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Politique Publié le dimanche 26 juillet 2009 | Partis Politiques

Tournée du président du RDR dans le Moyen Comoé du 20 au 25 juillet 2009: Discours du Premier ministre Alassane D. Ouattara à Abengourou le Samedi 25 Juillet 2009

Sa Majesté Nanan BOA KOUASSI III, Roi de l’Indénié,

Chers notables et membres de la cour royale de l’Indénié,

Madame le Ministre d’Etat Henriette DAGRI-DIABATE,

Monsieur le Ministre Amadou Gon COULIBALY,

Monsieur le Ministre Marcel AMON TANOH,

Madame le Ministre Jeanne PEUHMOND

Mesdames et Messieurs les Ministres,


Monsieur le Maire d’Abengourou,

Monsieur le Représentant du Président du Conseil Général,

Mesdames et Messieurs les Elus,

Mesdames et Messieurs les Représentants des partis frères du RHDP (PDCI, UDPCI et MFA), du FPI et du PIT,

Messieurs les Chefs de canton,

Honorables chefs coutumiers et chefs religieux,


Chers frères, Chères sœurs,

Chers compatriotes,

Merci d’être venus si nombreux pour partager mon message d’espoir pour la Côte d’Ivoire.
Merci de l’honneur que vous me faites en m’accueillant une fois de plus dans cette belle région de notre pays.

Il y a quelques mois, j’ai eu le privilège d’être reçu par Nanan Boa KOUASSI III. Le souvenir de cette rencontre est resté gravé dans mon cœur.
Nous avons eu des échanges particulièrement enrichissants sur la situation de notre pays et sur la responsabilité qui nous incombe de ramener la paix afin de sortir des difficultés du moment et de construire l’avenir dans la confiance retrouvée.

J’avais hâte de revenir ici et je suis donc heureux d’être aujourd’hui à Abengourou, cette ville à laquelle le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY était si attaché ; car c’est ici alors qu’il était jeune Médecin, qu’il a épousé en 1932 une grande dame, Mamie Khady SOW, nièce de Sa Majesté Nanan BOA KOUASSI II et mère de ses enfants.

Je suis heureux d’être aujourd’hui à Abengourou, cette ville chargée d’histoire parce c’est ici le siège du royaume de l’Indénié.
En effet, malgré la colonisation, l’épisode mouvementé des indépendances, et les crises diverses qui ont secoué notre pays, vous avez su vous appuyer sur les valeurs ancestrales de paix et d’unité pour préserver les intérêts du royaume.

Alors, Majesté, permettez-moi de vous rendre hommage ainsi qu’à vos prédécesseurs et de vous féliciter parce votre action est l’illustration de la gestion réussie des Hommes.
Populations d’Abengourou, vous pouvez remercier Sa Majesté. C’est un homme de paix. Nous savons tous, combien notre pays a besoin de personnalités comme lui. Le message fondamental de paix et d’unité que vous avez su faire passer est l’une des bases indispensables à la reconstruction de notre pays.

Avant d’aller plus loin, permettez-moi également de saluer tous ceux qui se sont mobilisés pour que cette rencontre ait lieu aujourd’hui.
Je pense plus particulièrement aux Directeurs Régionaux de campagne, Maître Emmanuel TANO, le Maire ADOU Assalé et Yoboua KOFFI, au Directeur Départemental Cissé Daouda Salif, dont j’apprécie l’engagement et la fidélité, aux Directeurs locaux, bref à toutes celles et à tous ceux qui œuvrent pour notre victoire à la prochaine élection présidentielle.

Je salue également mes frères du RHDP, l’Honorable Boa Edjampan TIEMELE et le Maire d’Abengourou Nicolas KOUASSI-AKON pour leur présence à mes côtés pendant cette tournée.
C’est la preuve que le RHDP se porte bien dans l’Indénié !

Chers frères, chères sœurs,

Aucune société ne peut s’épanouir si certaines conditions ne sont pas réunies. Pour que notre pays retrouve le chemin du développement, la cohésion et la bonne gouvernance sont pour moi des conditions incontournables.

Depuis plusieurs semaines, je vais à la rencontre de nos compatriotes pour parler de notre pays, de notre avenir, de la grande ambition que je nourris pour nous rassembler.

