Retour sur scène du Commandant Zakaria Koné, ex-commandant de la zone Vavoua-Seguela. Cet officier des ex-rebelles relevé de ses fonctions, est réapparu publiquement à Ouagadougou. Sous surveillance des autorités burkinabé, pour suspicion d'activités subversives, la silhouette de ce combattant mythique des ex-rebelles ivoiriens avait disparu. Il y a quelques jours, un confrère, proche du camp présidentiel, affirmait que cet officier des Forces Nouvelles « divaguait». Plus précis, ce confrère affirmait que c'était le début d'une démence.
Le vendredi 24 juillet, il est environ minuit, à la grande salle de réception de l'hôtel Indépendance. Le comité d'organisation du mariage du Commandant Lossény Fofana (Commandant de Man) et de Kéré Emerine, met les dernières touches lorsqu’apparaissent les commandants Chérif Ousmane et Touré Hervé dit Vetcho, visiblement les superviseurs. Ils sont accompagnés de Koné Zakaria. Ce dernier est dans la tendance, tout jeune : pantalon chasseur, chemise jacket et casquette kaki. Le tout assorti d'une chaussure basket. Il est tout jovial, tout sourire. Sa barbe, il la garde toujours. Les éléments des Forces Nouvelles, l’honorent tour à tour d’un garde-à-vous sec, suivi d'un « salut mon commandant » ou « mes respects, mon commandant. »
Le trio d'ex-chefs de guerre discutent et rient aux éclats. Nous fixons du regard Koné Zakaria. Il n'est ni amaigri, ni triste. Il n’a pas non plus, la mine angoissée. Il respire vraisemblablement la grande forme et plaisante avec le candidat au mariage.
Il n'a rien perdu de la chaleur humaine malgré la traversée du désert. « Comment va mon commandant? », interrogeons-nous. « Le Commandant se porte bien », répond l'ex-chef de guerre. Les Abidjanais qui l'avaient perdu de vue depuis longtemps, ne le quittent pas du regard. Chérif, Vetcho et Djakis repartent comme ils sont arrivés après environ une heure de présence. Le lendemain, à la Mairie Centrale de Ouagadoudou, Koné Zakaria, arrive à pieds, accompagné de quelques fidèles. Sa tenue contraste avec celle de la veille, contexte oblige. La barbe peignée, chapeau anglais, chemise manche courte assortie de motifs brodés, pantalon et paire de souliers aux couleurs de la chemise.
Ce sont les retrouvailles avec certains de ses frères. Même les éléments tirés à quatre épingles « craquent » militairement pour lui. C'est la star du mariage. Dans la salle, il est aux premières loges aux côtés de Chérif, Vetcho et de leurs épouses. A la fin de la célébration du mariage par Dramane Compaoré, 2ème adjoint au maire, le rapprochement Wattao et Djakis, attire tous les regards. Ces deux officiers des Fn sont réputés se vouer une inimitié, mais le contact est plutôt fraternel, chaleureux.
Au déjeuner offert par le couple Fofana aux invités, Djakis est toujours aux premières loges avec Vetcho et Chérif. Les paparazzis l'assiègent avec le cliquetis des flashs. Photos par-ci, photos par-là.
Dans la nuit de ce samedi, c'est un Koné Zakaria, new look que nous retrouvons. Il est taillé en complet Blue jean déteint et coiffé d'une casquette noir. Dans un recoin du hall de l'hôtel Lybia, à Ouaga 2000, cet ex-chef rebelle échange avec le porte-parole des ex-rebelles, le ministre Konaté Sidiki, arrivé après la célébration du mariage. De loin, les échanges sont cordiaux. Le menu des discussions? Difficile de deviner.
Après plus d'une heure de présence, Koné Zakaria quitte les lieux en galante compagnie à bord d'un 4x4 de couleur blanche. Koné Zakaria à Ouaga est loin des scenarii cousus de fil blanc à Abidjan. C'est un homme apparemment serein, libre de ses mouvements.
Coulibaly Brahima,
envoyé spécial à Ouaga
Le vendredi 24 juillet, il est environ minuit, à la grande salle de réception de l'hôtel Indépendance. Le comité d'organisation du mariage du Commandant Lossény Fofana (Commandant de Man) et de Kéré Emerine, met les dernières touches lorsqu’apparaissent les commandants Chérif Ousmane et Touré Hervé dit Vetcho, visiblement les superviseurs. Ils sont accompagnés de Koné Zakaria. Ce dernier est dans la tendance, tout jeune : pantalon chasseur, chemise jacket et casquette kaki. Le tout assorti d'une chaussure basket. Il est tout jovial, tout sourire. Sa barbe, il la garde toujours. Les éléments des Forces Nouvelles, l’honorent tour à tour d’un garde-à-vous sec, suivi d'un « salut mon commandant » ou « mes respects, mon commandant. »
Le trio d'ex-chefs de guerre discutent et rient aux éclats. Nous fixons du regard Koné Zakaria. Il n'est ni amaigri, ni triste. Il n’a pas non plus, la mine angoissée. Il respire vraisemblablement la grande forme et plaisante avec le candidat au mariage.
Il n'a rien perdu de la chaleur humaine malgré la traversée du désert. « Comment va mon commandant? », interrogeons-nous. « Le Commandant se porte bien », répond l'ex-chef de guerre. Les Abidjanais qui l'avaient perdu de vue depuis longtemps, ne le quittent pas du regard. Chérif, Vetcho et Djakis repartent comme ils sont arrivés après environ une heure de présence. Le lendemain, à la Mairie Centrale de Ouagadoudou, Koné Zakaria, arrive à pieds, accompagné de quelques fidèles. Sa tenue contraste avec celle de la veille, contexte oblige. La barbe peignée, chapeau anglais, chemise manche courte assortie de motifs brodés, pantalon et paire de souliers aux couleurs de la chemise.
Ce sont les retrouvailles avec certains de ses frères. Même les éléments tirés à quatre épingles « craquent » militairement pour lui. C'est la star du mariage. Dans la salle, il est aux premières loges aux côtés de Chérif, Vetcho et de leurs épouses. A la fin de la célébration du mariage par Dramane Compaoré, 2ème adjoint au maire, le rapprochement Wattao et Djakis, attire tous les regards. Ces deux officiers des Fn sont réputés se vouer une inimitié, mais le contact est plutôt fraternel, chaleureux.
Au déjeuner offert par le couple Fofana aux invités, Djakis est toujours aux premières loges avec Vetcho et Chérif. Les paparazzis l'assiègent avec le cliquetis des flashs. Photos par-ci, photos par-là.
Dans la nuit de ce samedi, c'est un Koné Zakaria, new look que nous retrouvons. Il est taillé en complet Blue jean déteint et coiffé d'une casquette noir. Dans un recoin du hall de l'hôtel Lybia, à Ouaga 2000, cet ex-chef rebelle échange avec le porte-parole des ex-rebelles, le ministre Konaté Sidiki, arrivé après la célébration du mariage. De loin, les échanges sont cordiaux. Le menu des discussions? Difficile de deviner.
Après plus d'une heure de présence, Koné Zakaria quitte les lieux en galante compagnie à bord d'un 4x4 de couleur blanche. Koné Zakaria à Ouaga est loin des scenarii cousus de fil blanc à Abidjan. C'est un homme apparemment serein, libre de ses mouvements.
Coulibaly Brahima,
envoyé spécial à Ouaga