A l’issue de sa tournée qui l’a conduit successivement dans les départements d’Abengourou, Agnibilékrou, Koun-Fao et Bettié, le président du Rassemblement des républicains (RDR) a rencontré la Presse, le vendredi 24 juillet dernier depuis son QG de Sankadiokro (à 13 kilomètres d’Abengourou). Durant plus d’une heure de temps, le Dr Alassane Dramane Ouattara a échangé avec les journalistes.
Introduction
Merci, chers amis de la Presse.
(…) Je me suis dit que c’est bon qu’on se retrouve à l’occasion de chaque tournée, pour échanger et voir comment vous appréciez les choses. Etant donné que l’objectif qui est le même, c’est d’éclairer nos compatriotes sur cette pré campagne présidentielle. Je tente la manière qui permet de renforcer le climat de paix que nous vivons. Alors, pour vous donner mes impressions, il faut dire que j’ai pensé que c’était un périple pas très difficile, puisque Abengourou est seulement à 210 kilomètres d’Abidjan. Mais j’ai été surpris par l’état des routes, surtout entre Abengourou et Agnibilékrou, et par la manière dont les gens se sont résignés littéralement à accepter cet état de fait. Bien sûr, le périple d’Abengourou-Bettié, lui, était tout particulier. Honnêtement, j’ai rarement vu une route aussi dégradée. Fort heureusement qu’une partie, de Djamanakro à Bettié (23 kilomètres), a été entretenue par les forestiers. Il faut dire, surtout, que j’ai eu beaucoup de craintes quand on rentrait la nuit, avec les accidents. Dieu merci, tout s’est bien passé. Nous avons, tous, pu rentrer en bonne forme physique. Pour le reste, je pense que nous avons tenu le calendrier. Nous avons visité les endroits que nous voulions visiter. Bien sûr, les départements et les sous-préfectures. Nous avons pu visiter quatre (4) départements, Abengourou, Agnibilékrou, Koun-Fao et bien sûr, Bettié qui vient d’être érigé en département il y a de cela quelques mois. C’est un nouveau département, à mon sens, qui est potentiellement riche. J’ai été impressionné. Je connaissais un peu cette localité, mais cette connaissance date de bien des années puisque j’étais jeune. Malgré le déplacement de la culture du café-cacao vers l’ouest, le sud-ouest et le centre ouest, il faut dire que la région de l’Est demeure une zone qui produit une quantité importante de café et de cacao. Il y a l’hévéa, bien sûr, et surtout les cultures vivrières. Ça, c’est ma première observation.
La deuxième, c’est l’état de dégradation des infrastructures. Chaque fois d’ailleurs que je m’arrête quelque part, par exemple chez un préfet, j’essaie de demander à aller laver mes mains. Cela me permet de constater la dégradation des immeubles des administrations publiques. Je crois qu’il n’y a pas d’entretien, encore moins de réparation. Egalement, les conditions de travail ne sont pas les meilleures. On voit également une grande paupérisation de la population. Tout cela donc nous interpelle, et demande que nous puissions mieux nous pencher sur la situation de nos compatriotes. Et de faire en sorte que les choses aillent mieux.
Le dernier point qui m’a aussi beaucoup frappé, c’est tout de même l’enthousiasme des populations et la chaleur de l’accueil. Car, partout où nous sommes passés, même en route pour Bettié, malgré l’état de la route, il y avait du monde qui nous accueillait. Dans les villages, au passage du cortège, j’étais souvent obligé de sortir de ma décapotable pour saluer les populations qui venaient, de façon spontanée, se mettre en bordure de route pour nous. Beaucoup lancaient des messages tels : « descend » ou « reviens nous voir ». C’était vraiment très affectueux et très impressionnant. Cela veut dire qu’il y a quand même de l’espoir. Et que nous pouvons faire plus, si nous sommes rassemblés. Voila un peu l’introduction que nous pouvons faire. Je vous félicite donc pour la qualité du reportage. En tout cas, souhaitons que les choses soient dites et écrites de manière objective et sans complaisance. Voila chers frères et sœurs, les quelques mots d’introduction que je souhaitais faire. Je vous laisse la parole. Une fois encore, merci beaucoup !
