Le directeur du service de la réglementation et du contentieux au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Yapi Jacob, a animé une conférence de presse, hier à la tour B de la cité administrative, sise au Plateau. Après analyse des textes régissant le système de cet enseignement, il a souhaité l’organisation d’un séminaire sur le management qualité des universités et grandes écoles. Un séminaire devant déboucher sur le toilettage des textes à lacunes, l’adoption de textes nouveaux adaptés aux réalités d’un système d’enseignement supérieur et de recherche scientifique compétitif. Car, dira-t-il, la vision du ministre Cissé Bacongo est de créer les conditions d’un enseignement de qualité afin de permettre aux étudiants d’apprendre sur place.
Toutefois, M. Yapi a soutenu que certains textes ne sont pas ou mal appliqués, d’autres inadaptés ou inexistants. Par exemple, les articles 18 et 19 portant autorisation de diriger ou d’enseigner dans un établissement privé ne sont pas appliqués. Par ailleurs, l’absence de textes a favorisé la prolifération anarchique des «écoles boutiques» et des filières non pourvoyeuses d’emplois. Sur 170 grandes écoles privées, ce sont 70 à 75 établissements remplissant les conditions qui ont bénéficié de l’affectation de nouveaux étudiants. Dans cette veine, 5 à 6 établissements sont fermés. Car certains fonctionnent dans des conditions inadmissibles. Malgré tout, des mesures ont été prises, dira-t-il, pour sensibiliser les fondateurs d’écoles à redorer leur blason. Désormais, les diplômes et filières post Bts sont harmonisés, la création et l’ouverture de grandes écoles et universités privées obéit à de nouvelles règles, a-t-il ajouté.
C. Dallet
Toutefois, M. Yapi a soutenu que certains textes ne sont pas ou mal appliqués, d’autres inadaptés ou inexistants. Par exemple, les articles 18 et 19 portant autorisation de diriger ou d’enseigner dans un établissement privé ne sont pas appliqués. Par ailleurs, l’absence de textes a favorisé la prolifération anarchique des «écoles boutiques» et des filières non pourvoyeuses d’emplois. Sur 170 grandes écoles privées, ce sont 70 à 75 établissements remplissant les conditions qui ont bénéficié de l’affectation de nouveaux étudiants. Dans cette veine, 5 à 6 établissements sont fermés. Car certains fonctionnent dans des conditions inadmissibles. Malgré tout, des mesures ont été prises, dira-t-il, pour sensibiliser les fondateurs d’écoles à redorer leur blason. Désormais, les diplômes et filières post Bts sont harmonisés, la création et l’ouverture de grandes écoles et universités privées obéit à de nouvelles règles, a-t-il ajouté.
C. Dallet