Président de la Commission marketing du Comité National Olympique Côte d’Ivoire (CNO-CIV), Charles Haroun lève le voile sur les actions menées par cette structure en faveur des fédérations dans le cadre de la préparation des Jeux de la Francophonie 2009 à Beyrouth. Une initiative soutenue par l’ambassadeur du Liban et la Communauté libanaise.
Président, quelles sont les motivations de l’aide de la Communauté libanaise à la Fédération ivoirienne de tennis de table ?
Charles Haroun : Il ne s’agit pas d’une opération isolée. Cette action résulte d’une décision de l’ambassadeur du Liban en Côte d’Ivoire qui nous a écouté. A savoir qu’il fallait faire la promotion des Jeux de la Francophonie 2009 à Beyrouth. Et que pour cela, il fallait associer la Communauté libanaise de Côte d’Ivoire et l’impliquer dans le soutien aux équipes ivoiriennes qui participeront aux Jeux à Beyrouth. C’est une idée de la commission technique présente au sein de la Commission marketing du Comité national olympique de Côte d’Ivoire. Il y a quelques mois, nous avons demandé aux fédérations qui participeront aux Jeux de la Francophonie à Beyrouth de se préparer. Nous leur avons précisé que nous les aiderons lorsqu’elles nous présenteront un projet de préparation clair. Sur le fond du projet, tous les opérateurs économiques que nous avons contactés, parce qu’il y en a que nous n’avons pas eu le temps de contacter, nous ont répondu favorablement. Nous avons réalisé une plaquette dans laquelle nous présentons les Jeux de la Francophonie, de la Côte d’Ivoire, du Liban, de la Communauté libanaise en Côte d’Ivoire, etc. Cette plaquette sera disponible sur tous les vols du réseau de la compagnie aérienne Middle East Airline (MEA) dans le monde, pendant tout le mois de septembre et pendant toute la période des Jeux de la Francophonie à Beyrouth. Je suis heureux, en tant que Libano-Ivoirien ou Ivoiro-Libanais et en tant que membre du Comité olympique, d’être arrivé à monter cette opération, d’avoir l’appui de l’ambassadeur du Liban en Côte d’Ivoire et de celui de tous mes compatriotes. Le premier à en bénéficier, ce sera la Fédération ivoirienne de tennis de table. Puisque nous allons lui offrir tous les équipements et toutes les primes de victoire selon le barème fixé par la Confédération africaine, dans le cadre du tournoi doté du trophée Laurent Gbagbo qui se déroulera du 24 au 26 juillet à l’hôtel Belle Côte à la Riviera Palmeraie. Le deuxième bénéficiaire, c’est la Fédération ivoirienne d’athlétisme qui part à Maurice pour les championnats d’Afrique. Nous avons pris en charge une partie des équipements.
Avez-vous d’autres actions en vue ?
Le Comité olympique et la Commission technique n’entendent pas rester sur ces actions. Je pense que si nous arrivons à sensibiliser et à mobiliser cette communauté, on arrivera à faire de bonnes choses. Dans le cadre des Jeux de la Francophonie, nous apportons l’encouragement aux Fédérations. C’est en quelque sorte la cerise sur le gâteau. C’est-à-dire la disponibilité de l’aide au moment où l’aide est nécessaire. Nous ne nous engageons que lorsque qu’il s’agit d’un objectif clairement défini. Cette année, ce sont les Jeux de la Francophonie. L’année prochaine, ce sera les Jeux olympiques des jeunes à Singapour et en 2012, ce sont les Jeux olympiques de Londres. Je pense que si nous faisons un retour de notoriété sur les opérateurs libanais qui nous ont aidés, cette initiative va se perpétuer. Ma philosophie, c’est les opérations sur le long terme. Je voudrais là faire une alliance entre le Comité olympique et la Communauté libanaise qui seront réunis au sein d’une petite organisation, qu’on appellera « Initiatives libanaises », pour aider les sports mineurs. D’autant plus que quand les budgets arrivent au bon moment, ils sont d’une valeur inestimable que lorsqu’ils arrivent à la fin des compétitions. Nous, en tant que sportifs, nous savons la portée de l’aide au moment où les fédérations, les athlètes en ont le plus besoin.