Ici à Abengourou, comme ailleurs en Côte d’Ivoire, des inquiétudes s’expriment face à nos conditions de vie déplorables, à la baisse du pouvoir d’achat, à l’aggravation du chômage, à l’insécurité, bref à l’avenir de notre pays.

Nombreux sont nos compatriotes qui n’ont plus les moyens de se nourrir convenablement, de se soigner, de se loger ou de donner un minimum d’éducation à leurs enfants.

Des millions d’Ivoiriennes et d’Ivoiriens, en majorité des jeunes, se sentent marginalisés.
Leur exclusion est un réel danger pour la cohésion nationale.
Jamais, la Côte d’Ivoire n’a connu une situation économique et sociale aussi dégradée.

A cela s’ajoute le fait que la Côte d’Ivoire a tourné le dos, du moins depuis quelque temps, à ce qui a fait sa force, c'est-à-dire la paix, la recherche constante du dialogue et du consensus.
Pendant plus de trente ans, notre pays a été un modèle de stabilité, de paix, de sécurité, de solidarité et de prospérité. Cela nous le devons à un Homme exceptionnel, un visionnaire, le Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY dont nous sommes les héritiers ; je m’honore d’avoir été son seul Premier Ministre.

Chères sœurs, chers frères,
Même si les temps sont durs, même si la Côte d’Ivoire tout entière s’interroge sur son avenir, nous ne voulons pas nous résigner.
La Côte d’Ivoire veut être debout.
Elle peut résister car elle dispose encore de nombreux atouts pour le faire.

Faire de la Côte d’Ivoire, de nouveau, un exemple, c’est cette volonté qui m’anime au plus haut point, après ces années de divisions inutiles et d’affrontements stériles.
Oui, nous pouvons, j’en ai la conviction, à condition que nous soyons unis et rassemblés.

Malgré les épreuves, je vois naitre une nouvelle espérance dans notre pays, avec la perspective de la prochaine élection présidentielle le Dimanche 29 Novembre 2009.
C’est une bonne nouvelle car les Ivoiriens aspirent à un changement. Nous voulons le « vrai changement » !
Je connais vos inquiétudes. Je sais que vous voulez une autre politique, une politique qui réponde mieux aux préoccupations du pays, une politique tournée vers l’avenir.

C’est pourquoi, après avoir longuement réfléchi à nos problèmes et aux solutions possibles, j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle. Je suis candidat parce que j’aime mon pays et j’ai une direction à proposer.
Je veux donner à notre Nation des raisons d’espérer et de reprendre confiance en elle-même.
J’ai en moi la force et la volonté de mettre en œuvre le vrai changement auquel nous aspirons tous.
Bref, j’ai des solutions aux problèmes de nos concitoyens. Mais pour les appliquer, j’ai besoin de vous.

Mes chers compatriotes,

Parmi les difficultés que nous traversons, je n’en vois aucune qui puisse résister, si nous savons être unis et rassemblés.

C’est pourquoi, nous devons nous unir, au-delà de nos différences, pour relever les défis qui se présentent à nous.
Comme je l’ai fait en 1990, sous l’autorité du Président Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, je veux faire travailler ensemble des Ivoiriennes et des Ivoiriens de toutes les ethnies, de toutes les régions, de toutes les religions, de tous les partis politiques.

Chères sœurs, chers frères,

Comme chacun peut en être conscient, nous avons besoin de paix, de cohésion et de sécurité.
Nous devons tous, autant que nous sommes, nous sentir investis de cette mission essentielle : faire en sorte que la Côte d’Ivoire redevienne ce qu’elle n’aurait jamais dû cessé d’être, c'est-à-dire une terre de paix.

La paix sera une réalité concrète, si nous nous engageons avec sincérité dans la voie du pardon et de la réconciliation. Il s’agit de notre bien commun que nous aimons tous.

Certes des progrès ont été réalisés mais, nous pouvons aller plus loin. Nous devons tourner le dos à tout ce qui peut nous diviser.
Faire le choix courageux de réapprendre à vivre ensemble. « Vivre ensemble » pour le renouveau de notre Nation.

