Le meeting de clôture du président de l'Udpci, Mabri Toikeusse, a réuni un beau monde hier au stade de Man.
La tournée politique entamée depuis le 24 juillet par Albert Mabri Toikeusse dans la région des Montagnes se voulait une mission de réhabilitation. Hier, à l'apothéose au stade Léon Robert de Man, le concerné s'est convaincu d'avoir bien accompli cette mission. Le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) a confié à ses militants que le parti du général Guéi Robert a essuyé toute sorte d'agressions de la part de ses adversaires. Malgré toutes ces campagnes d'intimidation, «l'Udpci reste solide», a-t-il affirmé. Il en veut pour preuve la forte mobilisation des militants dont la présence, ajoutera-t-il, est « un témoignage éloquent». Le président du parti arc-en-ciel a rassuré ses proches quant à sa persévérance dans la lutte. Il a dit à l'endroit de Laurent Gbagbo, qu'il accuse de vouloir contrôler son parti, que ses émissaires ont échoué. « J'aimerais dire à ceux qui envoient les gens en mission, qu'ils n'ont rien ici. Ce n'est pas la peine qu'ils gaspillent leur argent », a-t-il argué. Mabri s'est prononcé sur la question de la gestion de la subvention allouée aux partis politiques. A l'en croire, l'Udpci reçoit 68 millions Fcfa. Or, le parti compte 320 coordinations, 1.600 sections et 6.000 comités de base. Ce qui fait environ 10.000 démembrements du parti. Si on devait donner 100.000 Fcfa à chacun comme le souhaite Blon, cela ferait 10 milliards de Fcfa par an. Là où l'Udpci n’en reçoit que 800 millions Fcfa sur la même période. Pour Mabri, il est impossible, comme le préconise son conseiller politique, de donner 100.000 Fcfa mensuellement à tous ceux-là. Le candidat de l'Udpci a dénoncé la gestion du parti au pouvoir selon lui, le Front populaire ivoirien a échoué sur toute la ligne. L'agriculture, la santé, l'éducation nationale et tous les autres secteurs de la vie sociale. « M. le président, vous avez échoué », a lancé le ministre des Transports. Il a demandé que la lumière soit faite sur les détournements dans la filière du café-cacao. Les refondateurs, soutient-il, doivent dire pourquoi la politique de l'assurance maladie universelle (AMU) a échoué. Il a révélé que contrairement à ce qui a été dit, la raison n'est pas la guerre. L'ancien ministre de la Santé a confié que l'argent pour l'application de l'Amu a été décaissé par l'Etat sans qu’on ne sache ce qu’il est devenu. Le président de l'Udpci a souhaité qu'il y ait un débat contradictoire à l'occasion des prochaines échéances électorales. C'est à 14 heures 40 que le député de Zouan Hounien a fait son entée au stade Léon Robert de Man. La foule de militants venus entendre la vérité sur la vie de leur parti exulte. Des responsables de coordinations se succèdent au pupitre. Ils expriment leur fidélité à Mabri. Non sans dénoncer les actions de ceux qui veulent «vendre» leur parti à Gbagbo. Quant l'heure de parole du «Barack Obama» de la politique ivoirienne arrive, il est 17 heures 49. Pendant 48 minutes et 22 secondes, il se prononce sur l'actualité politique nationale. La crise à l'Udpci, les manœuvres de Gbagbo pour le contrôler, la nécessité de l'union au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la paix, sa confiance à être au palais présidentiel au soir du 29 novembre.
BKI, Envoyé spécial
La tournée politique entamée depuis le 24 juillet par Albert Mabri Toikeusse dans la région des Montagnes se voulait une mission de réhabilitation. Hier, à l'apothéose au stade Léon Robert de Man, le concerné s'est convaincu d'avoir bien accompli cette mission. Le président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) a confié à ses militants que le parti du général Guéi Robert a essuyé toute sorte d'agressions de la part de ses adversaires. Malgré toutes ces campagnes d'intimidation, «l'Udpci reste solide», a-t-il affirmé. Il en veut pour preuve la forte mobilisation des militants dont la présence, ajoutera-t-il, est « un témoignage éloquent». Le président du parti arc-en-ciel a rassuré ses proches quant à sa persévérance dans la lutte. Il a dit à l'endroit de Laurent Gbagbo, qu'il accuse de vouloir contrôler son parti, que ses émissaires ont échoué. « J'aimerais dire à ceux qui envoient les gens en mission, qu'ils n'ont rien ici. Ce n'est pas la peine qu'ils gaspillent leur argent », a-t-il argué. Mabri s'est prononcé sur la question de la gestion de la subvention allouée aux partis politiques. A l'en croire, l'Udpci reçoit 68 millions Fcfa. Or, le parti compte 320 coordinations, 1.600 sections et 6.000 comités de base. Ce qui fait environ 10.000 démembrements du parti. Si on devait donner 100.000 Fcfa à chacun comme le souhaite Blon, cela ferait 10 milliards de Fcfa par an. Là où l'Udpci n’en reçoit que 800 millions Fcfa sur la même période. Pour Mabri, il est impossible, comme le préconise son conseiller politique, de donner 100.000 Fcfa mensuellement à tous ceux-là. Le candidat de l'Udpci a dénoncé la gestion du parti au pouvoir selon lui, le Front populaire ivoirien a échoué sur toute la ligne. L'agriculture, la santé, l'éducation nationale et tous les autres secteurs de la vie sociale. « M. le président, vous avez échoué », a lancé le ministre des Transports. Il a demandé que la lumière soit faite sur les détournements dans la filière du café-cacao. Les refondateurs, soutient-il, doivent dire pourquoi la politique de l'assurance maladie universelle (AMU) a échoué. Il a révélé que contrairement à ce qui a été dit, la raison n'est pas la guerre. L'ancien ministre de la Santé a confié que l'argent pour l'application de l'Amu a été décaissé par l'Etat sans qu’on ne sache ce qu’il est devenu. Le président de l'Udpci a souhaité qu'il y ait un débat contradictoire à l'occasion des prochaines échéances électorales. C'est à 14 heures 40 que le député de Zouan Hounien a fait son entée au stade Léon Robert de Man. La foule de militants venus entendre la vérité sur la vie de leur parti exulte. Des responsables de coordinations se succèdent au pupitre. Ils expriment leur fidélité à Mabri. Non sans dénoncer les actions de ceux qui veulent «vendre» leur parti à Gbagbo. Quant l'heure de parole du «Barack Obama» de la politique ivoirienne arrive, il est 17 heures 49. Pendant 48 minutes et 22 secondes, il se prononce sur l'actualité politique nationale. La crise à l'Udpci, les manœuvres de Gbagbo pour le contrôler, la nécessité de l'union au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la paix, sa confiance à être au palais présidentiel au soir du 29 novembre.
BKI, Envoyé spécial