Au moins 80 morts. C’est le nouveau bilan des affrontements qui ont lieu, depuis deux jours, entre de jeunes musulmans et les forces de sécurité nigérianes.
Ces affrontements, débutés le week-end dernier dans la ville de Bauchi, capitale de l’Etat éponyme, se sont étendus à Yobe, Kano et Borno, trois autres Etats du nord-est du Nigeria, apprend-on de source policière citée par Reuters.
Dans ces Etats, des activistes du groupe Boko Haram s’en sont pris aux forces de l’ordre. Ils exigent l’instauration de la charia, la loi islamique, au Nigeria.
Hostile à l’influence occidentale, un responsable de Boko Haram, Abdulmuni Ibrahim Mohamed, a menacé de lancer de nouvelles attaques contre les forces de l’ordre.
«Nous ne croyons pas en l’éducation occidentale, qui corrompt notre foi et nos traditions ; et c’est pourquoi nous nous levons pour défendre notre religion», a déclaré Abdulmuni Ibrahim Mohamed à Reuters, après son interpellation dans l’Etat de Kano. «On peut m’arrêter, a-t-il ajouté, d’autres mèneront le combat».
Auparavant, le leader de Boko Haram, Ustaz Mohammed Yusuf, avait menacé également de nouvelles attaques au cas où les revendications de son mouvement n’étaient pas entendues.
«La démocratie et le système actuel d’éducation doivent être changés, sinon cette guerre continuera longtemps. Nous ne sommes pas en conflit avec la population, seulement avec les autorités», a-t-il déclaré à un quotidien nigérian.
Les quatre Etats du Nigeria où ont lieu les heurts font partie des douze sur les 36 où la charia est appliquée depuis 2000. Depuis neuf ans, cette décision a provoqué des flambées de violence qui ont fait des milliers de morts.
Ernest Aka Simon
Ces affrontements, débutés le week-end dernier dans la ville de Bauchi, capitale de l’Etat éponyme, se sont étendus à Yobe, Kano et Borno, trois autres Etats du nord-est du Nigeria, apprend-on de source policière citée par Reuters.
Dans ces Etats, des activistes du groupe Boko Haram s’en sont pris aux forces de l’ordre. Ils exigent l’instauration de la charia, la loi islamique, au Nigeria.
Hostile à l’influence occidentale, un responsable de Boko Haram, Abdulmuni Ibrahim Mohamed, a menacé de lancer de nouvelles attaques contre les forces de l’ordre.
«Nous ne croyons pas en l’éducation occidentale, qui corrompt notre foi et nos traditions ; et c’est pourquoi nous nous levons pour défendre notre religion», a déclaré Abdulmuni Ibrahim Mohamed à Reuters, après son interpellation dans l’Etat de Kano. «On peut m’arrêter, a-t-il ajouté, d’autres mèneront le combat».
Auparavant, le leader de Boko Haram, Ustaz Mohammed Yusuf, avait menacé également de nouvelles attaques au cas où les revendications de son mouvement n’étaient pas entendues.
«La démocratie et le système actuel d’éducation doivent être changés, sinon cette guerre continuera longtemps. Nous ne sommes pas en conflit avec la population, seulement avec les autorités», a-t-il déclaré à un quotidien nigérian.
Les quatre Etats du Nigeria où ont lieu les heurts font partie des douze sur les 36 où la charia est appliquée depuis 2000. Depuis neuf ans, cette décision a provoqué des flambées de violence qui ont fait des milliers de morts.
Ernest Aka Simon