Là où plusieurs ministres des sports avaient échoué, Dagobert Banzio, qui sera absent lors des débats ce matin, peut être fier d’avoir réussi à faire adopter la nouvelle loi sur le sport et les activités physiques.
Les sportifs ivoiriens se préparent à saluer leur plus belle victoire ce matin à l’Assemblée nationale. Le projet de loi sur le sport et les activités physiques de Côte d’Ivoire, brillamment exposé par le ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Dagobert Banzio, il y a une semaine à l’Hémicycle, devrait être adopté aujourd’hui par les députés. Hier déjà, la Commission des actions culturelles du parlement que dirige Palé Dimaté a mis au propre le document. en tenant compte des nombreux amendements. Et sous le coup de dix heures, il sera présenté devant l’ensemble des députés. Cependant, l’inspirateur de ce document qui devrait contribuer à ouvrir une nouvelle ère au sport ivoirien brillera par son absence. La raison ? Au service communication du ministère des Sports, on explique l’absence de Dagobert Banzio par le fait qu’il a déjà fini d’exposer sur cette nouvelle loi. Mieux, sa présence au parlement ne serait guère indispensable. C’est donc à l’honorable Palé Dimaté qu’il reviendra d’exposer. Tout devrait aller vite et sauf tremblement de terre, la nouvelle loi sur le sport et les activités physiques de Côte d’Ivoire sera adoptée.
Ce qui va changer…
Beaucoup de choses changeront. En effet, la nouvelle loi sur le sport et les activités physiques vient réparer un tort qui était fait aux sportifs de haut niveau. Ceux qui ont la chance d’avoir le baccalauréat, par exemple, devraient être exemptés de certains concours étatiques. Mieux, ils auront un profil de carrière tout tracé. L’Etat ivoirien ne sera plus avare également pour les sportifs qui lui ramèneront des lauriers. De façon pragmatique, chaque trophée ramené d’une compétition internationale équivaudra à une récompense conséquente et à une décoration. Que dire des difficultés de financement des compétitions internationales qui, ces dernières années, perturbaient les préparations et l’enthousiasme des athlètes ? Eh bien ! A compter de ce jour, un fonds de développement du sport ivoirien verra le jour. Son rôle ? Assister les athlètes (en difficulté) et faciliter le financement des compétitions internationales. Leur couverture sociale sera aussi une réalité palpable. Bref, que du bonheur pour les sportifs ivoiriens qui n’auront plus l’excuse des difficultés de préparation et des prestations ternes lors des grands rendez-vous.
Guy-Florentin Yaméogo
Les sportifs ivoiriens se préparent à saluer leur plus belle victoire ce matin à l’Assemblée nationale. Le projet de loi sur le sport et les activités physiques de Côte d’Ivoire, brillamment exposé par le ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Dagobert Banzio, il y a une semaine à l’Hémicycle, devrait être adopté aujourd’hui par les députés. Hier déjà, la Commission des actions culturelles du parlement que dirige Palé Dimaté a mis au propre le document. en tenant compte des nombreux amendements. Et sous le coup de dix heures, il sera présenté devant l’ensemble des députés. Cependant, l’inspirateur de ce document qui devrait contribuer à ouvrir une nouvelle ère au sport ivoirien brillera par son absence. La raison ? Au service communication du ministère des Sports, on explique l’absence de Dagobert Banzio par le fait qu’il a déjà fini d’exposer sur cette nouvelle loi. Mieux, sa présence au parlement ne serait guère indispensable. C’est donc à l’honorable Palé Dimaté qu’il reviendra d’exposer. Tout devrait aller vite et sauf tremblement de terre, la nouvelle loi sur le sport et les activités physiques de Côte d’Ivoire sera adoptée.
Ce qui va changer…
Beaucoup de choses changeront. En effet, la nouvelle loi sur le sport et les activités physiques vient réparer un tort qui était fait aux sportifs de haut niveau. Ceux qui ont la chance d’avoir le baccalauréat, par exemple, devraient être exemptés de certains concours étatiques. Mieux, ils auront un profil de carrière tout tracé. L’Etat ivoirien ne sera plus avare également pour les sportifs qui lui ramèneront des lauriers. De façon pragmatique, chaque trophée ramené d’une compétition internationale équivaudra à une récompense conséquente et à une décoration. Que dire des difficultés de financement des compétitions internationales qui, ces dernières années, perturbaient les préparations et l’enthousiasme des athlètes ? Eh bien ! A compter de ce jour, un fonds de développement du sport ivoirien verra le jour. Son rôle ? Assister les athlètes (en difficulté) et faciliter le financement des compétitions internationales. Leur couverture sociale sera aussi une réalité palpable. Bref, que du bonheur pour les sportifs ivoiriens qui n’auront plus l’excuse des difficultés de préparation et des prestations ternes lors des grands rendez-vous.
Guy-Florentin Yaméogo
