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Société Publié le mardi 28 juillet 2009 | Le Temps

Enseignement supérieur - Le système Lmd pour sauver l`école ivoirienne

Un point de presse a été tenu hier, par le Pr. Séraphin Essane de l'Université Hampaté Bâ sise à Angré, sur "la connaissance et la valorisation du système Licence, Master, Doctorat (Lmd)". Une réflexion et une approche visant à mieux faire connaître les vrais enjeux institutionnels du système Lmd, d'une part et le questionner au regard des attentes déjà connues de l'Université africaine, en matière de réforme, d'autre part. Il a donc été question hier, des enjeux du système Lmd qui est un défi pour les Universités africaines après les unités de valeur. (U.v). Il fallait donc connaître les valeurs institutionnelles dudit système. Pour le conférencier, il faut questionner ces systèmes par rapport aux attentes des Universités africaines. Il fallait aussi connaître comment ces systèmes Lmd peuvent répondre aux besoins des Universités africaines en matière de développement. Le Pr Séraphin Essane a donc eu à développer son exposé autour de trois (3) axes. D'abord, celui de l'opérationnalisation, c'est-à-dire la dimension professionnelle du système Lmd. Pour le conférencier, la raison fondamentale de ce système est qu'aujourd'hui, il y a une rupture. Il ne s'agit plus seulement de former les étudiants. Mais, il s'agit plutôt de les former pour les préparer à une insertion sociale. Pour le professeur Séraphin Essane, le système Lmd répond déjà à ses critères. Ensuite, il y a le volet excellence. Pour le conférencier, cette excellence est faite selon les normes scientifiques. Comment la formation doit être faite, de telle sorte que les produits qui en seront issus puissent honorer les normes internationales en matière de formation. Enfin l’axe qui a trait à la contextualisation. C'est-à-dire qu'au niveau de la rationalité, il faut que les diplômes délivrés en Afrique puissent être homologables à ceux du Nord (les pays occidentaux). Mais comme en Afrique, il y a des problèmes spécifiques, qui ne sont pas ceux du continent canadien, ou européen, il va falloir que les programmes puissent être articulés conformément aux problèmes africains. Cela serait comme une tropicalisation du programme après celui de la norme internationale. Le colloque qui aura lieu en août prochain prend donc en compte les deux premiers axes à savoir le professionnel et l’excellence.

Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouab@hotmail.fr

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