122 milliards de Francs CFA. C’est le montant que le candidat Alassane Ouattara va allouer à Abengourou, dès le lendemain de son accession à la Magistrature Suprême, au terme de la présidentielle du 29 novembre 2009. Cette annonce, le leader des Républicains l’a faite le samedi dernier, lors du meeting de clôture de sa tournée dans le Moyen Comoé. Ce programme est d’autant plus urgent que Ouattara qui a parcouru toute la région s’est rendu compte de la précarité dans laquelle vivent ses compatriotes. L’eau, l’électricité, la santé, l’emploi, les routes, l’habitat, l’agriculture, tout est au point mort. « Rien ne va en Côte d’Ivoire. Des millions de personnes se sentent marginalisées… Des inquiétudes s’expriment face à nos conditions de vie déplorables », a constaté le numéro un des Républicains. Pour lui, l’explication d’une telle situation réside dans les « années de déchirements inutiles » connues par notre pays, mais aussi dans la mauvaise gouvernance installée depuis une décennie. « La Côte d’Ivoire a tourné le dos à ce qui a fait sa force. La paix et la recherche du consensus… Nous sommes les héritiers de Félix Houphouët Boigny, un grand visionnaire. Nous ne voulons pas nous résigner. La Côte d’Ivoire veut être debout. C’est cette volonté qui m’anime », a dit Ouattara, dans un enthousiasme indescriptible. C’est justement pour corriger ces graves incohérences que l’ancien DGA du FMI, l’économiste, le financier, le banquier a décidé d’être candidat : pour que notre pays retrouve sa cohésion, le développement et la bonne gouvernance sont indispensables. Je nourris une grande ambition pour mon pays. Vous voulez que les hommes politiques servent le pays au lieu de continuer de se servir ? Je ne suis pas candidat pour me faire de l’argent. Je suis candidat parce que j’aime mon pays et parce que j’ai une nouvelle direction à donner. J’ai en moi la force de proposer le vrai changement. Je viens vous dire que j’ai des solutions pour mon pays. Alassane Ouattara est tellement certain de sa capacité à sortir la Côte d’Ivoire de la pauvreté et de la misère, que son passé à la Primature, de 90 à 93, plaide largement en sa faveur. En trois années, il a non seulement mis les Ivoiriens au Travail, il a également relancé l’économie et réalisé de grandes entreprises, comme les Universités de Bouaké, d’Adjamé Abobo, les UFR de Daloa et de Korhogo, des routes, le palais de la culture, la dépénalisation des délits de presse et bien d’autres actions. Pour son ambition, Alassane Ouattara, comme il n’a jamais cessé de le faire, se présente en rassembleur de toutes les sensibilités et exhorte ses compatriotes au pardon et à la réconciliation : « je veux faire travailler ensemble les Ivoiriennes et les ivoiriens de toutes les compétences, de toutes les religions et de tous les partis politiques. Nous avons besoin de paix, de cohésion. Nous devons faire en sorte que la Côte d’ivoire redevienne une terre de paix. Engageons- nous dans la voie du pardon et de la réconciliation. C’est pour cela que moi j’ai pardonné et je vous demande d’en faire autant. Tournons le dos à tout ce qui peut nous diviser ! Palabre est finie entre les Ivoiriens. Nous devons faire le choix de VIVRE ENSEMBLE. Cela dépend de chacun de nous. » Dans la perspective de sa vision pour la nouvelle Côte d’Ivoire, Ouattara annonce de grandes réformes dès son accession à la Magistrature Suprême. Entre autres, l’avènement de l’Etat de droit, le statut des rois et chefs qui sera consigné dans la Constitution, l’impartialité de l’Etat, le renforcement de la Sécurité, de la Justice, le retour de la coupe nationale du progrès en agriculture, la restauration de la CAISTAB et la bonne gouvernance. Fort de cela, L’homme aux « Solutions » pour la Côte d’Ivoire, ne se fait aucun souci quant à la tenue de la présidentielle à la date indiquée : « je peux vous assurer que les élections auront lieu le 29 novembre. C’est une bonne nouvelle. Les Ivoiriens aspirent au vrai changement. Ce sera le jour du Jour. Le 30 novembre, le soleil va se lever sur la Côte d’Ivoire ».
« Le 29 novembre,
le soleil va se lever »
Très en verve et soutenu par un nombreux public, Alassane Ouattara a tenu à faire la rupture entre ses adversaires, notamment ceux qui ont en charge le pays et lui. « Je sais que des promesses fallacieuses vous ont été faites. Moi, je ne fais pas de promesses que je ne tiens pas. Vous pourrez me juger par rapport à ces chiffres… Nous allons trouver les ressources. J’ai la confiance des investisseurs. Vous pouvez me faire confiance. Donnez-moi la chance de régler les problèmes du pays. Nous devons sortir la Côte d’Ivoire des ténèbres ». Conscient que tout plaide pour sa victoire dans quatre mois, Ouattara a lancé depuis l’Est de son pays, le rassemblement pour le Changement. « En 1932, jeune médecin à Abengourou, Félix Houphouët Boigny a dit « On nous a trop volés ». Moi, en ce jour du 23 juillet, je dis « On nous a trop trompés. Le 29 novembre, un nouveau soleil va se lever sur la Côte d’Ivoire. Nous aurons le vrai changement », a conclu le Président Ouattara, dans un tonnerre d’applaudissement et d’ovations nourries.
Bakary Nimaga, Envoyé Spécial
« Le 29 novembre,
le soleil va se lever »
Très en verve et soutenu par un nombreux public, Alassane Ouattara a tenu à faire la rupture entre ses adversaires, notamment ceux qui ont en charge le pays et lui. « Je sais que des promesses fallacieuses vous ont été faites. Moi, je ne fais pas de promesses que je ne tiens pas. Vous pourrez me juger par rapport à ces chiffres… Nous allons trouver les ressources. J’ai la confiance des investisseurs. Vous pouvez me faire confiance. Donnez-moi la chance de régler les problèmes du pays. Nous devons sortir la Côte d’Ivoire des ténèbres ». Conscient que tout plaide pour sa victoire dans quatre mois, Ouattara a lancé depuis l’Est de son pays, le rassemblement pour le Changement. « En 1932, jeune médecin à Abengourou, Félix Houphouët Boigny a dit « On nous a trop volés ». Moi, en ce jour du 23 juillet, je dis « On nous a trop trompés. Le 29 novembre, un nouveau soleil va se lever sur la Côte d’Ivoire. Nous aurons le vrai changement », a conclu le Président Ouattara, dans un tonnerre d’applaudissement et d’ovations nourries.
Bakary Nimaga, Envoyé Spécial