Cela dépend de chacune et de chacun de nous, des responsables politiques, des religieux, des Rois, des Reines, des Chefs Coutumiers et traditionnels qui nous font l’honneur d’être présents à cette rencontre.
Chers Nanan, je sais la part importante qui est la vôtre dans la recherche d’un règlement pacifique de la crise qui affecte notre pays et du maintien de la cohésion sociale.
Je voudrais ici vous rendre un hommage particulier pour votre courage et votre action inlassable en faveur de la paix. Je vous invite à continuer vos efforts !

C’est pourquoi, je propose, dans mon projet pour notre Nation, que soit inscrite et reconnue dans notre Constitution la place des Rois et Chefs traditionnels de notre pays.
A l’échelle du continent, je préconiserai également la création d’une Chambre des Institutions coutumières d’Afrique.

Cette Chambre, je la vois comme un organe consultatif qui aura en charge les grandes médiations, la prévention et la résolution des conflits en Afrique.

Cette annonce a été faite, il y a quelques jours, en mon nom, par le Professeur Henriette DAGRI-DIABATE, lors du lancement de la 7ème édition du FESTIVAL DE LA Route DES REINES ET DES ROIS, une belle initiative de notre frère, le Professeur AMOA Urbain.
Devant vous, Rois, Reines et Chefs traditionnels, je m’engage à revaloriser nos Institutions coutumières et à vous assurer la place qui vous revient dans la République.

Chères sœurs, chers frères d’Abengourou,

Pour redevenir un exemple, l’Etat doit être respecté et impartial. Un Etat qui garantit à chacune et à chacun ses droits et ses devoirs. Chaque Ivoirien doit être respecté dans sa différence, doit pouvoir pratiquer la religion de son choix sans la moindre entrave.
Je tiens à préserver le caractère laïc de la République.
L’Etat doit assumer ses responsabilités dans l’intérêt général.

La sécurité est incontestablement la première de ces responsabilités.
Il faut combattre l’insécurité par tous les moyens pour rendre à nos populations, dans les villes comme dans les villages et les campements, la quiétude et la tranquillité dont elles ont besoin pour mener leurs activités sans craindre d’être attaquées ou dépouillées de leurs biens.

Pour combattre l’insécurité, il nous faut donner à nos forces de sécurité, police et Gendarmerie, les moyens nécessaires leur permettant d’être à la hauteur de la mission de protection que les citoyens attendent d’elles.

Dans le même temps, il faut rendre la justice plus proche des citoyens, plus rapide mais surtout garantir son indépendance et lui donner des moyens renforcés.

Chers Compatriotes,

La Côte d’Ivoire sera un exemple si elle est capable de réduire les inégalités et de mener une action vigoureuse contre l’exclusion.

C’est pour cela que mon projet propose de mettre à la disposition de tous les ivoiriens, partout en Côte d’Ivoire, des services de base que sont la santé, l’eau potable, l’électricité, le logement, les routes, …

En ce qui concerne la santé, je veux que toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens puissent avoir accès à des soins sur toute l’étendue du territoire.
Pour ce faire, j’agirai sur trois leviers principaux.

Le premier, c’est de faire en sorte qu’à moins de 5 km de votre habitation, vous puissiez trouver un centre de santé.
Ce qui exige la construction de nouveaux centres de santé dans le département d’Abengourou et la réhabilitation de ceux qui existent.

Le deuxième levier : c’est de faire prendre en charge par l’Etat les frais les plus essentiels : le traitement gratuit des personnes séropositives ou atteintes de Sida, la distribution gratuite de moustiquaires et pour les femmes, l’accouchement gratuit.

Le troisième levier enfin : c’est de mettre en place un système d’Assurance Maladie dont le fonctionnement est simplifié et le financement assuré.
Vous payez 1000 FCFA par mois et vous pouvez vous faire soigner dans n’importe quel centre de santé et avoir accès aux médicaments de première nécessité pour lutter contre le paludisme, la fièvre, etc.

Dans les cinq ans à venir, je consacrerai près de 6 milliards de FCFA à l’organisation de la santé dans le département d’Abengourou.

