Les ministres de la santé de l’espace de la CEDEAO ont décidé vendredi, à Yamoussoukro, à la 10ème assemblée des ministres de la santé de l’organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), de renforcer le centre de prévention et de contrôle des maladies de Ouagadougou. En réalité, ce centre qui existe déjà bénéficiera grâce à une collaboration OOAS-OMS, d’un appui en terme de matériel de pointe. Toute chose qui lui donnera une vocation internationale en terme de laboratoire de référence pour la sous-région. D’autres centres du même type verront le jour dans d’autres pays de la CEDEAO. Les ministres de la santé ont ainsi mis en œuvre la proposition du Président Laurent Gbagbo qui a demandé jeudi, lors de la cérémonie d’ouverture, que l’OOAS travaille plus à l’intégration des prestations de soins selon les compétences disponibles dans les pays de l’espace. De sorte que les citoyens de la CEDEAO n’éprouvent plus le besoin de sortir du continent pour aller se faire soigner en Europe ou en Amérique.
Les ministres de la santé ne se sont pas arrêtés là. Ils ont, en effet, discuté des questions relatives à la mortalité maternelle et infantile, au paludisme, au VIH, aux ressources humaines pour la santé et de la grippe AH1N1. Ils ont pour ce faire, demandé à l’OOAS de développer des stratégies pour assister les pays à les résoudre. En effet, la mortalité maternelle (11 décès pour 1000 naissances vivantes) et la mortalité infantile (175 décès pour 1000 naissances vivantes) sont les plus élevées de la sous- région. D’ailleurs sur cette question, les ministres ont demandé et obtenu qu’une réunion extraordinaire soit organisée entre deux sessions pour discuter des questions spécifiques de santé et ont recommandé que la première réunion extraordinaire soit consacrée à la question de la mortalité maternelle néonatale et infantile. Il s’agit, en fait, de discuter d’un point des objectifs du millénaire (OMD). A cet effet, selon un expert qui a pris part à la réunion des experts (20 au 21 juillet) “le Cap vert est le seul pays à avoir des chances d’atteindre les objectifs du millénaire en 2015. Par contre, tous les autres pays de l’espace en sont loin”.
En outre, le représentant de l’OOAS à Roll Back Malaria, une initiative pour faire reculer le paludisme, sera le Libéria. Selon M. Oumar Ibrahim Touré, ministre de la santé du Mali, la rencontre de Yamoussoukro a insisté pour que l’OOAS adopte et met en œuvre un plan de communication pour faire la promotion des actions qu’elle pose. En effet, il a été admis que l’OOAS malgré ses 22 ans d’existence n’est pas connu du grand public tant physiquement que du point de vue de ses actions. Par ailleurs, les experts, lors de leur réunion, ont rejeté le projet de résolution sur le statut du chercheur en santé dans l’espace CEDEAO. Le document devra faire l’objet d’un examen et d’une approbation au niveau de chaque pays afin d’être soumis à la prochaine assemblée des ministres de la santé qui aura lieu l’année prochaine en Sierra Leone. M. Allah Kouadio Rémi, le ministre ivoirien de la santé, qui s’est montré très déterminant dans les débats, a prononcé la clôture de la réunion tout en invitant ses homologues “à faire mains et pieds pour la mise en œuvre de ces recommandations afin que nous puissions offrir à notre population ouest-africaine, un meilleur niveau de santé comme nous le recommande notre organisation commune, l’OOAS”.
Coulibaly Zié Oumar envoyé spécial
Les ministres de la santé ne se sont pas arrêtés là. Ils ont, en effet, discuté des questions relatives à la mortalité maternelle et infantile, au paludisme, au VIH, aux ressources humaines pour la santé et de la grippe AH1N1. Ils ont pour ce faire, demandé à l’OOAS de développer des stratégies pour assister les pays à les résoudre. En effet, la mortalité maternelle (11 décès pour 1000 naissances vivantes) et la mortalité infantile (175 décès pour 1000 naissances vivantes) sont les plus élevées de la sous- région. D’ailleurs sur cette question, les ministres ont demandé et obtenu qu’une réunion extraordinaire soit organisée entre deux sessions pour discuter des questions spécifiques de santé et ont recommandé que la première réunion extraordinaire soit consacrée à la question de la mortalité maternelle néonatale et infantile. Il s’agit, en fait, de discuter d’un point des objectifs du millénaire (OMD). A cet effet, selon un expert qui a pris part à la réunion des experts (20 au 21 juillet) “le Cap vert est le seul pays à avoir des chances d’atteindre les objectifs du millénaire en 2015. Par contre, tous les autres pays de l’espace en sont loin”.
En outre, le représentant de l’OOAS à Roll Back Malaria, une initiative pour faire reculer le paludisme, sera le Libéria. Selon M. Oumar Ibrahim Touré, ministre de la santé du Mali, la rencontre de Yamoussoukro a insisté pour que l’OOAS adopte et met en œuvre un plan de communication pour faire la promotion des actions qu’elle pose. En effet, il a été admis que l’OOAS malgré ses 22 ans d’existence n’est pas connu du grand public tant physiquement que du point de vue de ses actions. Par ailleurs, les experts, lors de leur réunion, ont rejeté le projet de résolution sur le statut du chercheur en santé dans l’espace CEDEAO. Le document devra faire l’objet d’un examen et d’une approbation au niveau de chaque pays afin d’être soumis à la prochaine assemblée des ministres de la santé qui aura lieu l’année prochaine en Sierra Leone. M. Allah Kouadio Rémi, le ministre ivoirien de la santé, qui s’est montré très déterminant dans les débats, a prononcé la clôture de la réunion tout en invitant ses homologues “à faire mains et pieds pour la mise en œuvre de ces recommandations afin que nous puissions offrir à notre population ouest-africaine, un meilleur niveau de santé comme nous le recommande notre organisation commune, l’OOAS”.
Coulibaly Zié Oumar envoyé spécial