L’UDPCI veut renouveler la Côte d’Ivoire post-crise dans sa société, dans sa gestion, dans ses rapports et dans la démarche pour sa reconstruction.
Face au Patronat ivoirien le 9 décembre 2009, le Dr. Albert Toikeusse Mabri, candidat déclaré à la présidence de la République a, durant plus de 3 heures d’horloge, expliqué la capacité de la Côte d’Ivoire à mobiliser les ressources à travers une meilleure gestion des finances publiques, à travers la mobilisation des ressources nationales, la promotion de l’épargne, l’implication effective du secteur privé auquel il faut accorder un certain nombre de facilités. Ce, avec l’appui des partenaires au développement.
L’enrichissement illicite
Pour lui, il n’y a pas de développement sans un système judiciaire efficace. La réforme dudit système, pour lui s’impose à la Côte d’Ivoire. Il préconise que des textes déjà votés au parlement voient leur application effective, en mettant en place, de nouveaux instruments. La mise en place des tribunaux du commerce devrait permettre à la justice d’être plus efficace.
Compétitivité des Entreprises
Le Dr. Mabri Toikeusse estime que la meilleure manière de réhabiliter les Entreprises, c’est de mettre à leur disposition un fonds d’accompagnement dans la conquête de nouveaux marchés.
L’artisanat
Etape transitoire vers l’industrialisation, l’artisanat selon l’UDPCI, doit bénéficier du soutien de l’Etat qui, en tenant compte du contexte de la mondialisation et de la modernisation, doit mettre en place un cadre législatif et réglementaire adapté. Par ailleurs, il faut œuvrer, avec l’appui des collectivités territoriales décentralisées, à l’installation des artisans sur des sites définitifs. L’organisation et le soutien aux PME va créer les emplois et soutenir la relance.
Le commerce
Poumon de l’économienationale, le commerce selon Mabri Toikeusse, doit être enfin doté d’un parc d’expositions à Abidjan pour permettre à la Côte d’Ivoire d’une part, de disposer d’un outil de promotion de ses produits et d’autre part, d’abriter des manifestations commerciales (salons, foires, etc…) à caractère international. « La promotion commerciale coûte chère. L’Etat doit y jouer son rôle régalien. C’est pourquoi, il s’avère nécessaire de mettre en place un organisme public de promotions des exportations dont la complémentarité des missions (organisation des salons, foires, etc…) avec celles de l’Association pour la promotion des Exportations de Côte d’Ivoire (promotion du NEPAD, du commerce des services, etc…) permettra de prendre en compte les besoins réels des PME/PMI », a-t-il ajouté. Dans le domaine du commerce intérieur, il se propose de mettre en œuvre un programme d’insertion des jeunes et des femmes dans le commerce et ce, dans le cadre d’un partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, les associations de commerçants et les collectivités décentralisées. Ce programme doit être soutenu par un fonds de garantie. Pour le développement du consumérisme et le renforcement de la protection du consommateur, il est nécessaire, selon l’hôte du Patronat, d’adopter un Code de la Consommation.
Le tourisme
Le tourisme, estime Mabri, reste encore une ressource inexploitée en Côte d’Ivoire. Afin d’en tirer des avantages conséquents un Code du Tourisme qui affirme les ambitions de notre pays est à adopter. La promotion des sites et circuits touristiques doit se faire en associant les populations locales à leur gestion.
Evariste Nguessan
nguevas@yahoo.fr
Face au Patronat ivoirien le 9 décembre 2009, le Dr. Albert Toikeusse Mabri, candidat déclaré à la présidence de la République a, durant plus de 3 heures d’horloge, expliqué la capacité de la Côte d’Ivoire à mobiliser les ressources à travers une meilleure gestion des finances publiques, à travers la mobilisation des ressources nationales, la promotion de l’épargne, l’implication effective du secteur privé auquel il faut accorder un certain nombre de facilités. Ce, avec l’appui des partenaires au développement.
L’enrichissement illicite
Pour lui, il n’y a pas de développement sans un système judiciaire efficace. La réforme dudit système, pour lui s’impose à la Côte d’Ivoire. Il préconise que des textes déjà votés au parlement voient leur application effective, en mettant en place, de nouveaux instruments. La mise en place des tribunaux du commerce devrait permettre à la justice d’être plus efficace.
Compétitivité des Entreprises
Le Dr. Mabri Toikeusse estime que la meilleure manière de réhabiliter les Entreprises, c’est de mettre à leur disposition un fonds d’accompagnement dans la conquête de nouveaux marchés.
L’artisanat
Etape transitoire vers l’industrialisation, l’artisanat selon l’UDPCI, doit bénéficier du soutien de l’Etat qui, en tenant compte du contexte de la mondialisation et de la modernisation, doit mettre en place un cadre législatif et réglementaire adapté. Par ailleurs, il faut œuvrer, avec l’appui des collectivités territoriales décentralisées, à l’installation des artisans sur des sites définitifs. L’organisation et le soutien aux PME va créer les emplois et soutenir la relance.
Le commerce
Poumon de l’économienationale, le commerce selon Mabri Toikeusse, doit être enfin doté d’un parc d’expositions à Abidjan pour permettre à la Côte d’Ivoire d’une part, de disposer d’un outil de promotion de ses produits et d’autre part, d’abriter des manifestations commerciales (salons, foires, etc…) à caractère international. « La promotion commerciale coûte chère. L’Etat doit y jouer son rôle régalien. C’est pourquoi, il s’avère nécessaire de mettre en place un organisme public de promotions des exportations dont la complémentarité des missions (organisation des salons, foires, etc…) avec celles de l’Association pour la promotion des Exportations de Côte d’Ivoire (promotion du NEPAD, du commerce des services, etc…) permettra de prendre en compte les besoins réels des PME/PMI », a-t-il ajouté. Dans le domaine du commerce intérieur, il se propose de mettre en œuvre un programme d’insertion des jeunes et des femmes dans le commerce et ce, dans le cadre d’un partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, les associations de commerçants et les collectivités décentralisées. Ce programme doit être soutenu par un fonds de garantie. Pour le développement du consumérisme et le renforcement de la protection du consommateur, il est nécessaire, selon l’hôte du Patronat, d’adopter un Code de la Consommation.
Le tourisme
Le tourisme, estime Mabri, reste encore une ressource inexploitée en Côte d’Ivoire. Afin d’en tirer des avantages conséquents un Code du Tourisme qui affirme les ambitions de notre pays est à adopter. La promotion des sites et circuits touristiques doit se faire en associant les populations locales à leur gestion.
Evariste Nguessan
nguevas@yahoo.fr