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Politique Publié le mercredi 29 juillet 2009 | Le Mandat

Accusé par un journal de rouler dans une voiture volée : La grosse colère de KKB

"KKB arrêté à bord d’une voiture volée". C’est le titre d’un confrère paru sur le marché de la presse hier. La grande famille du Pdci en général et la jeunesse de ce parti en particulier étaient en émoi, ahuries et stupéfaites KKB visé par le plumitif était souffrant hier lorsque nous l’avons rencontré pour avoir sa version des faits. Le mal qu’il traînait avant l’apparition de l’article s’est davantage aggravé à cause des incessants appels des militants du parti qui voulaient savoir de quoi il est question dans cette accusation. Mais, à vrai dire, il ne s’agit ni plus, ni moins que d’une intoxication guidée par une funeste volonté de dénigrer et de nuire à la personne du président de la Jpdci-Rda. En effet, c’est en ces termes que l’on pourrait résumer la déclaration qu’il nous a faite hier suite à ladite affaire. Au départ, Monsieur Kouadio Konan Bertin était dubitatif. Il semblait hésiter quant à la réponse qu’il allait donner au confrère. Finalement, il a décidé de répondre à notre interrogation et non sans par moment menacer. Tellement il était visiblement éteint par la colère. ‘’ Je constate que depuis quelque temps ce journal se livre à une campagne d’intoxication et de dénigrement contre ma personne. « L’Inter » au risque de le citer est devenu le support par lequel passent tous ceux qui veulent jeter l’opprobre et des insanités sur ma personne. Je ne suis donc pas surpris de voir ce que j’ai lu ce matin dans ce journal. J’essaie de faire mon possible pour ma vie, car je suis conscient que j’ai choisi d’embrasser la carrière d’un homme politique. Dès lors je fais attention à tout ce que je fais. Mon père de son vivant m’a toujours dit de faire l’effort pour éviter les commissariats et tout ce qui peut nuire à ma réputation, à ma dignité et à mon honorabilité. C’est pourquoi j’ai toujours fait l’effort d’être en règle vis-à-vis des bailleurs, de la Cie et de la Sodeci pour éviter d’être mal vue dans mon quartier. Ce que j’ai lu ce matin (ndlr : hier) dans le journal au-delà de tout ce qu’on pourrait dire, me donne encore raison. Pour en arriver maintenant à votre question, vous savez que depuis quelques semaines je suis handicapé par ce que mon véhicule est au garage. Donc, j’avais une mission sur Agou. D’Agou je devrais rallier Daloa où je devais soutenir la veuve du ministre Denis Bra Kanon Mme Aka Véronique. J’ai donc eu recours à un véhicule de location Monsieur Jean Kouao Moustapha. C’est donc Monsieur Kouao Bilé Moustapha propriétaire d’une société légale de location de véhicules qui a mis à ma disposition une 406 pour cette mission. Je venais donc de Daloa lorsque arrivé au corridor de Yamoussoukro, nous avons été sifflé par un policier très zélé. Il a d’abord demandé mes pièces d’identité, nous nous sommes exécutés poliment, ensuite il a demandé les pièces de du véhicule et le permis du chauffeur. Le véhicule était en règle. Mais, notre cher policier voulait absolument trouver quelque chose. Il a décidé de nous perdre le temps avec un zèle qu’on avait du mal à expliquer. Il revient donc par la suite nous dire que le nom qui est sur le permis n’est pas celui qui figure sur les pièces du véhicule. Le conducteur lui présente les documents de location du véhicule et qui l’autorise en tant que agent de la société de location en question, c’est alors que le policier s’est mis à nous proférer des injures graves que seul un militant du Fpi en tenu de policier pouvait lancer. Les injures étaient du genre : « c’est terminer l’époque où vous faisiez le malin, le temps d’Houphouët-Boigny est terminé ». Appréciez vous-même ce genre de propos à l’endroit d’un président de la jeunesse d’un parti politique comme le Pdci-Rda. Voici d’où est venu l’altercation entre le policier et moi. J’ai toujours du respect pour les forces de l’ordre de mon pays. Mais, il faut noter que contrairement à ce qui est écrit dans le journal à aucun moment il ne s’est agit de véhicule volé. D’ailleurs, sur les lieux il n’y avait pas de journaliste. Alors, de deux choses une. Où alors c’est le policier en question qui a donné de fausses informations au journaliste et alors et alors je vais lui déposer une plainte, ou alors c’est le journal lui-même qui a monté de toute pièce là aussi je ne suis pas d’accord. Aussi si tel est que c’est le journal qui a choisi délibérément de salir mon honorabilité c’est ce qui est également méchant et inacceptable. Parce que rien de tout ce qui a été écrit dans (l’Inter) n’est pas juste. D’abord je n’étais pas à bord d’une 605 comme il le prétend, ensuite je n’avais jamais été propriétaire d’un véhicule de ce type. Mon véhicule volé, il y a deux ans était de type 4x4 et il n’y avait pas non plus de suspect comme l’affirme dans son article. Et il n’en avait même pas été question dans nos échanges avec le policier. Alors, comme on le voit bien c’est une volonté manifeste de me salir et de me nuire. Et j’en appel au sens des responsabilités de ce journal et du journaliste. Après cette déclaration, le président de la Jpdci dit ne pas s’arrêter là et promet explorer une autre voie de recours afin de faire la lumière sur cette attaque gratuite et inutilement méchante.

Paul Arnaud Digbeu
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