En ce qui concerne l’eau, nombreux sont les ivoiriens qui n’y ont pas accès. Il faut absolument mettre un terme à cette situation.
La solution c’est de réparer les pompes villageoises, de faire de nouveaux forages, d’entretenir les installations d’hydraulique villageoise, de réhabiliter et d’équiper toutes les installations d’hydraulique dans la ville d’Abengourou mais aussi dans les Sous- Préfectures telles que Zaranou, Niablé, Amélékia, Yakassé, Ebilassokro, etc.
Pour résoudre les problèmes d’eau dans le département d’Abengourou, je prévois, dans les cinq ans à venir, 2 Milliards de FCFA.

L’électricité.
Je me propose d’amplifier le programme d’électrification rurale. C’est une condition pour un pays moderne.
C’est pourquoi, toutes les localités de plus de 500 habitants seront reliées au réseau électrique.
Dans les localités de moins de 500 habitants, je prévois d’installer de petites unités de production d’électricité, des groupes électrogènes.
Ce sont 2 Milliards 500 millions de FCFA qui seront investis ici dans le secteur de l’électricité dans les cinq ans à venir.

Le droit au logement.

Une de vos revendications essentielles : c’est d’avoir votre propre maison. Ce que je comprends parfaitement. C’est une question de dignité et de sécurité pour chacun.
Là aussi, j’ai étudié une solution pour répondre à cette demande.
Vous allez pouvoir être propriétaire de votre maison, en contractant un prêt avec l’aide de l’Etat. Vous paierez par exemple ce prêt en vingt ans, à raison de 25 000FCFA par mois si cette maison coûte 5 millions.
Dans votre département, l’effort de l’Etat pour l’habitat va représenter dans les cinq ans à venir plus de 10 Milliards de FCFA.

L’égalité face à l’Education.
Comme chacun le sait, le 21ème siècle est celui de l’intelligence et de la connaissance, donc celui de l’éducation.
Je veux qu’elle soit assurée convenablement partout dans notre pays.
Je veux que chaque enfant puisse bénéficier d’une éducation gratuite jusqu’à l’âge de 15 ans, que l’école prépare à un métier, que chacun puisse avoir une formation.

Pour ce faire, je dégagerai près de 15 Milliards de FCFA dans les cinq ans à venir pour remettre en l’état 550 classes dans le primaire, pour construire 67 classes dans le secondaire, et des établissements professionnels dans votre département.
J’envisage également de construire une université à Abengourou pour un coût de 5 milliards de FCFA.

Les routes.
Si nous avons été un exemple en Afrique pour la qualité de nos infrastructures routières par le passé, cette époque est révolue.
Aujourd’hui, emprunter nos routes est un véritable parcours du combattant.
Mais nous pouvons réparer cela. En quoi faisant ?
En développant un véritable programme de bitumage et de remise en l’état de nos routes.
Je vous promets de refaire le bitume sur l’axe ABENGOUROU-AGNIBILEKROU et de bitumer la route allant d’ABENGOUROU à BETTIE et celle reliant KOKONOU- APPROMPRONOU.

Je consacrerai 48 milliards de FCFA pour les routes dans les départements d’Abengourou et de Béttié.

Mes chers Compatriotes,
Je viens de vous exposer ma première grande ambition, qui consiste à améliorer les services de bases et les conditions de vies de nos concitoyens.

Ma seconde ambition c’est la lutte contre le chômage, notamment celui des jeunes.
Aujourd’hui, 9 jeunes sur dix sont au chômage. C’est un danger pour notre société et cela compromet l’avenir de nos enfants.
Pour résoudre le problème du chômage, je consacrerai 8 milliards de FCFA à la mise en place d’un plan d’aide à la création d‘emploi pour les jeunes et 3 milliards de FCFA pour soutenir les projets portés par les femmes.

Pour rendre la Côte d’Ivoire plus forte, je veux libérer toutes les énergies, en faisant sauter les obstacles qui rendent difficile la création des entreprises, en reconnaissant aux chefs d’entreprises la place qui leur revient dans notre société en tant que créateurs d’emplois et de richesses.

En bref, il s’agit de développer une économie plus saine, plus dynamique, plus tournée vers la croissance. Ca, je sais le faire !
C’est ce que j’ai fait avant d’être un homme politique.
Je ferai en sorte que notre pays redevienne attractif pour les investisseurs et les bailleurs de fonds.

