“Ya Mian Bôkô !». C’est en ces termes que le représentant du maire d’Abengourou, M Tia Touré, s’est exprimé pour traduire la misère et la souffrance des populations d’Abengourou. C’était le samedi 25 juillet dernier au meeting de clôture du docteur Alassane Ouattara, au stade Henri Konan Bédié d’Abengourou. Pour M. Tia Touré, la ville d’Abengourou, auparavant «mamelle de l’économie ivoirienne» est devenue méconnaissable et souffrante. «Abengourou la coquette est devenue vieillissante sous le poids de la misère et de la pauvreté», s’est indigné le représentant du maire Nicolas Akon Yao, dans son discours de bienvenue. Il a, par ailleurs, ajouté que comme le malheur n’arrive jamais seul, le marché d’Abengourou a connu la furie des flammes par deux fois, laissant les commerçants et les pauvres femmes du marché inconsolables et désemparés. Quant à leurs enfants, M. Tia affirme que certains, à cause du chômage et du manque d’emplois, se livrent à l’alcool et sont devenus «des buveurs de Koutoukou (boisson frelatée) pour noyer leurs soucis». En un mot, dira-t-il, «ça ne va pas». Pour Tia c’est à Abengourou, précisément en 1932 que le président Houphouët Boigny, jeune médecin à l’époque, voyant la souffrance de ses parents paysans s’est écrié : «On nous a trop volés» et d’ajouter que c’est d’Abengourou qu’une partie de la lutte de l’indépendance à commencé. Il a donc souhaité que Dieu fasse en sorte que, comme Houphouët Boigny a apporté l’indépendance à partir d’Abengourou, Alassane Dramane Ouattara apporte le développement de la Côte d’Ivoire à partir de sa visite dans l’Indénié.
Le sombre tableau d’Abengourou a été également dépeint par le porte-parole des jeunes, M. Bah Abdoulaye, chargé de communication de l’union de la jeunesse communale à Abengourou. Rappelant les promesses fallacieuses des refondateurs, M. Bah a déclaré : «Ils nous ont promis monts et merveilles (…) aujourd’hui, nos espoirs sont transformés en illusions». L’école gratuite promise est devenu selon lui plus chère que par le passé. Les élèves sont méconnaissables «dans leurs tenues bigarrées comme dans un marché de bétail où berger, moutons et cabris sont confondus». Pour lui, en lieu et place d’une assurance maladie promise aux populations, celles-ci meurent «de maladies universelles avec assurance». De plus, selon lui, les projets sont financés à partir de l’appartenance politique ou ethnique. Les programmes dans les établissements sont inadaptés et au rabais. Face donc à toutes ces promesses non tenues, M. Bah déclare qu’ils sont fatigués des gens peu scrupuleux qui ne connaissent pas la valeur d’un engagement pris. Cependant, il souligne qu’ils sont persuadés que leur seul espoir est le docteur Alassane Ouattara qui a la solution à leurs souffrances et leur pauvreté. Il a donc invité le président du Rassemblement Des Républicains, ex-premier ministre de Côte d’Ivoire sous Houphouët Boigny, qui a déjà sorti le pays de sa situation de crise une première fois, à le refaire une seconde fois. Convaincu qu’avec ADO, la jeunesse retrouvera son sourire et sa vigueur. Même son de cloche pour la représentante des femmes, Mme Kouadio épouse Blégbré. Cette dernière a précisé à l’ancien locataire de la Primature que depuis son départ, «le pays est livré à des amateurs» et que la situation de pauvreté et de souffrance a empiré. Pour preuve, le panier de la ménagère selon Mme Blégbré fait place à un sachet qui s’amenuise de jour en jour. Leurs enfants sont également instrumentalisés et le cacao de leurs époux et parents dont le prix a été promis à 3.OOOf est aujourd’hui vendu à 300 f ou 150f le kilogramme. Ajoutant de plus que les femmes, avec la galère sont obligées de s’habiller aujourd’hui en «Yougou-yougou» (en friperie). Les hôpitaux étant très chers, elles ont peur d’accoucher. Face à cette situation, les femmes du Moyen Comoé selon leur porte-parole s’en sont remises au président du RDR pour les aider à financer des activités génératrices de revenus. Mme Blégbré a donc invité les sceptiques et celles qui hésitent encore à porter leur choix sur le candidat Alassane Ouattara. En réponse, l’ex-Directeur général adjoint du Fonds Monétaire International, le docteur Alassane Ouattara a rassuré qu’il tient toujours parole. Il a exprimé la responsabilité qui lui incombe de ramener la paix afin de sortir de la crise. Il a donc demandé aux populations de s’unir et d’aller au-delà de leurs différences. «Refusez également la moindre excuse de report des élections pour permettre le changement tant attendu par les Ivoiriens», a-t-il dit. A ce sujet, il a déclaré que le vrai changement se fera le 30 novembre au matin avec son élection, le 29 novembre prochain à la magistrature suprême.
