C’est Abdou Diouf qui le dit. Il y a une vie après la présidence. L’actuel patron de l’organisation internationale de la francophonie a gouté au lambris et au tapis doré de la présidence. Il en sait les privilèges. Mais, à la suite d’élections libres et transparentes en 2000, il a cédé le fauteuil à son rival Abdoulaye Wade. Et depuis Abdou Diouf s’occupe au rayonnement de la famille francophone à travers le monde. Après lui, un autre président africain le malien Alpha Oumar Konaré s’est reconverti dans la diplomatie internationale. A la tête de l’Union africaine, il a tenté de faire progresser ses grandes ambitions pour une Afrique intégrée et solidaire. Les résultats sont mitigés mais la volonté de servir et de se rendre utile ailleurs, après la présidence de la république n’a pas manqué. A la différence de ces anciens présidents demeurés dans le sillage de la vie diplomatique et politique active,
d’autres ont choisi de se rendre utiles dans l’humanitaire et la médiation dans les crises. Quelques uns, à l’image du béninois Mathieu Kérékou et du kényan Daniel Arap Moï se sont éloignés de toutes activités publiques. Se faisant oubliés de leurs compatriotes. Redevenant ainsi de simples citoyens. Eux qui ont incarné la toute puissance du pouvoir parfois presque absolu. A ceux qui s’accrochent et pensent que rien ne peut valoir les prérogatives du palais, Mandela est là pour les rassurer. Il y a dix ans que la légende vivante est parti de la présidence de l’Afrique du sud. Celui dont le monde entier a célébré les quatre vingt onze ans le 18 juillet 2009, et samedi dernier encore New York et les célébrités de ce monde l’honoraient, a atteint la dimension planétaire après son départ des affaires. Il y a bien une vie après la présidence.
D. Al Seni
d’autres ont choisi de se rendre utiles dans l’humanitaire et la médiation dans les crises. Quelques uns, à l’image du béninois Mathieu Kérékou et du kényan Daniel Arap Moï se sont éloignés de toutes activités publiques. Se faisant oubliés de leurs compatriotes. Redevenant ainsi de simples citoyens. Eux qui ont incarné la toute puissance du pouvoir parfois presque absolu. A ceux qui s’accrochent et pensent que rien ne peut valoir les prérogatives du palais, Mandela est là pour les rassurer. Il y a dix ans que la légende vivante est parti de la présidence de l’Afrique du sud. Celui dont le monde entier a célébré les quatre vingt onze ans le 18 juillet 2009, et samedi dernier encore New York et les célébrités de ce monde l’honoraient, a atteint la dimension planétaire après son départ des affaires. Il y a bien une vie après la présidence.
D. Al Seni