Le sport, à n’en point douter, est devenu aujourd’hui une activité aux enjeux économiques très importants. Ce qui donne à sa pratique une place prépondérante dans tous les quatre points du globe. C’est eu égard à cela que les résolutions finales des Etats généraux de Grand-Bassam planchant pour une réorganisation et la professionnalisation des activités sportives en Côte d’Ivoire, ont été déposées, sous forme de projet de loi, sur la table des parlementaires. L’examen de ce projet s’est fait en deux étapes. La première étape relative à l’adoption du texte en commission a rencontré l’adhésion favorable de la commission des affaires sociales et culturelles (CASC) présidée par le Député Palé Dimaté. Cette adoption préliminaire par la CASC a eu lieu le mercredi 22 juillet 2009 à l’hémicycle. Elle avait suscité satisfaction et espoir dans le camp du ministère de la Jeunesse et des Sports. Le ministre Dagobert Banzio pensait de tout cœur avoir réussi son pari dans la mesure où l’optimisme se lisait sur son visage après l’adoption par la CASC du projet. Mais il fallait attendre l’adoption finale en plénière, seconde étape de l’examen du projet. Le mercredi 29 juillet 2009, la nouvelle du rejet du projet de loi est tombée comme un couperet. Les 9 titres et les 121 articles du projet de loi après des débats houleux entre parlementaires n’ont pas eu écho favorable. Sur 73 votants, 32 ont voté pour, 35 contre et 6 abstentions. C’était la ruine des espoirs dans le camp du ministère des Sports. Car, quand bien même le projet pourrait «resurgir à la prochaine rentrée parlementaire» ainsi que l’a dit le député Attéby, mais le sera-t-il avant les élections du 29 novembre 2009? Lors des débats, la vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Madame Amon Agoh Marthe n’a pas manqué de manifester son indignation à l’égard de certains parlementaires. Elle s’est dit ulcérée de l’absence des députés maîtres d’éducation physique lors des débats en commission. A l’en croire, ceux-là auraient pu permettre de faire l’économie de certaines critiques qui n’avaient pas lieu d’être en plénières. La vice-présidente a attiré l’attention des parlementaires sur les absences répétées lors des travaux en commission. Le ministre des Sports devra accepter ce rejet dans un esprit fair-play.
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