ABIDJAN - Le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), regroupant les mouvements favorables au président ivoirien Laurent Gbagbo, a dénoncé mercredi "l`attitude belliqueuse" de Nicolas Sarkozy, à la suite de propos critiques prêtés au chef de l`Etat français.
A l`issue d`une réunion à Abidjan à laquelle participait notamment la
Première dame Simone Gbagbo, le CNRD a fustigé "des attaques et agressions
verbales" et un "harcèlement du chef de l`Etat français sans justification
aucune contre le président ivoirien".
"M. Sarkozy ne saurait s`arroger le titre de censeur de la politique
ivoirienne parce que la Côte d`Ivoire est un Etat souverain", "un partenaire"
et non "un département d`outre-mer de la France", indique une déclaration lue
dans la soirée par le porte-parole Eric Kahé.
Les partisans de M. Gbagbo "condamnent l`attitude belliqueuse du président
Sarkozy" et "mettent en garde les autorités françaises contre une répétition
des événements de novembre 2004", ajoute le CNRD, appelant à "l`apaisement".
Les relations entre la France et son ex-colonie s`étaient fortement
dégradées à la suite du coup d`Etat manqué de 2002 en Côte d`Ivoire. Les
tensions avaient atteint leur paroxysme en novembre 2004, lors d`affrontements
sanglants entre l`armée française et des manifestants ivoiriens.
Selon le camp présidentiel, M. Sarkozy aurait déclaré notamment, lors d`un
entretien récent avec le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-Moon, que M.
Gbagbo n`est "pas digne de confiance", en référence au processus électoral
dans le pays, où une élection présidentielle est prévue le 29 novembre après
plusieurs reports depuis 2005.
A l`issue d`une rencontre avec le numéro un ivoirien, le nouvel ambassadeur
de France à Abidjan, Jean-Marc Simon, a appelé mercredi à ne pas "polémiquer",
qualifiant notamment d`"exagérations" des propos attribués à M. Sarkozy.
"Il y a certaines choses qui n`ont certainement pas été dites", a-t-il
précisé, soulignant que le locataire de l`Elysée "souhaitait" un scrutin "dans
les délais voulus".
A l`issue d`une réunion à Abidjan à laquelle participait notamment la
Première dame Simone Gbagbo, le CNRD a fustigé "des attaques et agressions
verbales" et un "harcèlement du chef de l`Etat français sans justification
aucune contre le président ivoirien".
"M. Sarkozy ne saurait s`arroger le titre de censeur de la politique
ivoirienne parce que la Côte d`Ivoire est un Etat souverain", "un partenaire"
et non "un département d`outre-mer de la France", indique une déclaration lue
dans la soirée par le porte-parole Eric Kahé.
Les partisans de M. Gbagbo "condamnent l`attitude belliqueuse du président
Sarkozy" et "mettent en garde les autorités françaises contre une répétition
des événements de novembre 2004", ajoute le CNRD, appelant à "l`apaisement".
Les relations entre la France et son ex-colonie s`étaient fortement
dégradées à la suite du coup d`Etat manqué de 2002 en Côte d`Ivoire. Les
tensions avaient atteint leur paroxysme en novembre 2004, lors d`affrontements
sanglants entre l`armée française et des manifestants ivoiriens.
Selon le camp présidentiel, M. Sarkozy aurait déclaré notamment, lors d`un
entretien récent avec le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-Moon, que M.
Gbagbo n`est "pas digne de confiance", en référence au processus électoral
dans le pays, où une élection présidentielle est prévue le 29 novembre après
plusieurs reports depuis 2005.
A l`issue d`une rencontre avec le numéro un ivoirien, le nouvel ambassadeur
de France à Abidjan, Jean-Marc Simon, a appelé mercredi à ne pas "polémiquer",
qualifiant notamment d`"exagérations" des propos attribués à M. Sarkozy.
"Il y a certaines choses qui n`ont certainement pas été dites", a-t-il
précisé, soulignant que le locataire de l`Elysée "souhaitait" un scrutin "dans
les délais voulus".