L’appui de l’ambassadeur du Liban doit-il être considéré comme un signal fort à la Communauté libanaise ?
A partir du moment où le Chef de la mission diplomatique s’engage et accepte de nous épauler en apportant sa caution morale, je crois que nous sommes partis pour une longue route ensemble. Cette Communauté a montré sa générosité sur certaines actions ponctuelles. Dans le domaine du sport, il y a beaucoup de choses qui ont été faites. Il y a de grands noms, Zarour avec le Rio d’Anyama, Abinader avec le cyclisme et la boxe, Bassim Jaber au basket-ball, Dr Lakiss au football, la pétanque, Ajami à l’athlétisme, Charles Haroun à l’athlétisme, et bien d’autres personnes encore. Je ne peux pas les citer tous. Mais ils sont tous là. On ne peut pas les oublier. Aujourd’hui, nous avons la possibilité de cibler des choses qui sont rentables pour les disciplines mineures et aussi pour le sport ivoirien. Aux Jeux de la Francophonie réservés aux espoirs, nous avons beaucoup plus de chance que dans les jeux olympiques qui sont devenus pratiquement des jeux pour des athlètes de haut niveau. Aux Jeux olympiques des jeunes à Singapour, nous avons la chance de faire enfin passer ce message que mon président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme, président d’honneur du Comité olympique, Maurice Séry Gnoléba ne cesse de marteler chaque fois qu’il voit un ministre du Sport : « Occupez-vous des sports mineurs, occupez-vous des sports individuels ». Voyez-vous, la médaille d’argent de Gabriel Tiacoh aux Jeux olympiques de Los Angeles a valu autant qu’une coupe d’Afrique de football pour la Côte d’Ivoire. On a vu l’engouement qu’il y a eu lorsque Gabriel est revenu de Los Angeles. Les sports individuels peuvent rapporter beaucoup de médailles à la Côte d’Ivoire. Nous sommes doués pour ces sports. Et encore heureusement, ils ne sont pas sous l’emprise de l’argent.
Réalisé par Alphonse CAMARA
Président, quelles sont les motivations de l’aide de la Communauté libanaise à la Fédération ivoirienne de tennis de table ?
Charles Haroun : Il ne s’agit pas d’une opération isolée. Cette action résulte d’une décision de l’ambassadeur du Liban en Côte d’Ivoire qui nous a écouté. A savoir qu’il fallait faire la promotion des Jeux de la Francophonie 2009 à Beyrouth. Et que pour cela, il fallait associer la Communauté libanaise de Côte d’Ivoire et l’impliquer dans le soutien aux équipes ivoiriennes qui participeront aux Jeux à Beyrouth. C’est une idée de la commission technique présente au sein de la Commission marketing du Comité national olympique de Côte d’Ivoire. Il y a quelques mois, nous avons demandé aux fédérations qui participeront aux Jeux de la Francophonie à Beyrouth de se préparer. Nous leur avons précisé que nous les aiderons lorsqu’elles nous présenteront un projet de préparation clair. Sur le fond du projet, tous les opérateurs économiques que nous avons contactés, parce qu’il y en a que nous n’avons pas eu le temps de contacter, nous ont répondu favorablement. Nous avons réalisé une plaquette dans laquelle nous présentons les Jeux de la Francophonie, de la Côte d’Ivoire, du Liban, de la Communauté libanaise en Côte d’Ivoire, etc. Cette plaquette sera disponible sur tous les vols du réseau de la compagnie aérienne Middle East Airline (MEA) dans le monde, pendant tout le mois de septembre et pendant toute la période des Jeux de la Francophonie à Beyrouth. Je suis heureux, en tant que Libano-Ivoirien ou Ivoiro-Libanais et en tant que membre du Comité olympique, d’être arrivé à monter cette opération, d’avoir l’appui de l’ambassadeur du Liban en Côte d’Ivoire et de celui de tous mes compatriotes. Le premier à en bénéficier, ce sera la Fédération ivoirienne de tennis de table. Puisque nous allons lui offrir tous les équipements et toutes les primes de victoire selon le barème fixé par la Confédération africaine, dans le cadre du tournoi doté du trophée Laurent Gbagbo qui se déroulera du 24 au 26 juillet à l’hôtel Belle Côte à la Riviera Palmeraie. Le deuxième bénéficiaire, c’est la Fédération ivoirienne d’athlétisme qui part à Maurice pour les championnats d’Afrique. Nous avons pris en charge une partie des équipements.
