Les populations d’Anono, dans la commune de Cocody, ont crié hier, leur ras de bol face aux agissements du sieur Coulibaly Tiémoko Yadé qui, se prévalant de la propriété de 5 ha de terrain dans ce village, a fait détruire des maisons sur le site dans la nuit du 4 au 5 juillet.
Le secrétaire général de la chefferie d’Anono, Assagoua Noël Patrick, entouré du comité de crise, a exprimé face à la presse, le mécontentement des populations d’Anono, qui s’estiment très souvent victimes de tentative de spoliation de leurs terres.
S’agissant du site de 5ha dont se prévaut Coulibaly Yadé, la chefferie soutient que “la parcelle concernée est partie intégrante du plan de lotissement non encore approuvé du village d’Anono depuis 1980. Mieux”, “les 5ha entrent dans le patrimoine villageois. Entre-temps, mettant à exécution les coutumes du peuple Actchan, le village avait, avant 1980, cédé l’espace, à l’origine du litige, à ses cadres, pour y bâtir des maisons à l’image du quartier en face du site”.
Réagissant à l’occupation illicite du terrain par Coulibaly Yadé, la communauté villageoise a obtenu le 21 février 2003, le retrait de cette parcelle au concerné, au motif du plan de lotissement non approuvé. La cour d’appel d’Abidjan, a même débouté Coulibaly Yadé le 30 janvier 2007, en annulant la décision du juge de première instance qui ordonnait la destruction des maisons bâties sur le site litigieux. Le président de la Cour suprême, selon la chefferie, a emboîté le pas à la cour d’appel. Malgré toutes ces décisions, s’indigne la chefferie, “Coulibaly Yadé a fait détruire nuitamment, avec l’appui de la gendarmerie, des maisons appartenant à des cadres du village”.
Fort de cette situation, la communauté village d’Anono, qui ne veut plus se laisser compter, “réclame la matérialisation de l’attribution de cet espace qui fait partie intégrante de son patrimoine et exige des dédommagements”.
Marc Yevou
Le secrétaire général de la chefferie d’Anono, Assagoua Noël Patrick, entouré du comité de crise, a exprimé face à la presse, le mécontentement des populations d’Anono, qui s’estiment très souvent victimes de tentative de spoliation de leurs terres.
S’agissant du site de 5ha dont se prévaut Coulibaly Yadé, la chefferie soutient que “la parcelle concernée est partie intégrante du plan de lotissement non encore approuvé du village d’Anono depuis 1980. Mieux”, “les 5ha entrent dans le patrimoine villageois. Entre-temps, mettant à exécution les coutumes du peuple Actchan, le village avait, avant 1980, cédé l’espace, à l’origine du litige, à ses cadres, pour y bâtir des maisons à l’image du quartier en face du site”.
Réagissant à l’occupation illicite du terrain par Coulibaly Yadé, la communauté villageoise a obtenu le 21 février 2003, le retrait de cette parcelle au concerné, au motif du plan de lotissement non approuvé. La cour d’appel d’Abidjan, a même débouté Coulibaly Yadé le 30 janvier 2007, en annulant la décision du juge de première instance qui ordonnait la destruction des maisons bâties sur le site litigieux. Le président de la Cour suprême, selon la chefferie, a emboîté le pas à la cour d’appel. Malgré toutes ces décisions, s’indigne la chefferie, “Coulibaly Yadé a fait détruire nuitamment, avec l’appui de la gendarmerie, des maisons appartenant à des cadres du village”.
Fort de cette situation, la communauté village d’Anono, qui ne veut plus se laisser compter, “réclame la matérialisation de l’attribution de cet espace qui fait partie intégrante de son patrimoine et exige des dédommagements”.
Marc Yevou