dont le combat se confondait avec celui de N’krumah, Nyerere, Boumedienne, Sékou Touré et Houphouet-Boigny, une icône de la révolution sur le continent. Ce qui fait que la commémoration de la révolution de juillet, au-delà de l’Egypte, est une fête de la liberté pour toute l’Afrique.
SEM Tareq Maady qui, il y a deux semaines, a présenté ses lettres de créances au Président Laurent Gbagbo, se réjouit de représenter son pays en Côte d’Ivoire ; mais il mesure toute la responsabilité que lui confère cette charge. Parce que l’Egypte et la Côte d’Ivoire ont une longue tradition d’amitié et entretiennent d’excellentes relations depuis les Présidents Houphouet et Nasser que prolongent fort heureusement Leurs Excellences Hosni Moubarak et Laurent Gbagbo.Il ressent comme une gageure de conforter cette coopération déjà de qualité. Il ne pense pas moins qu’il est un chanceux parce qu’à peine arrivé en Côte d’Ivoire, une entreprise de construction de son pays Arab’s Contrators a remporté le marché pour la construction du pont de Jacqueville dont la première pierre a été posée, récemment, par le Président Gbagbo, suivie du démarrage des travaux. C’est la preuve de l’excellence des relations entre Abidjan et Caire. Le diplomate égyptien salue également cette coopération sud-sud, qui bien comprise, peut amener l’Afrique à briser les chaînes de l’endettement auprès des grandes puissances. L’ambassadeur a réaffirmé tout le soutien de son pays au processus de sortie de crise et souhaité que la présidentielle prévue pour le 29 novembre ramène non seulement la paix, mais se déroule comme les Ivoiriens l’auront décidé. L’Egypte se prépare d’ailleurs à accueillir à l’Académie Moubarak pour la sécurité 30 éléments des Forces de défense et de sécurité, pour un stage de renforcement des capacités.
Franck A. Zagbayou
SEM Tareq Maady qui, il y a deux semaines, a présenté ses lettres de créances au Président Laurent Gbagbo, se réjouit de représenter son pays en Côte d’Ivoire ; mais il mesure toute la responsabilité que lui confère cette charge. Parce que l’Egypte et la Côte d’Ivoire ont une longue tradition d’amitié et entretiennent d’excellentes relations depuis les Présidents Houphouet et Nasser que prolongent fort heureusement Leurs Excellences Hosni Moubarak et Laurent Gbagbo.Il ressent comme une gageure de conforter cette coopération déjà de qualité. Il ne pense pas moins qu’il est un chanceux parce qu’à peine arrivé en Côte d’Ivoire, une entreprise de construction de son pays Arab’s Contrators a remporté le marché pour la construction du pont de Jacqueville dont la première pierre a été posée, récemment, par le Président Gbagbo, suivie du démarrage des travaux. C’est la preuve de l’excellence des relations entre Abidjan et Caire. Le diplomate égyptien salue également cette coopération sud-sud, qui bien comprise, peut amener l’Afrique à briser les chaînes de l’endettement auprès des grandes puissances. L’ambassadeur a réaffirmé tout le soutien de son pays au processus de sortie de crise et souhaité que la présidentielle prévue pour le 29 novembre ramène non seulement la paix, mais se déroule comme les Ivoiriens l’auront décidé. L’Egypte se prépare d’ailleurs à accueillir à l’Académie Moubarak pour la sécurité 30 éléments des Forces de défense et de sécurité, pour un stage de renforcement des capacités.
Franck A. Zagbayou