Incroyable mais vrai, un geste d’une portée peu recommandable s’est produit à Abengourou précisément dans la sous-préfecture d’Anuassué située à l’entrée de la ville lors de la visite du président des Républicains la semaine dernière. Le chef de canton et sa notabilité ont reçu une enveloppe vide du président du RDR, Alassane Dramane Ouattara. Un fait qu’ils n’ont pas apprécié et qui a été réparé dans un cafouillage…
Les faits, selon les renseignements en notre possession, se sont produits le lundi dernier 20 juillet, premier jour de la tournée du président du parti dans l’Indénié. Arrivé dans cette localité, le cortège du président du RDR et l’importante délégation qui l’accompagne marquent une escale dans ladite sous-préfecture distante d’environ 25 km d’Abengourou. Nanan Ano, chef de canton et sa notabilité informés de la visite du président des Républicains prennent les dispositions pour le cérémonial d’accueil conformément à la tradition Akan. Autour de 11h débarque la délégation du Rassemblement des Républicains. Après les salutations d’usage suivies du meeting, Alassane Dramane Ouattara n’a pas dérogé à la règle comme c’est très souvent le cas et a décidé de ‘’travailler’’ un peu sur les Vieux. Ainsi, avant de quitter les lieux pour le royaume de l’Indénié, une enveloppe est remise par un membre du protocole pour le chef canton et toute sa cour. Sur place et dans la foulée, l’enveloppe est minutieusement conservée. Juste le temps de permettre aux hôtes de s’éclipser. Après leur départ, à huis clos, la chefferie se réunit pour connaître son contenu. C’est à ce moment précis qu’elle s’aperçoit d’une supercherie. En tout cas, c’est ce qui ressort de leur colère. Aucun billet de FCFA en effet, n’y figurait. L’enveloppe du président du RDR était totalement vide, du moins c’est l’état qu’elle présentait lorsqu’elle fut ouverte devant toute la notabilité. Médusés par cet acte, une décision est prise dans l’immédiat après concertation, par l’ensemble des chefs. Mme Amoakon Francia est alors mandatée pour suivre l’itinéraire du cortège afin de porter ‘’la mauvaise nouvelle’’ au président du RDR car les chefs qui n’en croyaient pas leurs yeux voulaient avoir le cœur net sur la personne qui a fait disparaître le magot. A bord de son véhicule personnel, et après renseignement, Dame Amoakon ira rejoindre la délégation d’Alassane Ouattara à Niablé. Après avoir roulé à tombeau ouvert, la tâche ne lui sera pas aisée une fois sur les lieux, où se tenait dans la cour royale de la cité des lauréats, un autre meeting. Ses premiers interlocuteurs du protocole, à qui elle donne les raisons de sa présence avec preuves à l’appui lui opposent une vive résistance à l’idée de rencontrer le Premier ministre Ouattara. Pour autant, Amoakon Francia ne se résigne pas. Face à leur intransigeance, elle brandit la menace d’en faire un scandale. Le protocole, voyant l’imminence de la menace et de la mauvaise publicité qu’elle pourrait engendrer devant tout ce monde, s’exécute à satisfaire aux exigences de l’émissaire du chef canton d’Anuassué. Suite à une concertation, la famille des Républicains offre une enveloppe de 100.000 FCFA. C’est sur ces entrefaites, que la dame regagnera sa localité d’origine avec la bonne nouvelle aux chefs traditionnels. L’affaire fait présentement grand bruit dans la localité.
Ernest Famin, correspondant régional
Les faits, selon les renseignements en notre possession, se sont produits le lundi dernier 20 juillet, premier jour de la tournée du président du parti dans l’Indénié. Arrivé dans cette localité, le cortège du président du RDR et l’importante délégation qui l’accompagne marquent une escale dans ladite sous-préfecture distante d’environ 25 km d’Abengourou. Nanan Ano, chef de canton et sa notabilité informés de la visite du président des Républicains prennent les dispositions pour le cérémonial d’accueil conformément à la tradition Akan. Autour de 11h débarque la délégation du Rassemblement des Républicains. Après les salutations d’usage suivies du meeting, Alassane Dramane Ouattara n’a pas dérogé à la règle comme c’est très souvent le cas et a décidé de ‘’travailler’’ un peu sur les Vieux. Ainsi, avant de quitter les lieux pour le royaume de l’Indénié, une enveloppe est remise par un membre du protocole pour le chef canton et toute sa cour. Sur place et dans la foulée, l’enveloppe est minutieusement conservée. Juste le temps de permettre aux hôtes de s’éclipser. Après leur départ, à huis clos, la chefferie se réunit pour connaître son contenu. C’est à ce moment précis qu’elle s’aperçoit d’une supercherie. En tout cas, c’est ce qui ressort de leur colère. Aucun billet de FCFA en effet, n’y figurait. L’enveloppe du président du RDR était totalement vide, du moins c’est l’état qu’elle présentait lorsqu’elle fut ouverte devant toute la notabilité. Médusés par cet acte, une décision est prise dans l’immédiat après concertation, par l’ensemble des chefs. Mme Amoakon Francia est alors mandatée pour suivre l’itinéraire du cortège afin de porter ‘’la mauvaise nouvelle’’ au président du RDR car les chefs qui n’en croyaient pas leurs yeux voulaient avoir le cœur net sur la personne qui a fait disparaître le magot. A bord de son véhicule personnel, et après renseignement, Dame Amoakon ira rejoindre la délégation d’Alassane Ouattara à Niablé. Après avoir roulé à tombeau ouvert, la tâche ne lui sera pas aisée une fois sur les lieux, où se tenait dans la cour royale de la cité des lauréats, un autre meeting. Ses premiers interlocuteurs du protocole, à qui elle donne les raisons de sa présence avec preuves à l’appui lui opposent une vive résistance à l’idée de rencontrer le Premier ministre Ouattara. Pour autant, Amoakon Francia ne se résigne pas. Face à leur intransigeance, elle brandit la menace d’en faire un scandale. Le protocole, voyant l’imminence de la menace et de la mauvaise publicité qu’elle pourrait engendrer devant tout ce monde, s’exécute à satisfaire aux exigences de l’émissaire du chef canton d’Anuassué. Suite à une concertation, la famille des Républicains offre une enveloppe de 100.000 FCFA. C’est sur ces entrefaites, que la dame regagnera sa localité d’origine avec la bonne nouvelle aux chefs traditionnels. L’affaire fait présentement grand bruit dans la localité.
Ernest Famin, correspondant régional