Avez-vous d’autres actions en vue ?
Le Comité olympique et la Commission technique n’entendent pas rester sur ces actions. Je pense que si nous arrivons à sensibiliser et à mobiliser cette communauté, on arrivera à faire de bonnes choses. Dans le cadre des Jeux de la Francophonie, nous apportons l’encouragement aux Fédérations. C’est en quelque sorte la cerise sur le gâteau. C’est-à-dire la disponibilité de l’aide au moment où l’aide est nécessaire. Nous ne nous engageons que lorsque qu’il s’agit d’un objectif clairement défini. Cette année, ce sont les Jeux de la Francophonie. L’année prochaine, ce sera les Jeux olympiques des jeunes à Singapour et en 2012, ce sont les Jeux olympiques de Londres. Je pense que si nous faisons un retour de notoriété sur les opérateurs libanais qui nous ont aidés, cette initiative va se perpétuer. Ma philosophie, c’est les opérations sur le long terme. Je voudrais là faire une alliance entre le Comité olympique et la Communauté libanaise qui seront réunis au sein d’une petite organisation, qu’on appellera « Initiatives libanaises », pour aider les sports mineurs. D’autant plus que quand les budgets arrivent au bon moment, ils sont d’une valeur inestimable que lorsqu’ils arrivent à la fin des compétitions. Nous, en tant que sportifs, nous savons la portée de l’aide au moment où les fédérations, les athlètes en ont le plus besoin.
L’appui de l’ambassadeur du Liban doit-il être considéré comme un signal fort à la Communauté libanaise ?
A partir du moment où le Chef de la mission diplomatique s’engage et accepte de nous épauler en apportant sa caution morale, je crois que nous sommes partis pour une longue route ensemble. Cette Communauté a montré sa générosité sur certaines actions ponctuelles. Dans le domaine du sport, il y a beaucoup de choses qui ont été faites. Il y a de grands noms, Zarour avec le Rio d’Anyama, Abinader avec le cyclisme et la boxe, Bassim Jaber au basket-ball, Dr Lakiss au football, la pétanque, Ajami à l’athlétisme, Charles Haroun à l’athlétisme, et bien d’autres personnes encore. Je ne peux pas les citer tous. Mais ils sont tous là. On ne peut pas les oublier. Aujourd’hui, nous avons la possibilité de cibler des choses qui sont rentables pour les disciplines mineures et aussi pour le sport ivoirien. Aux Jeux de la Francophonie réservés aux espoirs, nous avons beaucoup plus de chance que dans les jeux olympiques qui sont devenus pratiquement des jeux pour des athlètes de haut niveau. Aux Jeux olympiques des jeunes à Singapour, nous avons la chance de faire enfin passer ce message que mon président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme, président d’honneur du Comité olympique, Maurice Séry Gnoléba ne cesse de marteler chaque fois qu’il voit un ministre du Sport : « Occupez-vous des sports mineurs, occupez-vous des sports individuels ». Voyez-vous, la médaille d’argent de Gabriel Tiacoh aux Jeux olympiques de Los Angeles a valu autant qu’une coupe d’Afrique de football pour la Côte d’Ivoire. On a vu l’engouement qu’il y a eu lorsque Gabriel est revenu de Los Angeles. Les sports individuels peuvent rapporter beaucoup de médailles à la Côte d’Ivoire. Nous sommes doués pour ces sports. Et encore heureusement, ils ne sont pas sous l’emprise de l’argent.
Réalisé par Alphonse CAMARA