• Quel bilan faites-vous du processus de paix un an après votre prière œcuménique ?
Ce qui est le plus important ce sont les acquis. Nous devons nous porter sur l'avenir. Il faut éviter de revenir sur le passé. Les Ivoiriens doivent également tout faire pour que les élections se tiennent à la date prévue. Car, tant qu'il n'y aura pas d'élection tout ce qui est acquis va s'ébranler. Les acquis que je relève c'est par exemple la libre circulation des hommes et des biens du Sud au Nord, de l'Est à l'Ouest du pays. Une fraternité existe au niveau des armées. De façon générale, l'atmosphère est apaisée. Mais, tous ces acquis ne pourront être solides que s'il y a des élections. Et, désormais, les bailleurs de fonds nous font confiance. Il faut craindre que cette confiance ne s'effondre s'il n'y a pas d'élection.
• Qu'avez-vous à dire aux acteurs du processus de paix ?
Ils doivent penser à l'intérêt du pays. Qu'ils fassent tout pour que l'espoir des Ivoiriens soit maintenu et renforcé. Ces acteurs doivent pouvoir chasser le doute chez les Ivoiriens. En fait, l'avenir du pays dépend de ces hommes politiques parce que c'est librement qu'ils ont choisi de régler par eux-mêmes la crise. Ils doivent donc tenir leurs engagements.
• Faut-il penser que les prières dites l'année dernière n'ont pas porté ?
Non, on ne peut pas dire que c'est la faute à quelqu'un s'il n'y a pas eu d'élection l'année dernière. Le manque de moyens financiers et matériels a beaucoup pesé. Mais avec ce que nous voyons aujourd'hui, on ne peut pas nous dire qu'il y a encore un obstacle. Tous les obstacles ont été levés, tout se déroule bien, un chronogramme a été mis en place. En tant que religieux, nous continuons d'accompagner le processus de paix par la prière. Retenons que Dieu exauce les prières mais, l'homme peut refuser ce qu'il lui offre. Dieu peut donner la paix à une nation qui peut la refuser. Nous croyons que la paix relative que nous avons dans notre pays est le résultat de nos prières. Alors nos prières ont été exaucées.
Propos recueillis par B.I.
Ce qui est le plus important ce sont les acquis. Nous devons nous porter sur l'avenir. Il faut éviter de revenir sur le passé. Les Ivoiriens doivent également tout faire pour que les élections se tiennent à la date prévue. Car, tant qu'il n'y aura pas d'élection tout ce qui est acquis va s'ébranler. Les acquis que je relève c'est par exemple la libre circulation des hommes et des biens du Sud au Nord, de l'Est à l'Ouest du pays. Une fraternité existe au niveau des armées. De façon générale, l'atmosphère est apaisée. Mais, tous ces acquis ne pourront être solides que s'il y a des élections. Et, désormais, les bailleurs de fonds nous font confiance. Il faut craindre que cette confiance ne s'effondre s'il n'y a pas d'élection.
• Qu'avez-vous à dire aux acteurs du processus de paix ?
Ils doivent penser à l'intérêt du pays. Qu'ils fassent tout pour que l'espoir des Ivoiriens soit maintenu et renforcé. Ces acteurs doivent pouvoir chasser le doute chez les Ivoiriens. En fait, l'avenir du pays dépend de ces hommes politiques parce que c'est librement qu'ils ont choisi de régler par eux-mêmes la crise. Ils doivent donc tenir leurs engagements.
• Faut-il penser que les prières dites l'année dernière n'ont pas porté ?
Non, on ne peut pas dire que c'est la faute à quelqu'un s'il n'y a pas eu d'élection l'année dernière. Le manque de moyens financiers et matériels a beaucoup pesé. Mais avec ce que nous voyons aujourd'hui, on ne peut pas nous dire qu'il y a encore un obstacle. Tous les obstacles ont été levés, tout se déroule bien, un chronogramme a été mis en place. En tant que religieux, nous continuons d'accompagner le processus de paix par la prière. Retenons que Dieu exauce les prières mais, l'homme peut refuser ce qu'il lui offre. Dieu peut donner la paix à une nation qui peut la refuser. Nous croyons que la paix relative que nous avons dans notre pays est le résultat de nos prières. Alors nos prières ont été exaucées.
Propos recueillis par B.I.
