“J'aime tellement mon pays que je ne me vois pas en train de le défigurer avec une guerre. Je ne suis ni de près ni de loin impliqué dans cette guerre, mon parti n'a rien à voir avec cette guerre ". Propos de Alassane Ouattara au cours de son dernier meeting à San Pedro, après sa tournée dans le Bas-Sassandra. " Lorsqu'on est fautif, la première chose à faire, c'est de demander pardon, et c'est ce que nous avons fait". Ces propos sont de M.Marcel Amon Tanoh, Directeur de campagne de Alassane Ouattara, candidat du Rdr à la prochaine présidentielle en Côte d'Ivoire. Il les a tenus jeudi dernier, au cours d'un point de presse sur le bilan de sa tournée dans l'Ouest du pays. L'homme de main du patron des Républicains ( ?) portait déjà là une contradiction à son patron qui refuse d'assumer la rébellion qu'il a
financée et qui, à un moment donné, a divisé la Côte d'Ivoire en deux parties. Le disant, Amon Tanoh reconnaît également l'implication de son premier responsable dans les massacres des populations de cette partie du pays. Enfonçant le clou, voici ce qu'ajoute Amon Tanoh " J'ai demandé pardon au nom d'Alassane Ouattara et du Rdr et les gens nous ont pardonné ". Peut-on logiquement demander pardon pour quelqu'un qui n'a rien fait ? Si le compagnon de Ouattara affirme avoir demandé pardon au nom du " brave-tchê", c'est que les accusations portées contre ce dernier ne souffrent d'aucune ambiguïté. Amon Tanoh n'est pas n'importe qui au Rdr. Occupant un poste bien stratégique au sein de cette formation politique, ses dires doivent être pris au sérieux. Cela est d'autant plus vrai qu'il soutient avec force que la crise est le fait des acteurs politiques. L'expression " acteurs " politiques désigne bel et bien le mentor du Rdr et ses partenaires qui ont armé ceux qui ont attaqué la Côte d'Ivoire dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Il faut féliciter ce responsable politique pour le courage avec lequel il désavoue son patron.
Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr
financée et qui, à un moment donné, a divisé la Côte d'Ivoire en deux parties. Le disant, Amon Tanoh reconnaît également l'implication de son premier responsable dans les massacres des populations de cette partie du pays. Enfonçant le clou, voici ce qu'ajoute Amon Tanoh " J'ai demandé pardon au nom d'Alassane Ouattara et du Rdr et les gens nous ont pardonné ". Peut-on logiquement demander pardon pour quelqu'un qui n'a rien fait ? Si le compagnon de Ouattara affirme avoir demandé pardon au nom du " brave-tchê", c'est que les accusations portées contre ce dernier ne souffrent d'aucune ambiguïté. Amon Tanoh n'est pas n'importe qui au Rdr. Occupant un poste bien stratégique au sein de cette formation politique, ses dires doivent être pris au sérieux. Cela est d'autant plus vrai qu'il soutient avec force que la crise est le fait des acteurs politiques. L'expression " acteurs " politiques désigne bel et bien le mentor du Rdr et ses partenaires qui ont armé ceux qui ont attaqué la Côte d'Ivoire dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Il faut féliciter ce responsable politique pour le courage avec lequel il désavoue son patron.
Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr