Prétextant vendre des pierres précieuses, de faux hommes d`affaires, dont un étudiant, ont été épinglés à Anyama, vendredi dernier, par des éléments du Cecos.
Après la cybercrinalité, une nouvelle forme de criminalité fait rage depuis quelques temps en Côte d`Ivoire. Des auteurs de cette nouvelle forme d`extorsion de fonds ont été appréhendés, vendredi 24 juillet dernier, par des éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos). Il s`agit de Koffi Kouman (39 ans, moniteur d`auto école), Adingra Kouamé alias Kambou (38 ans, couturier), Ouattara Siaka (35 ans, étudiant en maîtrise de communication) et Tra Bi Roger (25 ans, électronicien, informaticien du groupe). Leur arrestation a eu lieu à Anyama, non loin de la morgue située à l`entrée de la ville. Là, ils avaient rendez-vous avec l`une de leurs nombreuses victimes, un prêtre en service à Man. Le coup de filet a été effectif grâce à la vigilance de l`homme de Dieu qui a pris le soin de saisir les services du Général Guai Bi Poin qui l`a fait accompagner par certains de ses éléments pour se rendre au lieu
du rendez-vous.
Informés de ce coup de filet, six (6) victimes de ces bandits étaient hier lundi 27 juillet dans les locaux du Cecos pour porter plainte contre eux. Selon ces victimes, ce sont près de cinquante millions de francs CFA (50.000.000FCFA) que les quatre bandits leur ont extorqué. En retour ils leur ont remis plus d`une centaine de kilogramme de faux diamants.
Interrogés, les arnaqueurs auraient révélé, selon nos sources, que leur maître en la matière se trouverait au Ghana, d`où il forme des jeunes Ivoiriens qui ``travaillent`` en Côte d`Ivoire en son nom. « C`est certainement vrai. Parce que moi-même, pour être sûr de l`affaire dont l`un d`eux m`a parlé, un certain Kambou, je me suis rendu au Ghana, sur leur invitation. Là-bas, on m`a envoyé dans une grosse et luxueuse villa dans laquelle étaient stationnées de luxueuses voitures. On m`a même présenté un avocat qui m`a rassuré de la véracité de cette affaire de vente de diamants… », a révélé un plaignant à qui la bande à Kambou a extorqué la somme de trente millions de franc CFA (30.000.000 FCFA). Mais comment opèrent-ils ? Leur méthode consiste à faire croire à leurs victimes, l`existence d`une affaire d`achat de diamants dont le maître d`œuvre se trouverait en Europe.
D`abord, quelqu`un vous appelle pour vous dire qu`il y a en Europe un grand acheteur de pierres précieuses. Peu après, vous recevez un appel de quelqu`un qui vous fait savoir qu`il est l`Européen en question, en utilisant un accent européen. Avec des complicités, ils arrivent à vous épater. Intéressés par l`affaire qui semble être juteuse, la cible mord à l`appât. Ils vous donnent alors un rendez-vous à un endroit qu`ils prennent le soin de vous indiquer. Une fois que la victime reçoit ``la marchandise`` après leur avoir remis l`argent, elle est invitée à s`adresser à quelqu`un d`autre qui serait l`interlocuteur de l`Européen en Côte d`Ivoire. C`est à ce moment là que quelqu`un d`autre vous appelle pour vous dire qu`il attend les pierres précieuses. Après quelques minutes, ni l`homme qui vous attend, ni celui à qui vous avez remis l`argent ne sont plus joignable. Dès cet instant, vous vous rendez compte que vous venez de vous
faire arnaquer. Et vous n`avez plus que vos yeux pour pleurer. C`est de cette façon que ces criminels d`une autre génération ont dépouillé plusieurs personnes et autres cadres du pays, dont des colonels des Fanci.
C`est le lieu d`attirer l`attention des uns et des autres sur cette nouvelle forme de criminalité qui met en relief une autre forme de cybercriminalité. Car des vendeurs d`illusions, comme ces quatre individus, courent toujours. Surtout que parmi les victimes qui étaient présentes hier dans locaux du Cecos, il y a une qui dit ne pas reconnaître son arnaqueur parmi ceux qui viennent d`être démasqués. Alors vigilance !
Par Ferdinand Bailly
Après la cybercrinalité, une nouvelle forme de criminalité fait rage depuis quelques temps en Côte d`Ivoire. Des auteurs de cette nouvelle forme d`extorsion de fonds ont été appréhendés, vendredi 24 juillet dernier, par des éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos). Il s`agit de Koffi Kouman (39 ans, moniteur d`auto école), Adingra Kouamé alias Kambou (38 ans, couturier), Ouattara Siaka (35 ans, étudiant en maîtrise de communication) et Tra Bi Roger (25 ans, électronicien, informaticien du groupe). Leur arrestation a eu lieu à Anyama, non loin de la morgue située à l`entrée de la ville. Là, ils avaient rendez-vous avec l`une de leurs nombreuses victimes, un prêtre en service à Man. Le coup de filet a été effectif grâce à la vigilance de l`homme de Dieu qui a pris le soin de saisir les services du Général Guai Bi Poin qui l`a fait accompagner par certains de ses éléments pour se rendre au lieu
du rendez-vous.
Informés de ce coup de filet, six (6) victimes de ces bandits étaient hier lundi 27 juillet dans les locaux du Cecos pour porter plainte contre eux. Selon ces victimes, ce sont près de cinquante millions de francs CFA (50.000.000FCFA) que les quatre bandits leur ont extorqué. En retour ils leur ont remis plus d`une centaine de kilogramme de faux diamants.
Interrogés, les arnaqueurs auraient révélé, selon nos sources, que leur maître en la matière se trouverait au Ghana, d`où il forme des jeunes Ivoiriens qui ``travaillent`` en Côte d`Ivoire en son nom. « C`est certainement vrai. Parce que moi-même, pour être sûr de l`affaire dont l`un d`eux m`a parlé, un certain Kambou, je me suis rendu au Ghana, sur leur invitation. Là-bas, on m`a envoyé dans une grosse et luxueuse villa dans laquelle étaient stationnées de luxueuses voitures. On m`a même présenté un avocat qui m`a rassuré de la véracité de cette affaire de vente de diamants… », a révélé un plaignant à qui la bande à Kambou a extorqué la somme de trente millions de franc CFA (30.000.000 FCFA). Mais comment opèrent-ils ? Leur méthode consiste à faire croire à leurs victimes, l`existence d`une affaire d`achat de diamants dont le maître d`œuvre se trouverait en Europe.
D`abord, quelqu`un vous appelle pour vous dire qu`il y a en Europe un grand acheteur de pierres précieuses. Peu après, vous recevez un appel de quelqu`un qui vous fait savoir qu`il est l`Européen en question, en utilisant un accent européen. Avec des complicités, ils arrivent à vous épater. Intéressés par l`affaire qui semble être juteuse, la cible mord à l`appât. Ils vous donnent alors un rendez-vous à un endroit qu`ils prennent le soin de vous indiquer. Une fois que la victime reçoit ``la marchandise`` après leur avoir remis l`argent, elle est invitée à s`adresser à quelqu`un d`autre qui serait l`interlocuteur de l`Européen en Côte d`Ivoire. C`est à ce moment là que quelqu`un d`autre vous appelle pour vous dire qu`il attend les pierres précieuses. Après quelques minutes, ni l`homme qui vous attend, ni celui à qui vous avez remis l`argent ne sont plus joignable. Dès cet instant, vous vous rendez compte que vous venez de vous
faire arnaquer. Et vous n`avez plus que vos yeux pour pleurer. C`est de cette façon que ces criminels d`une autre génération ont dépouillé plusieurs personnes et autres cadres du pays, dont des colonels des Fanci.
C`est le lieu d`attirer l`attention des uns et des autres sur cette nouvelle forme de criminalité qui met en relief une autre forme de cybercriminalité. Car des vendeurs d`illusions, comme ces quatre individus, courent toujours. Surtout que parmi les victimes qui étaient présentes hier dans locaux du Cecos, il y a une qui dit ne pas reconnaître son arnaqueur parmi ceux qui viennent d`être démasqués. Alors vigilance !
Par Ferdinand Bailly