Chères sœurs, chers frères, chères parents planteurs et agriculteurs,

Concernant le domaine de l’agriculture, vous conviendrez avec moi que la région du Moyen-Comoé regorge d’énormes potentialités et occupe une place importante dans notre pays.
J’en veux pour preuve, la présence des cultures et des spéculations telles que le café-cacao, l’hévéa, les cultures maraîchères et autres vivriers.

Je voudrais également rappeler que votre région a donné à la Côte d’Ivoire d’illustres fils récompensés jadis par la Nation.
Je voudrais ne citer que l’exemple de YAO Fils Pascal et bien d’autres aujourd’hui tel que BOA Bonzou.

Toutefois chers parents, force est de constater que beaucoup reste à faire dans ce domaine. En effet :
- la production de cacao est en baisse dans la région, passant d’environ 80.000 tonnes en 2001 à environ 40.000 tonnes en 2006 soit une chute de 50 % ; il en est de même pour le café,
- la tendance est au vieillissement des vergers et aussi au vieillissement de la population s’adonnant à ces deux spéculations,
- vos revenus se sont effondrés et vos coopératives ne sont plus viables.

Pour relever ces défis, je prends l’engagement une fois au pouvoir, d’apporter des réponses durables à ces préoccupations et je vais vous en énumérer quelques unes :

Je réorganiserai la filière café-cacao en créant une seule structure de gestion et de commercialisation qui sera votre seul interlocuteur et qui bénéficiera de vos conseils et de votre expérience.
Je ne veux pas vous laisser seul face au marché international.
En effet, quelque soit l’évolution à la baisse du marché international, au moins 50 % (c'est-à-dire la moitié) du prix international sera reversée aux paysans comme prix bord-champ et les prélèvements fiscaux et parafiscaux n’excéderont pas 25 % de ce prix international.
Grâce à la nouvelle gestion que nous mettrons en place avec vous, nous dégagerons les ressources nécessaires pour rajeunir le verger et pour financer les coopératives. Je ferai en sorte que vous ayez plus facilement accès aux crédits pour financer l’achat de matériel, d’engrais et de produits phytosanitaires.

En outre chers parents,
J’encouragerai la diversification des productions agricoles dans cette région en favorisant l’hévéaculture, les cultures vivrières, l’aménagement des bas-fonds rizicoles, ce qui permettra à beaucoup de nos jeunes d’assurer la relève de leurs parents paysans.

Je voudrais également redynamiser la promotion rurale et le leadership dans le secteur agricole en faisant renaître ce que nous avons jadis tous aimé, à savoir la « Coupe Nationale du Progrès » que le Père de la Nation avait instaurée.

Dans le même temps, nous soutiendrons davantage les structures d’encadrement comme l’ANADER que j’ai contribué à faire naître quand j’étais Premier Ministre et qui n’a plus de moyens pour vous soutenir.

Pour assurer le développement de l’agriculture dans votre département, je prévois près de 11 Milliards de FCFA d’investissement.

Chers frères, chères sœurs d’Abengourou, au total, pour le développement économique, social et culturel de votre département, je prévois une enveloppe de 122 Milliards de FCFA. Pour le Département d’Agnibilékrou, une enveloppe de 63 Milliards de F CFA, soit au total 185 milliards de FCFA pour la région du Moyen Comoe.

Voilà, chers compatriotes d’Abengourou l’espérance que je voulais partager avec vous.
Elle est soutenue par mon projet.
Un projet crédible et réalisable.
Mon souhait est que cette espérance devienne la vôtre.
Mettons tout en œuvre pour qu’il réussisse et que nous en soyons fiers.
Les élections prochaines vont vous donner l’occasion de vous exprimer.
Profitez-en pour donner une chance à ce projet que nous devons porter ensemble. Ne manquez pas ce rendez-vous, c’est le vôtre.
Celui où vous pourrez choisir les solutions que vous attendez depuis toujours.
C’est le rendez-vous du vrai changement !

Alors, vous savez ce qu’il vous reste à faire le 29 novembre : choisir celui qui peut vous apporter de vraies solutions pour changer votre vie, pour changer la Côte d’Ivoire en cinq ans .
Je suis certain qu’Ensemble, nous pourrons donner un nouveau départ au Département d’Abengourou, nous saurons réaliser les vœux de la région du moyen Comoé, nous allons redonner la prospérité à notre chère Côte d’ivoire.
Vive la République.
Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
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