Conjuguer les efforts pour booster le processus de sortie de crise. Tel est l'objectif de la rencontre que le président de la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi) a eu hier avec les responsables de l'Office nationale d'identification (Oni) et de l'Institut national de la statistique (Ins). « Les sujets abordés sont relatifs au traitement des données, à la gestion des contentieux, à l'édition des titres d'identités et des cartes d'électeurs. Nous ne devons pas attendre. Comme nous sommes tenus par des délais, nous devons vite nous organiser pour rester dans la dynamique de l'opération», a expliqué Yua Koffi qui a reconnu que des difficultés existent dans la conduite des opérations post-enrôlement. « Le choses avancent au rythme que tout le monde sait. Mais, même s'il y a des difficultés, nous sommes appelés à les résoudre dans les délais qui nous sont impartis. Nous devons donc nous mettre la pression», a-t-il précisé, minimisant au passage l'incidence des vacances judiciaires sur le processus. « Nous mettons les dispositifs en place et les choses avancent bien. Tous les douze fichiers qui doivent servir pour faire le croisement ont été fusionnés en un fichier agencé pour faire plus rapidement les choses. Les applicatifs qui doivent permettre de faire le croisement des fichiers sont également prêts. Nous attendons la constitution de la base de données qui est entrain de se faire dans les différents centres de coordination. Une fois que nous aurons cette base de données, nous pourrons assez rapidement faire les croisements », a assuré Mathieu Meleu (Dg de l'Ins). Pour lui le délai impératif à tenir est celui du 29 novembre. L'on pourrait, croit-il, faire «des ajustements» sur les «des dates intermédiaires» sans écorcher le 29 novembre.
Marc Dossa
Marc Dossa