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Politique Publié le lundi 27 juillet 2009 | L’intelligent d’Abidjan

En tournée à Abengourou, Ado à la population : “La Côte d’Ivoire veut être debout”

C’est le stade Henri Konan Bédié qui a servi de cadre le samedi 25 juillet au meeting de clôture du Dr Alassane Dramane Ouattara, président du RDR, dans le cadre de sa tournée politique dans la région du Moyen Comoé. C’est par un hommage exceptionnel à sa majesté Nanan Boa Kouassi III, roi de l’indenié que le président du RDR a introduit les premières lignes de son discours, pour avoir maintenu la cohésion sociale de son peuple malgré la crise. « Malgré les crises diverses qui ont secoué notre pays, vous avez su vous appuyer sur les valeurs ancestrales de paix et d’unités pour préserver les intérêts du royaume. Alors majesté, permettez-moi de vous rendre hommage ainsi qu’à vos prédécesseurs, parce que votre action est l’illustration de la gestion réussie des hommes ». Dans la suite de son discours, Ado a conditionné le développement de toute communauté par la cohésion et la bonne gouvernance « Aucune société ne peut s’épanouir si certaines conditions ne sont pas réunies. Pour que notre pays retrouve le chemin du développement, la cohésion et la bonne gouvernance sont pour moi les conditions incontournables et c’est ce qui nous manque aujourd’hui ». Il a dépeint un sombre tableau du paysage socio-économique du pays avec en prime l’insécurité, la cherté de la vie, le chômage accentué des jeunes qui constituent une réelle menace sociale. « Des millions d’Ivoiriennes et Ivoiriens, en majorité des jeunes, se sentent marginalisés. Votre exclusion est un réel danger pour la cohésion nationale. Jamais, la Côte d’Ivoire n’a eu une situation économique et sociale aussi dégradée », a décrié l’orateur. Le leader des Républicains a regretté en plus de cette triste situation, l’absence prolongée de la paix qui était, il y a une trentaine d’années, la seconde religion des Ivoiriens. « Pendant plus de 30 ans, notre pays a été un modèle de stabilité, de paix et de sécurité » a-t-il fait savoir. Aussi, malgré l’énormité des difficultés à résoudre, Ado garde-t-il espoir et se refuse à abandonner le combat pour la course à la présidentielle. Mieux, il envisage avec force sa détermination à sortir le pays du gouffre socio-économique dans lequel il est plongé. « Mêmes si les temps sont durs, même si la Côte d’Ivoire entière s’interroge sur son avenir, nous ne voulons pas nous résigner. La Côte d’Ivoire veut être debout. Elle va résister car elle a encore de nombreux atouts pour le faire ». Et d’ajouter que cela est possible avec l’espoir de la tenue du scrutin présidentiel prochain du 29 novembre. « Malgré les épreuves, je vois naître une nouvelle espérance pour mon pays avec la perspective des élections présidentielles du dimanche 29 novembre ». A ce propos, le leader des républicains a rassuré les militants sur la tenue effective dudit scrutin à la date indiquée. Sa position est restée invariable sur un éventuel report, d’où son appel aux militants : « Vous ne devrez accepter la moindre excuse du report des élections ». Sa candidature selon lui est motivée par le souci « de servir son pays et non se servir ». A l’occasion de ce meeting, l’ex-Premier ministre a exprimé sa préoccupation pour un retour définitif à la normalité, à la tolérance, à la paix et à la confiance mutuelle entre les Ivoiriens. Il a lancé un appel au pardon et à faire table rase du passé, seul gage, précisera-t-il, pour la relève d’une Côte d’Ivoire prospère. « Moi j’ai pardonné. Nous devons tourner le dos à tout ce qui peut nous diviser. Palabre est finie entre les Ivoiriens. Et il faut faire le choix de vivre ensemble dans la paix », a-t-il souligné. Pour le département d’Abengourou, le candidat des républicains promet un investissement de 185 milliards FCFA s’il venait à être élu au soir du 29 novembre. Cet investissement comprend les secteurs de l’eau, l’électricité, les infrastructures routières, le logement et la santé. Il a annoncé pour ce secteur, l’accouchement gratuit sur l’ensemble du territoire national. Aussi, a-t-il promis la création d’une université à Abengourou, la construction de 554 classes dans le primaire et 67 autres dans le secondaire pour ce qui est du secteur éducatif. Le tout budgétisé à 15 milliards.

Ernest Famin
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