Le représentant de l’intersyndical, Gbayoro Adolphe, est intervenu hier, au Bit au nom de l’Ugtci, Dignité, et la Fesaci à la clôture de l’atelier portant sur les états généraux de la sécurité et la santé au travail. Il a déclaré que malheureusement, au regard du passé, les travailleurs restent marqués par un scepticisme grave. Parce que les structures de santé et sécurité au travail ne fonctionnent pas de manière efficiente. Il constate aussi que le décret de révision à minima de la liste des maladies professionnelles indemnisables n’est toujours pas pris. Les médecins inspecteurs du travail n’ont toujours pas le minimum en terme de matériel pour faire leur travail. Mais surtout en terme de pouvoir. Ils doivent faire un rapport à l’inspecteur du travail administratif, qui, lui saisit le procureur avant que la décision de fermer soit prise. Le représentant de l’intersyndical souhaite que l’atelier trouve un moyen pour faire gagner du temps. Notamment en ce qui concerne les unités de production des Syro-Libanais et autres Asiatiques qui fabriquent des produits chimiques. «Les travailleurs font leur boulot sans équipement, c’est cela le vrai problème. Les gens acceptent cela parce qu’il n’y a pas de boulot», a-t-il déploré. Ces structures sont, selon lui, des mouroirs pour les travailleurs…Et ceci, au su et au vu des autorités du pays.
Le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Hubert Oulaye, a indiqué que les accidents du travail et les maladies professionnelles ne sont pas une fatalité. «Nous avons le devoir de nous donner les moyens nécessaires pour les éradiquer ; sinon les réduire considérablement»
L’insuffisance du cadre juridique et institutionnel et de valorisation des disciplines de la santé et sécurité au travail, a été relevée dans le communiqué final. Qui a souligné la nécessité de faire ratifier les conventions 155, 161 et 187 de l’Oit.
Marie-Adèle Djidjé
Le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Hubert Oulaye, a indiqué que les accidents du travail et les maladies professionnelles ne sont pas une fatalité. «Nous avons le devoir de nous donner les moyens nécessaires pour les éradiquer ; sinon les réduire considérablement»
L’insuffisance du cadre juridique et institutionnel et de valorisation des disciplines de la santé et sécurité au travail, a été relevée dans le communiqué final. Qui a souligné la nécessité de faire ratifier les conventions 155, 161 et 187 de l’Oit.
Marie-Adèle Djidjé