Introduction
Merci, chers amis de la Presse.
(…) Je me suis dit que c’est bon qu’on se retrouve à l’occasion de chaque tournée, pour échanger et voir comment vous appréciez les choses. Etant donné que l’objectif qui est le même, c’est d’éclairer nos compatriotes sur cette pré campagne présidentielle. Je tente la manière qui permet de renforcer le climat de paix que nous vivons. Alors, pour vous donner mes impressions, il faut dire que j’ai pensé que c’était un périple pas très difficile, puisque Abengourou est seulement à 210 kilomètres d’Abidjan. Mais j’ai été surpris par l’état des routes, surtout entre Abengourou et Agnibilékrou, et par la manière dont les gens se sont résignés littéralement à accepter cet état de fait. Bien sûr, le périple d’Abengourou-Bettié, lui, était tout particulier. Honnêtement, j’ai rarement vu une route aussi dégradée. Fort heureusement qu’une partie, de Djamanakro à Bettié (23 kilomètres), a été entretenue par les forestiers. Il faut dire, surtout, que j’ai eu beaucoup de craintes quand on rentrait la nuit, avec les accidents. Dieu merci, tout s’est bien passé. Nous avons, tous, pu rentrer en bonne forme physique. Pour le reste, je pense que nous avons tenu le calendrier. Nous avons visité les endroits que nous voulions visiter. Bien sûr, les départements et les sous-préfectures. Nous avons pu visiter quatre (4) départements, Abengourou, Agnibilékrou, Koun-Fao et bien sûr, Bettié qui vient d’être érigé en département il y a de cela quelques mois. C’est un nouveau département, à mon sens, qui est potentiellement riche. J’ai été impressionné. Je connaissais un peu cette localité, mais cette connaissance date de bien des années puisque j’étais jeune. Malgré le déplacement de la culture du café-cacao vers l’ouest, le sud-ouest et le centre ouest, il faut dire que la région de l’Est demeure une zone qui produit une quantité importante de café et de cacao. Il y a l’hévéa, bien sûr, et surtout les cultures vivrières. Ça, c’est ma première observation.
La deuxième, c’est l’état de dégradation des infrastructures. Chaque fois d’ailleurs que je m’arrête quelque part, par exemple chez un préfet, j’essaie de demander à aller laver mes mains. Cela me permet de constater la dégradation des immeubles des administrations publiques. Je crois qu’il n’y a pas d’entretien, encore moins de réparation. Egalement, les conditions de travail ne sont pas les meilleures. On voit également une grande paupérisation de la population. Tout cela donc nous interpelle, et demande que nous puissions mieux nous pencher sur la situation de nos compatriotes. Et de faire en sorte que les choses aillent mieux.
Le dernier point qui m’a aussi beaucoup frappé, c’est tout de même l’enthousiasme des populations et la chaleur de l’accueil. Car, partout où nous sommes passés, même en route pour Bettié, malgré l’état de la route, il y avait du monde qui nous accueillait. Dans les villages, au passage du cortège, j’étais souvent obligé de sortir de ma décapotable pour saluer les populations qui venaient, de façon spontanée, se mettre en bordure de route pour nous. Beaucoup lancaient des messages tels : « descend » ou « reviens nous voir ». C’était vraiment très affectueux et très impressionnant. Cela veut dire qu’il y a quand même de l’espoir. Et que nous pouvons faire plus, si nous sommes rassemblés. Voila un peu l’introduction que nous pouvons faire. Je vous félicite donc pour la qualité du reportage. En tout cas, souhaitons que les choses soient dites et écrites de manière objective et sans complaisance. Voila chers frères et sœurs, les quelques mots d’introduction que je souhaitais faire. Je vous laisse la parole. Une fois encore, merci beaucoup !