Le stade d’Abidjan est tombé, les armes à la main, face à l’Asec (1-2), lors de la 1/2 finale de la coupe nationale. C’était hier, au stade Félix Houphouet-Boigny.
L’Asec Mimosas s’est qualifiée pour la finale de la coupe nationale après sa difficile victoire sur le Stade d’Abidjan (2-1), hier, au stade Félix Houphouet-Boigny. Comme il fallait s’y attendre, les deux formations ne se sont pas fait de cadeau pendant les 90 minutes.
Dès le premier quart d’heure, l’Asec et le Stade affichent leurs intentions. Okwara Fredric, l’attaquant ghanéen des Jaune et noir, bien lancé, tente de lober le gardien adverse Konan Yao Serge. Mais son essai manque le cadre (3e). La réplique stadiste intervient sept minutes plus tard. L’ailier droit, Mangouhi Hugues, résiste à la charge de deux adversaires avant d’effectuer un centre impeccable. Poada Frédéric et Oumarou, au cœur de la défense mimos, se mélangent les pédales. Le match s’anime avec une belle tenue du ballon de part et d’autre. Le Stade d’Abidjan semblait, cependant, plus engagé et agressif dans les différents compartiments. Le hic, c’est, le manque d’efficacité de son attaque, qui n’arrive pas à exploiter les relances, et de placement approximatif de l’axe central adverse.
En seconde mi-temps, la partie gagne en intensité. L’Asec attaque et obtient un corner. La reprise du défenseur Okou Zahui (monté aux avant-postes), passe de peu à côté (48e). Gouaméné Maxime, le coach des Mimos, décide d’oxygéner son attaque avec l’entrée de du remuant Dion Marc en lieu et place de d’Okwara (65e). Il a été perspicace. Car, quatre minutes après son entrée, Dion ouvre le score pour l’Asec.
Le Stade, à son tour, procède à deux changements. Sahouré Florent et Tho L. Pacôme suppléent respectivement Diawara Guy Claude (en défense) et Mangouhi (en attaque). Soucieux de revenir au score, Mansou Kouakou (très bon) et ses coéquipiers pressent. Ils sont récompensés à la 78e minute. Sur un penalty consécutif à un maniement du ballon d’un défenseur de l’Asec, Mansou, le valeureux capitaine, égalise (1-1). Les minutes s’égrènent et l’on tend vers l’épreuve cruelle des tirs au but. Ifeanyi Chibuke (la recrue nigériane), jusque-là transparent, n’est pas prêt pour cet exercice douloureux. Sur une balle arrêtée aux abords de la surface de réparation stadiste, il laisse pantois l’infortuné gardien, Konan Yao (84e). Véritable coup de poignard pour les poulains de Tety Gnagbo qui semblaient remis en confiance après l’égalisation. Les cinq dernières minutes sont rudes. L’Asec casse le rythme du jeu et freine l’ardeur du Stade. Qui tombe, finalement, les armes à la main.
Les Mimos retrouveront leurs rivaux Aiglons en finale, le 6 août, au stade Félix Houphouet-Boigny.
Jean-Baptiste Béhi
L’Asec Mimosas s’est qualifiée pour la finale de la coupe nationale après sa difficile victoire sur le Stade d’Abidjan (2-1), hier, au stade Félix Houphouet-Boigny. Comme il fallait s’y attendre, les deux formations ne se sont pas fait de cadeau pendant les 90 minutes.
Dès le premier quart d’heure, l’Asec et le Stade affichent leurs intentions. Okwara Fredric, l’attaquant ghanéen des Jaune et noir, bien lancé, tente de lober le gardien adverse Konan Yao Serge. Mais son essai manque le cadre (3e). La réplique stadiste intervient sept minutes plus tard. L’ailier droit, Mangouhi Hugues, résiste à la charge de deux adversaires avant d’effectuer un centre impeccable. Poada Frédéric et Oumarou, au cœur de la défense mimos, se mélangent les pédales. Le match s’anime avec une belle tenue du ballon de part et d’autre. Le Stade d’Abidjan semblait, cependant, plus engagé et agressif dans les différents compartiments. Le hic, c’est, le manque d’efficacité de son attaque, qui n’arrive pas à exploiter les relances, et de placement approximatif de l’axe central adverse.
En seconde mi-temps, la partie gagne en intensité. L’Asec attaque et obtient un corner. La reprise du défenseur Okou Zahui (monté aux avant-postes), passe de peu à côté (48e). Gouaméné Maxime, le coach des Mimos, décide d’oxygéner son attaque avec l’entrée de du remuant Dion Marc en lieu et place de d’Okwara (65e). Il a été perspicace. Car, quatre minutes après son entrée, Dion ouvre le score pour l’Asec.
Le Stade, à son tour, procède à deux changements. Sahouré Florent et Tho L. Pacôme suppléent respectivement Diawara Guy Claude (en défense) et Mangouhi (en attaque). Soucieux de revenir au score, Mansou Kouakou (très bon) et ses coéquipiers pressent. Ils sont récompensés à la 78e minute. Sur un penalty consécutif à un maniement du ballon d’un défenseur de l’Asec, Mansou, le valeureux capitaine, égalise (1-1). Les minutes s’égrènent et l’on tend vers l’épreuve cruelle des tirs au but. Ifeanyi Chibuke (la recrue nigériane), jusque-là transparent, n’est pas prêt pour cet exercice douloureux. Sur une balle arrêtée aux abords de la surface de réparation stadiste, il laisse pantois l’infortuné gardien, Konan Yao (84e). Véritable coup de poignard pour les poulains de Tety Gnagbo qui semblaient remis en confiance après l’égalisation. Les cinq dernières minutes sont rudes. L’Asec casse le rythme du jeu et freine l’ardeur du Stade. Qui tombe, finalement, les armes à la main.
Les Mimos retrouveront leurs rivaux Aiglons en finale, le 6 août, au stade Félix Houphouet-Boigny.
Jean-Baptiste Béhi