Le sort des 163.523 candidats du baccalauréat session 2009 est connu depuis hier mardi 28 juillet comme prévu. Les résultats sont catastrophiques. C`est la déception totale. 20,27 %. C`est le taux de réussite à cet examen à grand tirage sur l`ensemble du territoire, contre 30% l’année dernière. Soit seulement 28.487 sur 163.523 candidats qui ont pu avoir leur ticket pour le supérieur.
Dans bon nombre de centres visités, les pleurs et les cris fusaient de partout. Tant les «victimes» étaient nombreuses. Les statistiques l`illustrent clairement.
Sur 200 candidats au bac à Séguéla, 25 ont été admis. Soit un taux de 5,20%. Le plus faible taux enregistré sur l`ensemble du territoire. Quand Yamoussoukro et Dimbokro ont réussi à se démarquer. Elles ont respectivement 29,74% et 29,71%.
Cette année, le moins qu`on puisse dire, c`est que le taux d`absence a été très élevé : 14,05%.
La série C a enregistré le plus grand nombre d`admis. Sur les 6.388 candidats, 5.815 ont été reçus. Soit un taux de 66,26%. Quand la série D, comme cela est de coutume depuis plusieurs années, est à la traîne. Le taux de réussite, le plus faible des 16 séries.
Ces résultats, bien que tristes, ne sont guère surprenants en réalité. En effet, depuis plus de trois ans, les résultats du baccalauréat n`atteignent pas les 45%. Au grand dam des parents qui se saignent, en dépit de la crise financière qui gagne la majorité des foyers ivoiriens, pour scolariser leurs enfants. C`est le lieu également d`interpeller sur la qualité et les conditions de formation qui laissent à désirer.
La série D encore au bas de l`échelle
Depuis plusieurs années, le taux d`échec de la série D est le plus élevé. Cette année, la «tradition» a été respectée. Sur les 99.249 candidats, 11.591 ont été admis. Soit un pourcentage de 13,68. Cette situation, on ne peut plus récurrente, ne laisse personne indifférent. C`est le cas du proviseur de l`un des établissements d`excellence en Côte d`Ivoire, en l`occurrence le Lycée Classique d`Abidjan, M. Sylla. Selon lui, il ne faut pas caresser le problème dans le sens du poil. Lorsqu`il y a problème, il faut agir en identifiant les bases de cette situation. «Le système d`encadrement et l`orientation des élèves sont la base de ce dérapage éducatif», explique-t-il. D`où la nécessité pour lui d`une révision des critères d`orientation, en équilibrant le niveau dans les matières spécifiques et d`une multiplication des établissements scolaires, en insistant sur la qualité de l`instruction.
Les Zones Cno à la traîne
Les zones Centre Nord et Ouest du pays ont encore du mal à retrouver la cadence. C`est le moins qu`on puisse dire. A en juger par le fort taux d`échec enregistré dans ces zones. Tout comme dans les autres villes, la proclamation des résultats du bac 2009 y a suscité la détresse. Elles ont ravi la palme des faibles taux. Sur l`ensemble des 15.206 postulants, ce sont 2.424 qui ont été admis. Le dernier de la classe dans cette session est Séguéla, le plus faible avec un taux de 5,20%. Suivi de 7,53% pour Odienné et Man avec 10,96% de réussite.
Estelle Blai
Dans bon nombre de centres visités, les pleurs et les cris fusaient de partout. Tant les «victimes» étaient nombreuses. Les statistiques l`illustrent clairement.
Sur 200 candidats au bac à Séguéla, 25 ont été admis. Soit un taux de 5,20%. Le plus faible taux enregistré sur l`ensemble du territoire. Quand Yamoussoukro et Dimbokro ont réussi à se démarquer. Elles ont respectivement 29,74% et 29,71%.
Cette année, le moins qu`on puisse dire, c`est que le taux d`absence a été très élevé : 14,05%.
La série C a enregistré le plus grand nombre d`admis. Sur les 6.388 candidats, 5.815 ont été reçus. Soit un taux de 66,26%. Quand la série D, comme cela est de coutume depuis plusieurs années, est à la traîne. Le taux de réussite, le plus faible des 16 séries.
Ces résultats, bien que tristes, ne sont guère surprenants en réalité. En effet, depuis plus de trois ans, les résultats du baccalauréat n`atteignent pas les 45%. Au grand dam des parents qui se saignent, en dépit de la crise financière qui gagne la majorité des foyers ivoiriens, pour scolariser leurs enfants. C`est le lieu également d`interpeller sur la qualité et les conditions de formation qui laissent à désirer.
La série D encore au bas de l`échelle
Depuis plusieurs années, le taux d`échec de la série D est le plus élevé. Cette année, la «tradition» a été respectée. Sur les 99.249 candidats, 11.591 ont été admis. Soit un pourcentage de 13,68. Cette situation, on ne peut plus récurrente, ne laisse personne indifférent. C`est le cas du proviseur de l`un des établissements d`excellence en Côte d`Ivoire, en l`occurrence le Lycée Classique d`Abidjan, M. Sylla. Selon lui, il ne faut pas caresser le problème dans le sens du poil. Lorsqu`il y a problème, il faut agir en identifiant les bases de cette situation. «Le système d`encadrement et l`orientation des élèves sont la base de ce dérapage éducatif», explique-t-il. D`où la nécessité pour lui d`une révision des critères d`orientation, en équilibrant le niveau dans les matières spécifiques et d`une multiplication des établissements scolaires, en insistant sur la qualité de l`instruction.
Les Zones Cno à la traîne
Les zones Centre Nord et Ouest du pays ont encore du mal à retrouver la cadence. C`est le moins qu`on puisse dire. A en juger par le fort taux d`échec enregistré dans ces zones. Tout comme dans les autres villes, la proclamation des résultats du bac 2009 y a suscité la détresse. Elles ont ravi la palme des faibles taux. Sur l`ensemble des 15.206 postulants, ce sont 2.424 qui ont été admis. Le dernier de la classe dans cette session est Séguéla, le plus faible avec un taux de 5,20%. Suivi de 7,53% pour Odienné et Man avec 10,96% de réussite.
Estelle Blai