Depuis le déclenchement de la crise Ivoirienne, la misère s’est accentuée dans les foyers, les familles et les villages. En tout, toutes les sociétés payant le lourd tribut de cette crise. Consciente de cette situation l’ONG "la survie" fait de son cheval de bataille l’assistance aux personnes démunies. A cet effet, elle sillonne les hameaux les plus reculés pour voler au secours des populations qui en ont besoin. Selon sa présidente, Mme Konaté Salimata épouse Sidibé "la Survie" qui est le nom de cette organisation est le thème approprié de nos jours. Parce qu’il y a beaucoup de problèmes que nous vivons dans la société. Donc les gens ne cherchent qu’à survivre. C`est-à-dire avoir le minimum pour vivre. Puisqu’ils n’ont pas ce minimum-là nous nous battons pour leur en procurer. J’ai effectué des tournées au nord de la Côte d’Ivoire qui est l’une des régions les plus touchées par la guerre. Et comme l’un de nos programmes est la lutte contre la pauvreté, nous organisons les villageois en coopératives. Ils produisent les vivriers qu’ils consomment et vendent. Notons que c’est dans les villages les plus reculés que nous avons nos actions, explique t elle. Sur le plan sanitaire, Mme Konaté Salimata et son équipe apportent des médicaments aux centre de santé des ces villages reculés. « Souvent je me rends dans les villages où je prends les malades que je conduis dans les centres de santé les plus proches.» Indique t elle. Au niveau scolaire, l’ONG la Survie à réhabilité certaines écoles qui n’existaient que de nom. Mme Konaté Salimata qui se bat pour la liberté des enfants employés dans champs souhaite que les autorités Ivoiriennes appuyant son ONG à rendre ces enfants heureux. Les populations de Zegbao, Zéméné, Zangoroba et Nimboum des villages situés dans la sous-préfecture de Tiémé (Odienné) ne diront pas le contraire. Car elles bénéficient de l’assistance de l’ONG "la Survie". Mais cette ONG est confrontée à des difficultés sur le terrain. « Quand nous nous rendons dans les villages, les populations qui ne connaissent pas une ONG, sont réticentes et coopérèrent difficilement avec nous. Il a fallu que nous nous mettions dans leurs peaux. Je vais au marigot avec les femmes. Je prépare le repas avec elle. Mais, il faut du temps avant que nous soyons adoptés. Au niveau d’Abidjan, lorsque je me rends en France ou aux Etats-Unis d’Amérique, des partenaires ou des bonnes volontés nous donnes, par exemple, des vêtements que nous mettons dans des contenairs. Mais ces contenairs restent bloqués au port. Je ne sais pas si les autorités ne nous font pas confiance. Je les comprends, car certaines ONG utilisent ces dons à des fins personnelles. Cela n’est pas notre cas. C’est avec notre cœur que nous cherchons ces dons pour les offrir aux populations démunies. Nous souhaitons que le gouvernement nous facilité la tâche ». Souhaite-elle. Notons qu’après s’être prêtée aux questions des journalistes, Mme Konaté Salimata s’est envolée pour les Etats-Unis d’Amérique dans le cadre d’un partenariat.
Henri Medi
Henri Medi