Moyé Blassonni Kédjébô
(Correspondante)
Le sombre tableau d’Abengourou a été également dépeint par le porte-parole des jeunes, M. Bah Abdoulaye, chargé de communication de l’union de la jeunesse communale à Abengourou. Rappelant les promesses fallacieuses des refondateurs, M. Bah a déclaré : «Ils nous ont promis monts et merveilles (…) aujourd’hui, nos espoirs sont transformés en illusions». L’école gratuite promise est devenu selon lui plus chère que par le passé. Les élèves sont méconnaissables «dans leurs tenues bigarrées comme dans un marché de bétail où berger, moutons et cabris sont confondus». Pour lui, en lieu et place d’une assurance maladie promise aux populations, celles-ci meurent «de maladies universelles avec assurance». De plus, selon lui, les projets sont financés à partir de l’appartenance politique ou ethnique. Les programmes dans les établissements sont inadaptés et au rabais. Face donc à toutes ces promesses non tenues, M. Bah déclare qu’ils sont fatigués des gens peu scrupuleux qui ne connaissent pas la valeur d’un engagement pris. Cependant, il souligne qu’ils sont persuadés que leur seul espoir est le docteur Alassane Ouattara qui a la solution à leurs souffrances et leur pauvreté. Il a donc invité le président du Rassemblement Des Républicains, ex-premier ministre de Côte d’Ivoire sous Houphouët Boigny, qui a déjà sorti le pays de sa situation de crise une première fois, à le refaire une seconde fois. Convaincu qu’avec ADO, la jeunesse retrouvera son sourire et sa vigueur. Même son de cloche pour la représentante des femmes, Mme Kouadio épouse Blégbré. Cette dernière a précisé à l’ancien locataire de la Primature que depuis son départ, «le pays est livré à des amateurs» et que la situation de pauvreté et de souffrance a empiré. Pour preuve, le panier de la ménagère selon Mme Blégbré fait place à un sachet qui s’amenuise de jour en jour. Leurs enfants sont également instrumentalisés et le cacao de leurs époux et parents dont le prix a été promis à 3.OOOf est aujourd’hui vendu à 300 f ou 150f le kilogramme. Ajoutant de plus que les femmes, avec la galère sont obligées de s’habiller aujourd’hui en «Yougou-yougou» (en friperie). Les hôpitaux étant très chers, elles ont peur d’accoucher. Face à cette situation, les femmes du Moyen Comoé selon leur porte-parole s’en sont remises au président du RDR pour les aider à financer des activités génératrices de revenus. Mme Blégbré a donc invité les sceptiques et celles qui hésitent encore à porter leur choix sur le candidat Alassane Ouattara. En réponse, l’ex-Directeur général adjoint du Fonds Monétaire International, le docteur Alassane Ouattara a rassuré qu’il tient toujours parole. Il a exprimé la responsabilité qui lui incombe de ramener la paix afin de sortir de la crise. Il a donc demandé aux populations de s’unir et d’aller au-delà de leurs différences. «Refusez également la moindre excuse de report des élections pour permettre le changement tant attendu par les Ivoiriens», a-t-il dit. A ce sujet, il a déclaré que le vrai changement se fera le 30 novembre au matin avec son élection, le 29 novembre prochain à la magistrature suprême.
Moyé Blassonni Kédjébô
(Correspondante)