x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 24 juillet 2009 | Fraternité Matin

Crise ivoirienne : "Tous les leaders politiques ont leur part de responsabilité dans la guerre"

Arrivé, il y a quelques jours, de la région du Moyen-Cavally (Guiglo, Duékoué, Bloléquin et Toulepleu), et de Bangolo, à l’invitation de la direction de campagne du Dr. Alassane Dramane Ouattara de ladite région, le ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, par ailleurs secrétaire général adjoint du Rassemblement des Républicains (Rdr), a échangé, hier, avec la presse, à son cabinet.


Dans toutes les localités visitées, le ministre Amon Tanoh dit s’être appesanti sur les vertus du pardon, de la paix, de l’amour et du dialogue qui ont caractérisé le pouvoir de Houphouët Boigny pendant plus de 40 ans. Il y avait, en cette période, l’unité nationale. Houphouet meurt, déplore le ministre Amon Tanoh Marcel, «le peuple ivoirien n’a plus de repère, les différends apparaissent entre les différents partis politiques : Pdci, Rdr, Fpi, etc.»




Plus grave, fait-il le constat, une crise armée survient en septembre 2002. «Chacun des partis politiques, tous les responsables politiques ont leur part de responsabilité dans cette guerre. Pour n’avoir pas fait l’économie de cette guerre, pour n’avoir pas su éviter la guerre en usant de dialogue», accuse Amon Tanoh.

Ainsi, d’Abidjan, véritable champ de la crise, celle-ci s’est étendue sur toute l’étendue du territoire national. C’est pourquoi, en mission de paix et de solidarité, il a, au nom de son parti, le Rdr, et de son président, Alassane Dramane Ouattara, et au nom de tous les partis politiques ivoiriens, «demandé pardon à la population de l’ouest» qui a payé un lourd tribut à la guerre : tueries, viols, vols, mutilations et autres traumatismes.

Au regard de cet intermède sanglant qu’a connu le pays, le ministre Amon Tanoh salue la signature de l’Accord de Ouagadougou par les deux belligérants, Gbagbo (Chef de l’Etat) et Soro (Premier ministre) qui permet aux uns et aux autres de circuler librement, sans aucune crainte, partout en Côte d’Ivoire.

La leçon que le ministre Amon Tanoh, par ailleurs directeur de campagne d’Alassane Ouattara dans le district d’Abidjan et du Sud- Comoé, tire de cette tournée de compassion et de soutien à la population du Moyen-Cavally meurtrie, c’est que celle-ci aspire à vivre mieux, en paix. «Le Rdr souhaite inculquer aux populations ivoiriennes, les notions de paix, de tolérance, d’amour».

Selon lui, même s’il est «important que les élections aient lieu à la bonne date, elles ne suffisent pas à régler des problèmes de stabilité et de paix».

Toutefois, il pense que «c’est raisonnable pour aller aux élections avec plus de six millions de personnes enrôlées».

Pour terminer, il a, avec assurance, indiqué que son parti, le Rdr, a la capacité de mobiliser les ressources pour le développement du pays et le gérer autrement.

Emmanuel Kouassi
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